Art Médiéval. Les voies de l'espace liturgique

Par : Paolo Piva
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  • Nombre de pages289
  • PrésentationRelié
  • FormatBeau Livre
  • Poids2.35 kg
  • Dimensions25,0 cm × 33,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-7084-0875-3
  • EAN9782708408753
  • Date de parution28/09/2010
  • ÉditeurPicard
  • TraducteurBlanche Bachau

Résumé

L'histoire de l'art en tant que discipline a profondément évolué: les oeuvres tant figuratives qu'architecturales sont étudiées aujourd'hui dans leur contexte culturel. Ainsi fonctions et "signes" deviennent des éléments d'interprétations reconnus et indispensables, également pour une lecture stylistique. Cela signifie que la compréhension des églises médiévales, depuis l'Antiquité tardive jusqu'à l'époque gothique, passe par la connaissance des "parcours" liturgiques intérieurs qui dévoilent direction, espaces, séquences sculpturales et picturales; la fonction spécifique d'une église ou d'une grande cathédrale étant en effet le culte. A partir des études de Sible De Blauw sur les trois premières basiliques romaines, on parvient avec ce livre - somptueusement illustré grâce à une campagne photographique spécifique, à laquelle ont collaboré d'éminents spécialistes de la discipline - à établir un schéma interprétatif bien complet de l'art médiéval. Si l'orientation de la basilique paléochrétienne est souvent dictée par celle de l'autel, comme le suggèrent les mosaïques de Saint-Apollinaire à Ravenne, bien avant, les pavements des salles de Théodoric de la cathédrale d'Aquilée renvoient à des directions diverses et des usages différents des espaces ce qui mène à une interprétation plus complexe. De même, le regard sur les églises-sanctuaires ne peut faire abstraction de la reconstitution du parcours vers la tombe du saint, itinéraire qui prendra peu à peu plus d'importance avec les constructions des cryptes à couloir spécialement inventées pour la visite aux reliques, jusqu'à l'apparition, à l'époque romane, des cryptes-oratoires des grands sanctuaires monumentaux. De ce point de vue, les appareils décoratifs - mosaïques, peintures murales et sculptures de l'époque romane jusqu'aux vitraux de l'époque gothique - revêtent également des significations diverses. Loin d'être exclusivement des messages adressés aux fidèles laïcs, ils constituent le complément iconographique de la fonction liturgique pour laquelle l'édifice a été construit.
L'histoire de l'art en tant que discipline a profondément évolué: les oeuvres tant figuratives qu'architecturales sont étudiées aujourd'hui dans leur contexte culturel. Ainsi fonctions et "signes" deviennent des éléments d'interprétations reconnus et indispensables, également pour une lecture stylistique. Cela signifie que la compréhension des églises médiévales, depuis l'Antiquité tardive jusqu'à l'époque gothique, passe par la connaissance des "parcours" liturgiques intérieurs qui dévoilent direction, espaces, séquences sculpturales et picturales; la fonction spécifique d'une église ou d'une grande cathédrale étant en effet le culte. A partir des études de Sible De Blauw sur les trois premières basiliques romaines, on parvient avec ce livre - somptueusement illustré grâce à une campagne photographique spécifique, à laquelle ont collaboré d'éminents spécialistes de la discipline - à établir un schéma interprétatif bien complet de l'art médiéval. Si l'orientation de la basilique paléochrétienne est souvent dictée par celle de l'autel, comme le suggèrent les mosaïques de Saint-Apollinaire à Ravenne, bien avant, les pavements des salles de Théodoric de la cathédrale d'Aquilée renvoient à des directions diverses et des usages différents des espaces ce qui mène à une interprétation plus complexe. De même, le regard sur les églises-sanctuaires ne peut faire abstraction de la reconstitution du parcours vers la tombe du saint, itinéraire qui prendra peu à peu plus d'importance avec les constructions des cryptes à couloir spécialement inventées pour la visite aux reliques, jusqu'à l'apparition, à l'époque romane, des cryptes-oratoires des grands sanctuaires monumentaux. De ce point de vue, les appareils décoratifs - mosaïques, peintures murales et sculptures de l'époque romane jusqu'aux vitraux de l'époque gothique - revêtent également des significations diverses. Loin d'être exclusivement des messages adressés aux fidèles laïcs, ils constituent le complément iconographique de la fonction liturgique pour laquelle l'édifice a été construit.