Albert Thomas. Le socialisme en guerre 1914-1918

Par : Adeline Blaskiewicz-Maison

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  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • Poids0.3 kg
  • Dimensions15,3 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7535-4354-6
  • EAN9782753543546
  • Date de parution14/01/2016
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierGilles Vergnon

Résumé

Successivement sous-secrétaire d'Etat puis ministre de l'Armement et des Fabrications de guerre de mai 1915 à septembre 1917, Albert Thomas est l'un des trois ministres socialistes du gouvernement dit d'Union sacrée formé pendant la Grande Guerre. Déjà chef de fi le du courant réformiste de la SFIO avant 1914, ces responsabilités sont pour lui l'occasion d'expérimenter à l'échelle nationale les solutions politiques pratiques préconisées à son poste de maire de Champigny-sur-Marne ou encore de député de la Seine à la Chambre.
Mais, très vite, ce poste stratégique d'organisateur des productions d'armes et du travail ouvrier en temps de guerre suscite débats et oppositions au sein de sa famille politique dans un contexte de course à l'armement et de mobilisation sociale intense. Au fil du conflit, Albert Thomas peine à imprimer durablement sa marque à une SFIO qui cherche à clore la parenthèse de la participation socialiste à un gouvernement bourgeois, fût-il d'Union sacrée, alors que renaît l'idéal de l'internationalisme prolétarien.
Dans cet ouvrage, Adeline Blaszkiewicz-Maison explore le parcours de l'une des figures les plus atypiques du socialisme de gouvernement durant ces quatre années charnières. L'échec de son expérience, reniée par le parti aussitôt la paix retrouvée, marginalise durablement la tendance réformiste au sein du socialisme français. A l'heure où l'exercice du pouvoir n'en finit pas de susciter des débats à gauche, l'ouvrage propose ainsi de revenir sur un élément fondateur du "long remords du pouvoir" des socialistes.
Avec le soutien de la Fondation Jean-Jaurès et l'Unsa éducation. Cet ouvrage est issu d'un mémoire de master 2, lauréat du prix de la Fondation Jean-Jaurès et du prix Jean Maitron en 2013.
Successivement sous-secrétaire d'Etat puis ministre de l'Armement et des Fabrications de guerre de mai 1915 à septembre 1917, Albert Thomas est l'un des trois ministres socialistes du gouvernement dit d'Union sacrée formé pendant la Grande Guerre. Déjà chef de fi le du courant réformiste de la SFIO avant 1914, ces responsabilités sont pour lui l'occasion d'expérimenter à l'échelle nationale les solutions politiques pratiques préconisées à son poste de maire de Champigny-sur-Marne ou encore de député de la Seine à la Chambre.
Mais, très vite, ce poste stratégique d'organisateur des productions d'armes et du travail ouvrier en temps de guerre suscite débats et oppositions au sein de sa famille politique dans un contexte de course à l'armement et de mobilisation sociale intense. Au fil du conflit, Albert Thomas peine à imprimer durablement sa marque à une SFIO qui cherche à clore la parenthèse de la participation socialiste à un gouvernement bourgeois, fût-il d'Union sacrée, alors que renaît l'idéal de l'internationalisme prolétarien.
Dans cet ouvrage, Adeline Blaszkiewicz-Maison explore le parcours de l'une des figures les plus atypiques du socialisme de gouvernement durant ces quatre années charnières. L'échec de son expérience, reniée par le parti aussitôt la paix retrouvée, marginalise durablement la tendance réformiste au sein du socialisme français. A l'heure où l'exercice du pouvoir n'en finit pas de susciter des débats à gauche, l'ouvrage propose ainsi de revenir sur un élément fondateur du "long remords du pouvoir" des socialistes.
Avec le soutien de la Fondation Jean-Jaurès et l'Unsa éducation. Cet ouvrage est issu d'un mémoire de master 2, lauréat du prix de la Fondation Jean-Jaurès et du prix Jean Maitron en 2013.