125 ans avec un "patro" de banlieue. La Saint-Georges d'Argenteuil (1884-2009)

Par : Claude Piard

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  • Nombre de pages93
  • PrésentationBroché
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-296-07636-5
  • EAN9782296076365
  • Date de parution01/01/2009
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dès les dernières années du XVIIIème les premiers patronages voient le jour au sein de divers ordres religieux à vocation sociale ou enseignante ; cependant les patronages paroissiaux ne se développent que cent ans plus tard avec l'arrivée des Républicains au pouvoir après les élections de 1877 et 1879 et le développement du catholicisme social. Soutenus par le haut-clergé, la part des activités physiques y prend alors une telle importance qu'ils sont un moteur de l'essor de la gymnastique et de la naissance du sport en France. L'histoire de la Saint-Georges en est une bonne illustration. La naissance du sport dans l'ex-Seine-et-Oise est contemporaine de celle du Stade Français et du Racing Club de France et c'est bien en cette année 1883 qu'un groupe de modestes concitoyens et ardents patriotes - tous membres de la loge maçonnique - y fonde une société de gymnastique et d'instruction militaire : La Fraternelle Union. Et dès l'année suivante deux vicaires de la Basilique Saint-Denys y répondent par la création d'un des tout premiers patronages paroissiaux de l'évêché de Versailles. Celui-ci, avec des fortunes diverses, deviendra un des plus grands clubs sportifs de l'ex-Seine-et-Oise et restera le fondement même de la paroisse jusqu'au milieu des années 1960. Après la crise de l'Eglise de France il s'est transformé en une association sportive et culturelle particulièrement active tant sur sa commune qu'au sein de la Fédération Sportive et Culturelle de France à laquelle il reste majoritairement attaché. A travers cette histoire locale, c'est à la fois une page de l'histoire du sport et du catholicisme français que vous êtes invité à tourner.
Dès les dernières années du XVIIIème les premiers patronages voient le jour au sein de divers ordres religieux à vocation sociale ou enseignante ; cependant les patronages paroissiaux ne se développent que cent ans plus tard avec l'arrivée des Républicains au pouvoir après les élections de 1877 et 1879 et le développement du catholicisme social. Soutenus par le haut-clergé, la part des activités physiques y prend alors une telle importance qu'ils sont un moteur de l'essor de la gymnastique et de la naissance du sport en France. L'histoire de la Saint-Georges en est une bonne illustration. La naissance du sport dans l'ex-Seine-et-Oise est contemporaine de celle du Stade Français et du Racing Club de France et c'est bien en cette année 1883 qu'un groupe de modestes concitoyens et ardents patriotes - tous membres de la loge maçonnique - y fonde une société de gymnastique et d'instruction militaire : La Fraternelle Union. Et dès l'année suivante deux vicaires de la Basilique Saint-Denys y répondent par la création d'un des tout premiers patronages paroissiaux de l'évêché de Versailles. Celui-ci, avec des fortunes diverses, deviendra un des plus grands clubs sportifs de l'ex-Seine-et-Oise et restera le fondement même de la paroisse jusqu'au milieu des années 1960. Après la crise de l'Eglise de France il s'est transformé en une association sportive et culturelle particulièrement active tant sur sa commune qu'au sein de la Fédération Sportive et Culturelle de France à laquelle il reste majoritairement attaché. A travers cette histoire locale, c'est à la fois une page de l'histoire du sport et du catholicisme français que vous êtes invité à tourner.