Socrate, le sorcier

Par : Nicolas Grimaldi

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  • Nombre de pages123
  • PrésentationBroché
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-13-054226-3
  • EAN9782130542261
  • Date de parution10/09/2004
  • CollectionPerspectives critiques
  • ÉditeurPUF

Résumé

Socrate est le premier des philosophes. Faisant du langage l'unique fondement de sa logique et de sa logique l'unique fondement de sa doctrine, il développe une nouvelle conception de la vertu, de la connaissance, de l'âme, et de sa destinée future. Mais en même temps, tous ses familiers en témoignent, Socrate était un sorcier. Comme le chaman dont Lévi-Strauss décrit l'efficacité symbolique, sa parole était guérisseuse.
" Comme il nous a guéris ! " s'émerveille Phédon. Suivant pas à pas le développement de l'argumentation socratique, cet essai tente de répondre à trois questions. 1) De quel mal l'âme souffre-t-elle dont la philosophie puisse espérer la guérir ? 2) Comment la logique peut-elle cicatriser la blessure de la négativité et remédier à l'originaire mélancolie ? 3) Socrate croyait-il à la vérité de ce qu'il enseignait ? En ayant placé tous ses espoirs dans sa doctrine de la vérité, n'avait-il pas fait de cette doctrine qu'une logique de l'espérance ? Nietzsche accusait Socrate d'avoir inventé la logique comme un analgésique pour assoupir l'esprit tragique des Grecs.
Mais en décrivant l'échec comme originaire et le malheur comme irrémédiable la dernière philosophie de Platon ne fait-elle pas de la tragédie l'expérience même de la pensée ? S'il était vrai que Socrate eût été quelque chaman, la philosophie pourrait-elle n'avoir été que la longue psychanalyse de l'Occident ?
Socrate est le premier des philosophes. Faisant du langage l'unique fondement de sa logique et de sa logique l'unique fondement de sa doctrine, il développe une nouvelle conception de la vertu, de la connaissance, de l'âme, et de sa destinée future. Mais en même temps, tous ses familiers en témoignent, Socrate était un sorcier. Comme le chaman dont Lévi-Strauss décrit l'efficacité symbolique, sa parole était guérisseuse.
" Comme il nous a guéris ! " s'émerveille Phédon. Suivant pas à pas le développement de l'argumentation socratique, cet essai tente de répondre à trois questions. 1) De quel mal l'âme souffre-t-elle dont la philosophie puisse espérer la guérir ? 2) Comment la logique peut-elle cicatriser la blessure de la négativité et remédier à l'originaire mélancolie ? 3) Socrate croyait-il à la vérité de ce qu'il enseignait ? En ayant placé tous ses espoirs dans sa doctrine de la vérité, n'avait-il pas fait de cette doctrine qu'une logique de l'espérance ? Nietzsche accusait Socrate d'avoir inventé la logique comme un analgésique pour assoupir l'esprit tragique des Grecs.
Mais en décrivant l'échec comme originaire et le malheur comme irrémédiable la dernière philosophie de Platon ne fait-elle pas de la tragédie l'expérience même de la pensée ? S'il était vrai que Socrate eût été quelque chaman, la philosophie pourrait-elle n'avoir été que la longue psychanalyse de l'Occident ?
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