A chacun sa tragédie ?. Retour sur la tragédie grecque

Par : Brigitte Le Guen-Pollet
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  • Nombre de pages150
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7535-0475-2
  • EAN9782753504752
  • Date de parution15/09/2007
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes

Résumé

Au coeur d'innombrables débats depuis des siècles, la tragédie grecque alimente un flot nourri de publications. Philologues, philosophes, anthropologues, historiens ou encore psychanalystes n'ont de cesse de s'exprimer à son propos. Les uns dissertent sur le genre et sa naissance. D'autres discutent de ses diverses dimensions (politiques, sociales, religieuses, culturelles), quand ils ne commentent pas inlassablement les quelques pièces parvenues in extenso jusqu'à nous.
Ces dernières décennies, on doit aux Anglo-Saxons d'avoir, par le biais des "Performance Studies" , renouvelé l'interprétation des tragédies en montrant qu'elles étaient avant tout destinées à la scène. Plus récemment, ce sont deux points tenus naguère pour avérés qui ont été fortement remis en cause dans la littérature critique : la liaison tragédie-politique, d'une part ; le lien congénital et exclusif entre la tragédie grecque et la cité d'Athènes, d'autre part.
Autres temps, autres perceptions et autres significations ? A chacun donc sa tragédie ? La question ainsi formulée n'a d'autre but que de souligner la richesse des résultats obtenus dès lors que l'on change de perspectives et envisage d'autres angles d'attaque. Ainsi le présent ouvrage montre au lecteur le sens nouveau qui se dégage des Perses d'Eschyle, une fois la pièce replacée dans le contexte commémoratif des années 470.
Il met aussi en lumière l'apport de la littérature fragmentaire à notre appréhension du théâtre d'Euripide et la contribution de l'Ancienne et Moyenne Comédie à notre connaissance des tragédies contemporaines. Il présente enfin un bilan raisonné de ce que les tragédies des époques hellénistique puis romaine (sous le nom de "prétextes") nous apprennent des différents avatars du genre.
Au coeur d'innombrables débats depuis des siècles, la tragédie grecque alimente un flot nourri de publications. Philologues, philosophes, anthropologues, historiens ou encore psychanalystes n'ont de cesse de s'exprimer à son propos. Les uns dissertent sur le genre et sa naissance. D'autres discutent de ses diverses dimensions (politiques, sociales, religieuses, culturelles), quand ils ne commentent pas inlassablement les quelques pièces parvenues in extenso jusqu'à nous.
Ces dernières décennies, on doit aux Anglo-Saxons d'avoir, par le biais des "Performance Studies" , renouvelé l'interprétation des tragédies en montrant qu'elles étaient avant tout destinées à la scène. Plus récemment, ce sont deux points tenus naguère pour avérés qui ont été fortement remis en cause dans la littérature critique : la liaison tragédie-politique, d'une part ; le lien congénital et exclusif entre la tragédie grecque et la cité d'Athènes, d'autre part.
Autres temps, autres perceptions et autres significations ? A chacun donc sa tragédie ? La question ainsi formulée n'a d'autre but que de souligner la richesse des résultats obtenus dès lors que l'on change de perspectives et envisage d'autres angles d'attaque. Ainsi le présent ouvrage montre au lecteur le sens nouveau qui se dégage des Perses d'Eschyle, une fois la pièce replacée dans le contexte commémoratif des années 470.
Il met aussi en lumière l'apport de la littérature fragmentaire à notre appréhension du théâtre d'Euripide et la contribution de l'Ancienne et Moyenne Comédie à notre connaissance des tragédies contemporaines. Il présente enfin un bilan raisonné de ce que les tragédies des époques hellénistique puis romaine (sous le nom de "prétextes") nous apprennent des différents avatars du genre.