Qu'est-ce qu'une société ethnique ?. Ethnicité et racisme dans les sociétés européennes d'immigration
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- Nombre de pages346
- PrésentationBroché
- Poids0.41 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
- ISBN2-13-054467-3
- EAN9782130544678
- Date de parution09/07/2004
- CollectionSociologie d'aujourd'hui
- ÉditeurPUF
Résumé
Les sociétés européennes se révèlent de plus en plus hétérogènes et cosmopolites, démographiquement et culturellement transformées par les flux migratoires que la mondialisation intensifie. Ce sont en réalité les sources et les modalités du peuplement européen qui connaissent une profonde mutation. La trame de la société en est affectée et les tensions sociales qui en résultent sont visibles. Elles ne disparaîtront pas spontanément.
Or, s'il s'agit d'intervenir avec plus de lucidité dans des situations et des luttes qui s'imposent par leur urgence, de quelles catégories d'analyse disposons-nous pour penser le devenir des rapports sociaux parmi les plus caractéristiques de cette transition sociale ? La thèse développée dans ce livre est celle-ci : pour comprendre le devenir de ces sociétés, il faut résolument recourir à la notion de société ethnique.
Même si cela déplaît à beaucoup qui n'y voient d'abord qu'une atteinte à leur modernité et une concession à ce qu'ils appellent la " peste communautaire ". Car, d'une part, on ne peut plus intellectuellement s'en remettre au seul discours antiraciste. Et il y a, d'autre part, des motifs suffisants pour revisiter la notion d'ethnicité. On peut y discerner tout autre chose qu'un archaïsme culturel rétif au compromis : l'un des fruits paradoxaux de l'hyper-modernité des sociétés européennes elles-mêmes, où vient à s'imposer le défi d'organiser socialement les différences massivement co-présentes sur un même territoire.
Sur la base de nombreuses observations empiriques, mais en réinterrogeant aussi la théorie sociologique de l'action et le rôle qu'elle confère aux pratiques symboliques, l'auteur propose un cadre de pensée qui donne sa place à la " conscience ethnique ". Il permet ainsi de mieux saisir comment se pose désormais à notre société la question des identités et des appartenances culturelles.
Or, s'il s'agit d'intervenir avec plus de lucidité dans des situations et des luttes qui s'imposent par leur urgence, de quelles catégories d'analyse disposons-nous pour penser le devenir des rapports sociaux parmi les plus caractéristiques de cette transition sociale ? La thèse développée dans ce livre est celle-ci : pour comprendre le devenir de ces sociétés, il faut résolument recourir à la notion de société ethnique.
Même si cela déplaît à beaucoup qui n'y voient d'abord qu'une atteinte à leur modernité et une concession à ce qu'ils appellent la " peste communautaire ". Car, d'une part, on ne peut plus intellectuellement s'en remettre au seul discours antiraciste. Et il y a, d'autre part, des motifs suffisants pour revisiter la notion d'ethnicité. On peut y discerner tout autre chose qu'un archaïsme culturel rétif au compromis : l'un des fruits paradoxaux de l'hyper-modernité des sociétés européennes elles-mêmes, où vient à s'imposer le défi d'organiser socialement les différences massivement co-présentes sur un même territoire.
Sur la base de nombreuses observations empiriques, mais en réinterrogeant aussi la théorie sociologique de l'action et le rôle qu'elle confère aux pratiques symboliques, l'auteur propose un cadre de pensée qui donne sa place à la " conscience ethnique ". Il permet ainsi de mieux saisir comment se pose désormais à notre société la question des identités et des appartenances culturelles.
Les sociétés européennes se révèlent de plus en plus hétérogènes et cosmopolites, démographiquement et culturellement transformées par les flux migratoires que la mondialisation intensifie. Ce sont en réalité les sources et les modalités du peuplement européen qui connaissent une profonde mutation. La trame de la société en est affectée et les tensions sociales qui en résultent sont visibles. Elles ne disparaîtront pas spontanément.
Or, s'il s'agit d'intervenir avec plus de lucidité dans des situations et des luttes qui s'imposent par leur urgence, de quelles catégories d'analyse disposons-nous pour penser le devenir des rapports sociaux parmi les plus caractéristiques de cette transition sociale ? La thèse développée dans ce livre est celle-ci : pour comprendre le devenir de ces sociétés, il faut résolument recourir à la notion de société ethnique.
Même si cela déplaît à beaucoup qui n'y voient d'abord qu'une atteinte à leur modernité et une concession à ce qu'ils appellent la " peste communautaire ". Car, d'une part, on ne peut plus intellectuellement s'en remettre au seul discours antiraciste. Et il y a, d'autre part, des motifs suffisants pour revisiter la notion d'ethnicité. On peut y discerner tout autre chose qu'un archaïsme culturel rétif au compromis : l'un des fruits paradoxaux de l'hyper-modernité des sociétés européennes elles-mêmes, où vient à s'imposer le défi d'organiser socialement les différences massivement co-présentes sur un même territoire.
Sur la base de nombreuses observations empiriques, mais en réinterrogeant aussi la théorie sociologique de l'action et le rôle qu'elle confère aux pratiques symboliques, l'auteur propose un cadre de pensée qui donne sa place à la " conscience ethnique ". Il permet ainsi de mieux saisir comment se pose désormais à notre société la question des identités et des appartenances culturelles.
Or, s'il s'agit d'intervenir avec plus de lucidité dans des situations et des luttes qui s'imposent par leur urgence, de quelles catégories d'analyse disposons-nous pour penser le devenir des rapports sociaux parmi les plus caractéristiques de cette transition sociale ? La thèse développée dans ce livre est celle-ci : pour comprendre le devenir de ces sociétés, il faut résolument recourir à la notion de société ethnique.
Même si cela déplaît à beaucoup qui n'y voient d'abord qu'une atteinte à leur modernité et une concession à ce qu'ils appellent la " peste communautaire ". Car, d'une part, on ne peut plus intellectuellement s'en remettre au seul discours antiraciste. Et il y a, d'autre part, des motifs suffisants pour revisiter la notion d'ethnicité. On peut y discerner tout autre chose qu'un archaïsme culturel rétif au compromis : l'un des fruits paradoxaux de l'hyper-modernité des sociétés européennes elles-mêmes, où vient à s'imposer le défi d'organiser socialement les différences massivement co-présentes sur un même territoire.
Sur la base de nombreuses observations empiriques, mais en réinterrogeant aussi la théorie sociologique de l'action et le rôle qu'elle confère aux pratiques symboliques, l'auteur propose un cadre de pensée qui donne sa place à la " conscience ethnique ". Il permet ainsi de mieux saisir comment se pose désormais à notre société la question des identités et des appartenances culturelles.