96 heures. Un commissaire en garde à vue

Par : Christophe Gavat

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  • Nombre de pages283
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions13,2 cm × 20,7 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-84186-692-2
  • EAN9782841866922
  • Date de parution11/04/2013
  • ÉditeurMichalon
  • PostfacierBruno Wolkowitch

Résumé

En octobre 2011, cinq policiers grenoblois sont arrêtés pour corruption, dont C Gavat, mis en examen pour "association de malfaiteurs", "trafic de stupéfiants", "détournement de scellés" et "vol en réunion". L'Inspection générale des services (IGS) suspecte les policiers d'avoir détourné de la drogue, sur ordre de leur supérieur Michel Neyret, afin de rétribuer des indicateurs. Ce dernier a été révoqué le 14 septembre 2012 par Manuel Valls.
Entre ces quatre murs, face à lui-même, C. Gavat n'est plus celui qui interroge, les rôles se sont inversés. Pendant ces 96 heures, il fait le bilan, s'interroge sur le sens de son métier. Un monologue intérieur sur le boulot de flic où se mêlent des anecdotes et des réflexions sur le quotidien : il faut côtoyer sans cesse la mort, celle des victimes, celle du collègue qui se suicide et celle du voyou qu'on a dû descendre.
Il raconte la vie de famille réduite à peau de chagrin, la règle de l'oubli inapplicable, le mépris des gens : il faut s'inventer un autre métier pour protéger ses enfants. Il explique les violences subies en permanence, les missions ingrates, les tentations, la ligne jaune à ne pas franchir, les injustices quand le flic devient bouc émissaire, la complexité du système judiciaire, les vices de procédure, les enquêtes, le rôle des informateurs, les planques, les filatures, les rapports.
La garde à vue et la mise en examen sont des fils rouges : il s'agit d'évoquer les conséquences, le contrôle judiciaire scandaleux qui s'en est suivi avec ses obligations et ses interdictions dramatiques, l'attitude arrogante du juge etc. Un document exemplaire sur la prise de conscience par un commissaire de police des dérives et des paradoxes de l'institution judiciaire qu'il a servie pendant 25 ans.
Un tournant décisif dans sa vie personnelle et professionnelle qui lui impose de faire un point sur sa carrière, sur les carences de son métier. Un texte sans langue de bois bien loin des clichés des séries télé.
En octobre 2011, cinq policiers grenoblois sont arrêtés pour corruption, dont C Gavat, mis en examen pour "association de malfaiteurs", "trafic de stupéfiants", "détournement de scellés" et "vol en réunion". L'Inspection générale des services (IGS) suspecte les policiers d'avoir détourné de la drogue, sur ordre de leur supérieur Michel Neyret, afin de rétribuer des indicateurs. Ce dernier a été révoqué le 14 septembre 2012 par Manuel Valls.
Entre ces quatre murs, face à lui-même, C. Gavat n'est plus celui qui interroge, les rôles se sont inversés. Pendant ces 96 heures, il fait le bilan, s'interroge sur le sens de son métier. Un monologue intérieur sur le boulot de flic où se mêlent des anecdotes et des réflexions sur le quotidien : il faut côtoyer sans cesse la mort, celle des victimes, celle du collègue qui se suicide et celle du voyou qu'on a dû descendre.
Il raconte la vie de famille réduite à peau de chagrin, la règle de l'oubli inapplicable, le mépris des gens : il faut s'inventer un autre métier pour protéger ses enfants. Il explique les violences subies en permanence, les missions ingrates, les tentations, la ligne jaune à ne pas franchir, les injustices quand le flic devient bouc émissaire, la complexité du système judiciaire, les vices de procédure, les enquêtes, le rôle des informateurs, les planques, les filatures, les rapports.
La garde à vue et la mise en examen sont des fils rouges : il s'agit d'évoquer les conséquences, le contrôle judiciaire scandaleux qui s'en est suivi avec ses obligations et ses interdictions dramatiques, l'attitude arrogante du juge etc. Un document exemplaire sur la prise de conscience par un commissaire de police des dérives et des paradoxes de l'institution judiciaire qu'il a servie pendant 25 ans.
Un tournant décisif dans sa vie personnelle et professionnelle qui lui impose de faire un point sur sa carrière, sur les carences de son métier. Un texte sans langue de bois bien loin des clichés des séries télé.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Amaury DeshayesDecitre Annemasse
4/5
96 Heures
« L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive ». Cette phrase de Romain Gary, cité par Christophe Gavat, est plus qu'une simple citation, c'est une philosophie. Surtout dans un métier où tous les jours vous pouvez être confrontés à des situations très difficile. Certains tiennent, certains sont « broyés par le métier ». C'est un métier de passion et Christophe Gavat est passionné. Ce livre est l'occasion pour lui de revenir sur des moments importants, forts et émouvants (Yohan) de 25 années de carrière. D'un concours réussi une première fois mais à égalité avec le dernier admis (la question fatale « où le Nil prend-t'il sa source ?») où il se retrouve contraint de le passer une seconde fois avec réussite, à des enquêtes riches en rebondissements (Kamel). Tous ces évènements sont retranscris : Toujours avec humour et humilité. « 96 heures » c'est également, et surtout, l'occasion de revenir sur un « dossier monté de travers ». Ce que les médias ont nommé « l'affaire Neyret ». Au mois d'octobre 2011, des policiers lyonnais et grenoblois sont arrêtés, Christophe Gavat, alors chef de la PJ de Grenoble, est l'un d'eux. L'inspection générale des services (IGS) les soupçonne d'avoir détourné de la drogue pour rétribuer des indicateurs, sur ordre de leur supérieur, le commissaire divisionnaire Michel Neyret. Christophe Gavat est alors placé en garde à vue pendant 96 heures (pour 4 heures d'audition). Il faut alors faire face à une administration qui « par la volonté de quelques-uns, arrive à casser des hommes, des flics, des pères, des maris » puis vient s'ajouter encore à tout cela les raccourcis quotidiens des journalistes. On vous interdit de rentrer en contact avec vos collègues et d'exercer votre profession, Heureusement, la famille (Titou) et les amis (Renaud « Toujours là ») sont présents même lorsque vous êtes interdits de voir vos collègues et d'exercer votre profession. Et il reste l'écriture et l'humour.
« L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive ». Cette phrase de Romain Gary, cité par Christophe Gavat, est plus qu'une simple citation, c'est une philosophie. Surtout dans un métier où tous les jours vous pouvez être confrontés à des situations très difficile. Certains tiennent, certains sont « broyés par le métier ». C'est un métier de passion et Christophe Gavat est passionné. Ce livre est l'occasion pour lui de revenir sur des moments importants, forts et émouvants (Yohan) de 25 années de carrière. D'un concours réussi une première fois mais à égalité avec le dernier admis (la question fatale « où le Nil prend-t'il sa source ?») où il se retrouve contraint de le passer une seconde fois avec réussite, à des enquêtes riches en rebondissements (Kamel). Tous ces évènements sont retranscris : Toujours avec humour et humilité. « 96 heures » c'est également, et surtout, l'occasion de revenir sur un « dossier monté de travers ». Ce que les médias ont nommé « l'affaire Neyret ». Au mois d'octobre 2011, des policiers lyonnais et grenoblois sont arrêtés, Christophe Gavat, alors chef de la PJ de Grenoble, est l'un d'eux. L'inspection générale des services (IGS) les soupçonne d'avoir détourné de la drogue pour rétribuer des indicateurs, sur ordre de leur supérieur, le commissaire divisionnaire Michel Neyret. Christophe Gavat est alors placé en garde à vue pendant 96 heures (pour 4 heures d'audition). Il faut alors faire face à une administration qui « par la volonté de quelques-uns, arrive à casser des hommes, des flics, des pères, des maris » puis vient s'ajouter encore à tout cela les raccourcis quotidiens des journalistes. On vous interdit de rentrer en contact avec vos collègues et d'exercer votre profession, Heureusement, la famille (Titou) et les amis (Renaud « Toujours là ») sont présents même lorsque vous êtes interdits de voir vos collègues et d'exercer votre profession. Et il reste l'écriture et l'humour.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
De l'autre côté du miroir
L'affaire "Neyret" a fait couler beaucoup d'encre chez les journalistes en 2011 mais, que se passe-t-il de 'autre côté du miroir qjand un flic passe 96 heures en garde à vue? Quand un passionné de peut plus exercer son métier -défendre et protéger les français- ni même parler à ses collègues?! Christophe Gavat commissaire avec une longue carrière derrière lui nous le raconte. Il fait aussi le bilan de sa carrière avec des moments plutôt drôles, d'autres tristes ou très émouvants. Ses rencontres et amitiés avec des gens du côté fréquentable ou non (un avocat ami de longue date, un jeune homme atteint d'un cancer, un malfrat au grand coeur, des collègues passionnés ou dépressifs...). Le tout dans un style qui se lit très bien et vite tellement on est accro. Il arrive à mettre de l'humour sur une situation qui aurait pu le détruire à cause d'une procédure et d'un dosier qu'il qualifie lui même de "monté à l'envers"! Il ne reste plus qu'à regarder le film Borderline inspiré par ce roman.
L'affaire "Neyret" a fait couler beaucoup d'encre chez les journalistes en 2011 mais, que se passe-t-il de 'autre côté du miroir qjand un flic passe 96 heures en garde à vue? Quand un passionné de peut plus exercer son métier -défendre et protéger les français- ni même parler à ses collègues?! Christophe Gavat commissaire avec une longue carrière derrière lui nous le raconte. Il fait aussi le bilan de sa carrière avec des moments plutôt drôles, d'autres tristes ou très émouvants. Ses rencontres et amitiés avec des gens du côté fréquentable ou non (un avocat ami de longue date, un jeune homme atteint d'un cancer, un malfrat au grand coeur, des collègues passionnés ou dépressifs...). Le tout dans un style qui se lit très bien et vite tellement on est accro. Il arrive à mettre de l'humour sur une situation qui aurait pu le détruire à cause d'une procédure et d'un dosier qu'il qualifie lui même de "monté à l'envers"! Il ne reste plus qu'à regarder le film Borderline inspiré par ce roman.
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