Ariane et Dionysos. Un mythe de l'amour conjugal

Par : Claude Vatin

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  • Nombre de pages142
  • PrésentationBroché
  • Poids0.28 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-7288-0304-8
  • EAN9782728803040
  • Date de parution10/05/2004
  • CollectionEtudes de littérature ancienne
  • ÉditeurRue d'Ulm
  • PréfacierJacqueline de Romilly

Résumé

Ariane, compagne délaissée par Thésée, devient l'épouse triomphale de Dionysos qui l'élève au rang des immortels. Ce mythe de la passion partagée et de l'immortalité par l'amour conjugal a inspiré les poètes et les artistes tout au long de douze siècles de culture grecque et gréco-romaine, jusqu'aux marches lointaines de l'Asie centrale. Textes, vases, terres cuites, fresques, mosaïques, fibules, miroirs ou sarcophages témoignent de sa puissance et de sa pérennité. Face à l'institution juridique du mariage où l'épouse serait une perpétuelle mineure, le mythe oppose l'image d'un lien conjugal tout aussi légitime, conclusion d'une passion spirituelle et charnelle également partagée par les deux amants. On ne saurait comprendre la société antique si l'on ignore l'une des deux faces de ce diptyque. Mythe de l'amour, mais aussi de l'éternité par l'amour, Ariane est donc une figure de félicité par-delà la mort. Dans la quête d'immortalité d'une société qui se métamorphose, elle est devenue un symbole de la survie dans l'amour divin.
Ariane, compagne délaissée par Thésée, devient l'épouse triomphale de Dionysos qui l'élève au rang des immortels. Ce mythe de la passion partagée et de l'immortalité par l'amour conjugal a inspiré les poètes et les artistes tout au long de douze siècles de culture grecque et gréco-romaine, jusqu'aux marches lointaines de l'Asie centrale. Textes, vases, terres cuites, fresques, mosaïques, fibules, miroirs ou sarcophages témoignent de sa puissance et de sa pérennité. Face à l'institution juridique du mariage où l'épouse serait une perpétuelle mineure, le mythe oppose l'image d'un lien conjugal tout aussi légitime, conclusion d'une passion spirituelle et charnelle également partagée par les deux amants. On ne saurait comprendre la société antique si l'on ignore l'une des deux faces de ce diptyque. Mythe de l'amour, mais aussi de l'éternité par l'amour, Ariane est donc une figure de félicité par-delà la mort. Dans la quête d'immortalité d'une société qui se métamorphose, elle est devenue un symbole de la survie dans l'amour divin.