Montaigne : scepticisme, métaphysique, théologie

Par : Vincent Carraud, Jean-Luc Marion

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  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • Poids0.375 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-13-052976-3
  • EAN9782130529767
  • Date de parution24/02/2004
  • CollectionEpiméthée
  • ÉditeurPUF

Résumé

Montaigne est un philosophe et un philosophe difficile. Un philosophe ce n'est pas parce que les Essais ne suivent pas un ordre systématique, qu'ils ne relèvent pas de l'histoire de la philosophie. Un philosophe difficile. Pourquoi, en effet, les Essais ont-ils été souvent laissés dans les marges inexploitées de l'histoire de la philosophie ? À cause d'une particularité, consciemment revendiquée, de leur auteur: pour comprendre Montaigne lui-même, sa propre situation philosophique nous impose de le comprendre immédiatement.
Il était donc urgent de s'appliquer à retrouver certains des contextes des Essais, en particulier l'arrière-fond scolastique, trop longtemps exclu des études montanistes. Mais aussi de leur appliquer un principe herméneutique, aussi simple qu'indiscutable en histoire de la philosophie : aller du plus clair au plus obscur, de ce qui est conceptuellement le mieux établi au plus problématique. En l'occurrence, aller du XVIIe siècle, singulièrement de Descartes, aux Essais : accéder au je de Montaigne à partir de l'ego cartésien et par différence avec lui ; plus encore, y accéder, avec et par-delà l'ego cartésien, à partir de l'ego transcendantal et de la réduction phénoménologique.
Bref, lire conceptuellement et philosophiquement un philosophe. Le présent volume réunit donc des études d'approches différentes et complémentaires. Il vise d'abord à rapprocher Montaigne de ses lectures antiques - y compris celles dont on ne soupçonne pas ordinairement que Montaigne les a faites. Il entend ensuite confronter les Essais à la scolastique - le Dieu de Montaigne n'est peut-être pas si éloigné qu'on l'a cru du Dieu de certains Nominalistes, voire du Dieu cartésien, libre créateur des vérités éternelles.
En résulte une détermination nouvelle du scepticisme de Montaigne, qui permet de mieux mesurer son irréductibilité à ses modèles antiques. Enfin, il s'interroge sur la pertinence actuelle de l'attitude philosophique de Montaigne, en le faisant dialoguer avec d'autres philosophes qui ne furent pas ses contemporains, mais qui sont les nôtres, et sans lesquels il n'est pas aujourd'hui de philosophie - singulièrement la phénoménologie.
C'est en excédant les catégories dans lesquelles l'historiographie a voulu l'enfermer et les faux problèmes qu'elle ne cesse de lui poser, qu'un philosophe se révèle pleinement, Montaigne.
Montaigne est un philosophe et un philosophe difficile. Un philosophe ce n'est pas parce que les Essais ne suivent pas un ordre systématique, qu'ils ne relèvent pas de l'histoire de la philosophie. Un philosophe difficile. Pourquoi, en effet, les Essais ont-ils été souvent laissés dans les marges inexploitées de l'histoire de la philosophie ? À cause d'une particularité, consciemment revendiquée, de leur auteur: pour comprendre Montaigne lui-même, sa propre situation philosophique nous impose de le comprendre immédiatement.
Il était donc urgent de s'appliquer à retrouver certains des contextes des Essais, en particulier l'arrière-fond scolastique, trop longtemps exclu des études montanistes. Mais aussi de leur appliquer un principe herméneutique, aussi simple qu'indiscutable en histoire de la philosophie : aller du plus clair au plus obscur, de ce qui est conceptuellement le mieux établi au plus problématique. En l'occurrence, aller du XVIIe siècle, singulièrement de Descartes, aux Essais : accéder au je de Montaigne à partir de l'ego cartésien et par différence avec lui ; plus encore, y accéder, avec et par-delà l'ego cartésien, à partir de l'ego transcendantal et de la réduction phénoménologique.
Bref, lire conceptuellement et philosophiquement un philosophe. Le présent volume réunit donc des études d'approches différentes et complémentaires. Il vise d'abord à rapprocher Montaigne de ses lectures antiques - y compris celles dont on ne soupçonne pas ordinairement que Montaigne les a faites. Il entend ensuite confronter les Essais à la scolastique - le Dieu de Montaigne n'est peut-être pas si éloigné qu'on l'a cru du Dieu de certains Nominalistes, voire du Dieu cartésien, libre créateur des vérités éternelles.
En résulte une détermination nouvelle du scepticisme de Montaigne, qui permet de mieux mesurer son irréductibilité à ses modèles antiques. Enfin, il s'interroge sur la pertinence actuelle de l'attitude philosophique de Montaigne, en le faisant dialoguer avec d'autres philosophes qui ne furent pas ses contemporains, mais qui sont les nôtres, et sans lesquels il n'est pas aujourd'hui de philosophie - singulièrement la phénoménologie.
C'est en excédant les catégories dans lesquelles l'historiographie a voulu l'enfermer et les faux problèmes qu'elle ne cesse de lui poser, qu'un philosophe se révèle pleinement, Montaigne.
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