La découverte de la tombe de Toutankhamon en 1922 remet l'Egypte ancienne et l'égyptomanie au goût du jour. La "tutmania" se répand dans tous les domaines - le théâtre, la BD, l'architecture, les arts décoratifs, la mode et môme la publicité. Les trésors découverts stimulent les grandes maisons : Lanvin, Cartier, Van Cleef, Lacloche... associent l'antique et l'esprit des années 1920 en empruntant des motifs tels que tètes d'Horus, ibis, chats, chacals ou fleurs de lotus.
Le vent de l'Egypte souffle également sur les ads de la scène : les affiches, les décors et les costumes sont investis de hiéroglyphes, de végétaux et d'animaux. Cecil B. DeMille dirige Claudette Colbert dans le rôle de Cléopâtre. Des salles de cinéma comme le Louxor à Paris ou le Grauman's Egyptian Theatre à Hollywood témoignent de l'intérét renouvelé du septième art pour ce style aimé de tous. Des bâtiments égyptiens fleurissent à Strasbourg, Clermont-Ferrand, Londres, New York, Chicago, Bruxelles, au Brésil...
En sculpture, Pompon, Csaky, Alberto Giacometti, Mahmoud Mokhtar ou les frères Martel témoignent eux aussi de leur intérét pour le motif comme pour l'approche synthétique des volumes dans l'art égyptien. L'égyptomanie s'impose partout, y compris dans les arts décoratifs, où elle s'affirme à la fois dans les créations distinguées - les pièces uniques d'Eileen Gray ou de Jacques-Emile Ruhlmann - et dans les objets da quotidien, plus populaires - vaisselle, serre-livres, vases, pendules ou encriers -, réinterprétant avec humour l'iconographie antique.
Après 1925. Quand l'Art déco séduit le monde et L'Art déco. France Amérique du Nord, cet ouvrage, dirigé par Jean-Marcel Humbert, regroupe les meilleurs spécialistes et offre pour la première fois un nouvel éclairage sur l'influence de l'égyptomanie dans l'Art déco.
La découverte de la tombe de Toutankhamon en 1922 remet l'Egypte ancienne et l'égyptomanie au goût du jour. La "tutmania" se répand dans tous les domaines - le théâtre, la BD, l'architecture, les arts décoratifs, la mode et môme la publicité. Les trésors découverts stimulent les grandes maisons : Lanvin, Cartier, Van Cleef, Lacloche... associent l'antique et l'esprit des années 1920 en empruntant des motifs tels que tètes d'Horus, ibis, chats, chacals ou fleurs de lotus.
Le vent de l'Egypte souffle également sur les ads de la scène : les affiches, les décors et les costumes sont investis de hiéroglyphes, de végétaux et d'animaux. Cecil B. DeMille dirige Claudette Colbert dans le rôle de Cléopâtre. Des salles de cinéma comme le Louxor à Paris ou le Grauman's Egyptian Theatre à Hollywood témoignent de l'intérét renouvelé du septième art pour ce style aimé de tous. Des bâtiments égyptiens fleurissent à Strasbourg, Clermont-Ferrand, Londres, New York, Chicago, Bruxelles, au Brésil...
En sculpture, Pompon, Csaky, Alberto Giacometti, Mahmoud Mokhtar ou les frères Martel témoignent eux aussi de leur intérét pour le motif comme pour l'approche synthétique des volumes dans l'art égyptien. L'égyptomanie s'impose partout, y compris dans les arts décoratifs, où elle s'affirme à la fois dans les créations distinguées - les pièces uniques d'Eileen Gray ou de Jacques-Emile Ruhlmann - et dans les objets da quotidien, plus populaires - vaisselle, serre-livres, vases, pendules ou encriers -, réinterprétant avec humour l'iconographie antique.
Après 1925. Quand l'Art déco séduit le monde et L'Art déco. France Amérique du Nord, cet ouvrage, dirigé par Jean-Marcel Humbert, regroupe les meilleurs spécialistes et offre pour la première fois un nouvel éclairage sur l'influence de l'égyptomanie dans l'Art déco.