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- Nombre de pages243
- PrésentationBroché
- Poids0.485 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN2-85944-458-0
- EAN9782859444587
- Date de parution01/05/2002
- ÉditeurPublications de la Sorbonne
Résumé
Ce livre témoigne d'un événement qui s'est produit le même jour (lundi 1er octobre 2001) et dans le même lieu (Galerie les Filles du Calvaire, Paris). La manifestation - un colloque au milieu d'une exposition, une exposition autour d'un colloque - s'intitulait : " Va-y-avoir du sport ! " : Nous souhaitions avec ardeur que le sport frappât à la porte de l'art contemporain, et que les nombreux artistes qui en respirent les alentours, puissent pendant quelques heures envelopper de leurs œuvres une réunion d'universitaires, avouons-le, aux préoccupations très dissemblables. En effet, des pathologies aux comptes économiques du sport, de l'histoire émouvante d'un club aux relations controversées avec la télévision, le collage était audacieux. Ainsi, des schémas, des tableaux, des diagrammes voisinent sans vergogne avec des œuvres plastiques sous formes d'installations, de photos, de peintures, d'objets, etc. Si "le peintre apporte son corps" (Valéry), le sportif le consume. Et cette dépense demeure incommunicable dans l'ordre du discours. Le sport, nous en apprécions le spectacle, mais sa grave intériorité, sa "raison ardente", sauf à en avoir nous-mêmes la pratique régulière, nous sont hermétiques. Alors à notre tour, nous devenons silencieux.
Ce livre témoigne d'un événement qui s'est produit le même jour (lundi 1er octobre 2001) et dans le même lieu (Galerie les Filles du Calvaire, Paris). La manifestation - un colloque au milieu d'une exposition, une exposition autour d'un colloque - s'intitulait : " Va-y-avoir du sport ! " : Nous souhaitions avec ardeur que le sport frappât à la porte de l'art contemporain, et que les nombreux artistes qui en respirent les alentours, puissent pendant quelques heures envelopper de leurs œuvres une réunion d'universitaires, avouons-le, aux préoccupations très dissemblables. En effet, des pathologies aux comptes économiques du sport, de l'histoire émouvante d'un club aux relations controversées avec la télévision, le collage était audacieux. Ainsi, des schémas, des tableaux, des diagrammes voisinent sans vergogne avec des œuvres plastiques sous formes d'installations, de photos, de peintures, d'objets, etc. Si "le peintre apporte son corps" (Valéry), le sportif le consume. Et cette dépense demeure incommunicable dans l'ordre du discours. Le sport, nous en apprécions le spectacle, mais sa grave intériorité, sa "raison ardente", sauf à en avoir nous-mêmes la pratique régulière, nous sont hermétiques. Alors à notre tour, nous devenons silencieux.