Après l'humanisme. L'image chrétienne de l'homme

Par : Rémi Brague
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 24 juin et le 1 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et sera expédié 6 à 12 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages208
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.258 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-7067-2193-9
  • EAN9782706721939
  • Date de parution24/02/2022
  • CollectionPhilanthropos
  • ÉditeurSalvator
  • TraducteurFabrice Hadjadj
  • TraducteurAnnachiara Riedel
  • TraducteurRaphaël Kadishi

Résumé

Le concept paraît presque désuet, tant est consommé ce qu'il convient d'appeler une "crise de l'humanisme". Son essoufflement ne se traduit pas par la profusion de discours dédaigneux vis-à-vis de l'homme, ne nous méprenons pas. C'est par "compassion" que cet humanisme, vidé de sa substance, envoie ses métastases. C'est de vouloir être mieux humain, seul humain, trop humain que l'homme moderne engendre des chimères.
L'homme nouveau rêvé par les différents régimes fascistes ou soviétiques fut un avant-goût de l'homme augmenté rêvé par les transhumanistes ; de même l'Untermensch trouve aujourd'hui ses avatars dans la foule de ceux qui ne ressemblent pas au projet voulu pour l'humanité. La tentation de définir l'homme à partir de lui-même (c'est-à-dire, en pratique, à partir de soi-même) conduit invariablement à reléguer une partie des hommes au rang de "sous-hommes".
Seule une image de l'homme qui le sauve empêche ce clivage idolâtre. Pourquoi ?
Le concept paraît presque désuet, tant est consommé ce qu'il convient d'appeler une "crise de l'humanisme". Son essoufflement ne se traduit pas par la profusion de discours dédaigneux vis-à-vis de l'homme, ne nous méprenons pas. C'est par "compassion" que cet humanisme, vidé de sa substance, envoie ses métastases. C'est de vouloir être mieux humain, seul humain, trop humain que l'homme moderne engendre des chimères.
L'homme nouveau rêvé par les différents régimes fascistes ou soviétiques fut un avant-goût de l'homme augmenté rêvé par les transhumanistes ; de même l'Untermensch trouve aujourd'hui ses avatars dans la foule de ceux qui ne ressemblent pas au projet voulu pour l'humanité. La tentation de définir l'homme à partir de lui-même (c'est-à-dire, en pratique, à partir de soi-même) conduit invariablement à reléguer une partie des hommes au rang de "sous-hommes".
Seule une image de l'homme qui le sauve empêche ce clivage idolâtre. Pourquoi ?
Sur l'Islam
Rémi Brague
Grand Format
24,00 €
Sur l'Islam
Rémi Brague
E-book
16,99 €
Testament spirituel
Benoît XVI
E-book
1,99 €