Adieu ma belle Médecine. Logique d'une métamorphose

Par : Georges Duboucher

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  • Nombre de pages71
  • PrésentationBroché
  • Poids0.09 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-296-03421-1
  • EAN9782296034211
  • Date de parution01/06/2007
  • CollectionPratique et Ethique médicales
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L'ouvrage que voici ne se propose pas d'opposer un art ancien à un savoir moderne. Mais l'évolution de la médecine, plus rapide aujourd'hui que jamais, apparaît néanmoins comme une métamorphose que les moyens techniques de diagnostic et de traitement ont entraînée. Dès lors, le malade tend à se réduire à un dossier où les réponses du laboratoire et les explorations instrumentales suppléent la mémoire, l'expérience et les capacités intuitives du médecin.
Il est bien évident que ce recours habituel à des moyens spécialisés minimise ce qui, dans l'esprit de cet ouvrage, faisait la beauté d'une médecine rompue à l'art de l'observation, au discernement diagnostique et à l'intelligence synthétique. En cette vénérable tradition, le talent se découvrait dans l'enseignement clinique, la discipline s'intégrait à la culture et l'esprit de finesse s'exerçait au contact du malade dans un dialogue singulier qui se dérobe aux nouvelles générations.
L'ouvrage que voici ne se propose pas d'opposer un art ancien à un savoir moderne. Mais l'évolution de la médecine, plus rapide aujourd'hui que jamais, apparaît néanmoins comme une métamorphose que les moyens techniques de diagnostic et de traitement ont entraînée. Dès lors, le malade tend à se réduire à un dossier où les réponses du laboratoire et les explorations instrumentales suppléent la mémoire, l'expérience et les capacités intuitives du médecin.
Il est bien évident que ce recours habituel à des moyens spécialisés minimise ce qui, dans l'esprit de cet ouvrage, faisait la beauté d'une médecine rompue à l'art de l'observation, au discernement diagnostique et à l'intelligence synthétique. En cette vénérable tradition, le talent se découvrait dans l'enseignement clinique, la discipline s'intégrait à la culture et l'esprit de finesse s'exerçait au contact du malade dans un dialogue singulier qui se dérobe aux nouvelles générations.