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  • Nombre de pages195
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,6 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-86916-125-5
  • EAN9782869161252
  • Date de parution21/08/2001
  • ÉditeurDimanche (andre)

Résumé

"Mon premier lien avec l'histoire que ce livre raconte (comme c'est le cas chaque fois que les événements ne sont pas de la fiction) est le fruit du hasard. Un soir de mars ou d'avril 1966, dans un train qui allait vers la Bolivie, je fis la connaissance de Blanca Galeano que les journaux appelaient "la concubine" du voyou nommé Mereles. Elle avait seize ans mais avait l'air d'une femme de trente ans et elle fuyait. Elle me raconta une histoire très étrange que je crus à moitié. Durant les longues heures de ce voyage qui dura deux jours, elle me raconta qu'elle venait de sortir de prison, qu'elle avait fait six mois pour association de malfaiteurs avec les voleurs de la banque de San Fernando et qu'elle s'exilait à La Paz. ( ... ) Et moi je l'écoutai comme si je m'étais trouvé en présence de la version argentine d'une tragédie grecque. ( ... ) Deux villes (Buenos Aires et Montevideo) furent le théâtre de ces faits, entre le 27 septembre et le 6 novembre 1965. J'ai respecté la continuité de l'action et (dans la mesure du possible) le langage de ses protagonistes et des témoins de l'histoire. Les dialogues et les opinions ne correspondent pas toujours au lieu où ils furent énoncés mais j'ai systématiquement reconstitué avec des matériaux authentiques les dires et les actions des personnages. J'ai tenté de respecter, tout au long du livre, le registre stylistique et le "geste métaphorique" (comme l'appelait Brecht) des récits sociaux qui traitent de la violence illégale." RICARDO PIGLIA.
"Mon premier lien avec l'histoire que ce livre raconte (comme c'est le cas chaque fois que les événements ne sont pas de la fiction) est le fruit du hasard. Un soir de mars ou d'avril 1966, dans un train qui allait vers la Bolivie, je fis la connaissance de Blanca Galeano que les journaux appelaient "la concubine" du voyou nommé Mereles. Elle avait seize ans mais avait l'air d'une femme de trente ans et elle fuyait. Elle me raconta une histoire très étrange que je crus à moitié. Durant les longues heures de ce voyage qui dura deux jours, elle me raconta qu'elle venait de sortir de prison, qu'elle avait fait six mois pour association de malfaiteurs avec les voleurs de la banque de San Fernando et qu'elle s'exilait à La Paz. ( ... ) Et moi je l'écoutai comme si je m'étais trouvé en présence de la version argentine d'une tragédie grecque. ( ... ) Deux villes (Buenos Aires et Montevideo) furent le théâtre de ces faits, entre le 27 septembre et le 6 novembre 1965. J'ai respecté la continuité de l'action et (dans la mesure du possible) le langage de ses protagonistes et des témoins de l'histoire. Les dialogues et les opinions ne correspondent pas toujours au lieu où ils furent énoncés mais j'ai systématiquement reconstitué avec des matériaux authentiques les dires et les actions des personnages. J'ai tenté de respecter, tout au long du livre, le registre stylistique et le "geste métaphorique" (comme l'appelait Brecht) des récits sociaux qui traitent de la violence illégale." RICARDO PIGLIA.

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2 Coups de cœur
de nos libraires
fabien b. - 1Decitre Grenoble
4/5
Argent brûlé
Véritable chronique en diable d'un fait divers sanglant et épique. Dans les années 60 à Buenos Aires on braque uns convoi de fonds. Des voyous chargés comme des mules Afghanes. Pas de loi pas de foi. On tire sur ce qui se met en travers de la route. Et si l'horizon est en enfer alors Bébé Brigione, Dorda et Le Corbeau iront crécher en enfer. L'écriture de Ricardo Piglia, c'est comme lire la chronique judiciaire dans le canard local mais avec l'impression inouïe de se retrouver au coeur même de la chronique, un Alice au pays des faits divers. C'est de l'écriture à balles réelles, avec vision de nuit et détecteur de mensonges. Ça fourmille de détails, chaque protagoniste de l'histoire se voit tailler un costard sur mesure. Personne n'est oublié. La construction est telle qu'on se balade d'un personnage à l'autre sans même s'en rendre compte. Chaque action tonitrue comme si elle se passait là ! face à nous. Ça grésille ça grouille ça se fait la cavale à fond de train et c'est tout juste si on n'entend pas siffler les balles après qu'elles nous ont effleuré le visage. Une reconstitution aux petits oignons qui nous plonge comme en caméra embarquée. Dantesque haletant fou et sanguinaire, politique, social et démesuré. Ça se passe dans les tripes parce que tous, les flics et les braqueurs, se livrent un combat de boxe sans merci. Voilà, une master class d'écriture en immersion pour un sacré bon bouquin bien noir ! Argent brûlé, de Ricardo Piglia Publié chez Zulma. Traduction François-Michel Durazzo.
Véritable chronique en diable d'un fait divers sanglant et épique. Dans les années 60 à Buenos Aires on braque uns convoi de fonds. Des voyous chargés comme des mules Afghanes. Pas de loi pas de foi. On tire sur ce qui se met en travers de la route. Et si l'horizon est en enfer alors Bébé Brigione, Dorda et Le Corbeau iront crécher en enfer. L'écriture de Ricardo Piglia, c'est comme lire la chronique judiciaire dans le canard local mais avec l'impression inouïe de se retrouver au coeur même de la chronique, un Alice au pays des faits divers. C'est de l'écriture à balles réelles, avec vision de nuit et détecteur de mensonges. Ça fourmille de détails, chaque protagoniste de l'histoire se voit tailler un costard sur mesure. Personne n'est oublié. La construction est telle qu'on se balade d'un personnage à l'autre sans même s'en rendre compte. Chaque action tonitrue comme si elle se passait là ! face à nous. Ça grésille ça grouille ça se fait la cavale à fond de train et c'est tout juste si on n'entend pas siffler les balles après qu'elles nous ont effleuré le visage. Une reconstitution aux petits oignons qui nous plonge comme en caméra embarquée. Dantesque haletant fou et sanguinaire, politique, social et démesuré. Ça se passe dans les tripes parce que tous, les flics et les braqueurs, se livrent un combat de boxe sans merci. Voilà, une master class d'écriture en immersion pour un sacré bon bouquin bien noir ! Argent brûlé, de Ricardo Piglia Publié chez Zulma. Traduction François-Michel Durazzo.
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Un souffle exceptionnel, captivant de bout en bout.
S'inspirant de faits réels, Piglia nous offre un roman noir magistral, un vrai documentaire, remarquable à cause de sa construction narrative, et de son travail sur le langage. Après avoir fait de nombreuses recherches, il nous raconte l'histoire d'un braquage en suivant les événement dans un ordre chronologique, mais en variant le point de vue narratif : on est tantôt du côté des malfaiteurs ou des policiers, tantôt de simple témoins ou de journalistes, mais le plus souvent, le narrateur se place en observateur décrivant les événements en direct, ou avec le recul des années. Ici la violence est sans limites, dans un contexte politique étouffant, elle est au coeur de la psychologie des personnages, dans la pratique policière et la dictature de l'état.
S'inspirant de faits réels, Piglia nous offre un roman noir magistral, un vrai documentaire, remarquable à cause de sa construction narrative, et de son travail sur le langage. Après avoir fait de nombreuses recherches, il nous raconte l'histoire d'un braquage en suivant les événement dans un ordre chronologique, mais en variant le point de vue narratif : on est tantôt du côté des malfaiteurs ou des policiers, tantôt de simple témoins ou de journalistes, mais le plus souvent, le narrateur se place en observateur décrivant les événements en direct, ou avec le recul des années. Ici la violence est sans limites, dans un contexte politique étouffant, elle est au coeur de la psychologie des personnages, dans la pratique policière et la dictature de l'état.
  • Polémique
  • Terrifiant
  • Eblouissant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 4 notes dont 2 avis lecteurs
Buenos Aires, 1965. Quatre malfrats s'attaquent à un fourgon blindé. L'opération tourne mal, des policiers et des employés municipaux sont mouillés jusqu'au cou, le sang coule et les victimes s'amoncellent… Ricardo Piglia s'empare de ce fait réel qui a défrayé la chronique et retrace le drame, d'une violence inouie, du point de vue de chaque protagoniste. Un roman noir magistral !
Buenos Aires, 1965. Quatre malfrats s'attaquent à un fourgon blindé. L'opération tourne mal, des policiers et des employés municipaux sont mouillés jusqu'au cou, le sang coule et les victimes s'amoncellent… Ricardo Piglia s'empare de ce fait réel qui a défrayé la chronique et retrace le drame, d'une violence inouie, du point de vue de chaque protagoniste. Un roman noir magistral !
Argentine 1965. Un braquage d'une violence inouïe mène à une impasse, à un affrontement excessif. Démesure de la situation, force des dialogues, Ricardo Piglia reconstitue le plus fidèlement possible à l'aide de coupures de presse de l'époque précieusement conservées, un fait divers qui défraya la chronique. Il nous livre un roman à la fois sombre et violent qui emprunte au registre de l'étude documentaire. Un livre choc à ne pas mettre entre toutes les mains...
Argentine 1965. Un braquage d'une violence inouïe mène à une impasse, à un affrontement excessif. Démesure de la situation, force des dialogues, Ricardo Piglia reconstitue le plus fidèlement possible à l'aide de coupures de presse de l'époque précieusement conservées, un fait divers qui défraya la chronique. Il nous livre un roman à la fois sombre et violent qui emprunte au registre de l'étude documentaire. Un livre choc à ne pas mettre entre toutes les mains...
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