1940, l'empreinte de la défaite. Témoignages et archives

Par : Bertrand Fonck, Amable Sablon du Corail

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay entre le 22 juillet et le 25 juillet
      Cet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 3 à 6 jours après la date de votre commande.
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • Poids0.475 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-7535-2831-4
  • EAN9782753528314
  • Date de parution06/03/2014
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPU Rennes
  • PréfacierMaurice Vaïsse

Résumé

L'expérience de la guerre est, de manière générale, propice à l'expression de témoignages individuels. Il n'est donc pas étonnant de constater le très grand nombre de combattants de la Drôle de guerre et de la campagne de 1940, ou de civils pris dans la tourmente de la défaite, qui prirent la plume pour livrer leur vision de la guerre, encouragés par la conviction de vivre des événements extraordinaires qui les plongeaient dans le cours tumultueux de l'histoire.
D'autant qu'il s'agissait pour les contemporains, plus ou moins consciemment, de combler les vides causés par le conflit dans les sources archivistiques. L'effondrement de la France, en effet, eut tôt fait de mettre en péril la mémoire de la nation et la conservation de la documentation officielle, bientôt placée sous la main de l'occupant. Le sort des services d'archives français au cours de l'année 1940 et pendant la guerre n'a pas encore fait l'objet d'études d'ensemble, malgré les travaux récents sur les spoliations nazies.
Les mesures de protection mises en place avant guerre, les conséquences des combats sur l'intégrité des fonds, les réorganisations dues à l'Etat français ainsi que les mécanismes des saisies allemandes sont ici présentées dans des contributions qui s'ouvrent au patrimoine dans sa définition la plus large. Parmi toutes les sources relatives à l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, le témoignage s'est massivement imposé aux historiens aussi bien qu'au grand public.
Est ici analysée la manière dont les témoignages ont été collectés et utilisés, de façon parfois exclusive. Les rapports entre archives, témoignages et histoire sont complexes : si les archives, au-delà de leur valeur de documentation historique, sont un témoignage du passé, si les témoignages, écrits ou oraux, gagnent le statut d'archives tout en appartenant à une catégorie d'archives bien spécifique, les archivistes se font parfois témoins, et les témoins historiens.
Enfin, le témoignage déborde de plus en plus largement du champ historique pour envahir toute notre société : il constitue à tous égards un objet d'études autant qu'une source historique. En coédition avec le Service historique de la Défense.
L'expérience de la guerre est, de manière générale, propice à l'expression de témoignages individuels. Il n'est donc pas étonnant de constater le très grand nombre de combattants de la Drôle de guerre et de la campagne de 1940, ou de civils pris dans la tourmente de la défaite, qui prirent la plume pour livrer leur vision de la guerre, encouragés par la conviction de vivre des événements extraordinaires qui les plongeaient dans le cours tumultueux de l'histoire.
D'autant qu'il s'agissait pour les contemporains, plus ou moins consciemment, de combler les vides causés par le conflit dans les sources archivistiques. L'effondrement de la France, en effet, eut tôt fait de mettre en péril la mémoire de la nation et la conservation de la documentation officielle, bientôt placée sous la main de l'occupant. Le sort des services d'archives français au cours de l'année 1940 et pendant la guerre n'a pas encore fait l'objet d'études d'ensemble, malgré les travaux récents sur les spoliations nazies.
Les mesures de protection mises en place avant guerre, les conséquences des combats sur l'intégrité des fonds, les réorganisations dues à l'Etat français ainsi que les mécanismes des saisies allemandes sont ici présentées dans des contributions qui s'ouvrent au patrimoine dans sa définition la plus large. Parmi toutes les sources relatives à l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, le témoignage s'est massivement imposé aux historiens aussi bien qu'au grand public.
Est ici analysée la manière dont les témoignages ont été collectés et utilisés, de façon parfois exclusive. Les rapports entre archives, témoignages et histoire sont complexes : si les archives, au-delà de leur valeur de documentation historique, sont un témoignage du passé, si les témoignages, écrits ou oraux, gagnent le statut d'archives tout en appartenant à une catégorie d'archives bien spécifique, les archivistes se font parfois témoins, et les témoins historiens.
Enfin, le témoignage déborde de plus en plus largement du champ historique pour envahir toute notre société : il constitue à tous égards un objet d'études autant qu'une source historique. En coédition avec le Service historique de la Défense.