L'homme disloqué
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- Nombre de pages100
- PrésentationBroché
- Poids0.14 kg
- Dimensions13,3 cm × 19,9 cm × 1,0 cm
- ISBN2-13-051160-0
- EAN9782130511601
- Date de parution24/01/2001
- Collectionintervention philosophique
- ÉditeurPUF
Résumé
" Si rien ne change avant un demi-siècle, écrivait Flaubert, l'Europe languira dans de grandes ténèbres ". un semblable pressentiment en persuadait Baudelaire : " Le monde va finir ". Comme si le sentiment de quelque décadence était aussi constant qu'inévitable, Péguy le notait encore : " Tout ce que nous avons défendu recule de jour en jour devant une barbarie, devant une inculture croissante, devant l'envahissement de la corruption politique et sociale.
" hier encore, à l'occasion d'un tout banal changement de calendrier, historiens, sociologues, politologues, futurologues ne furent-ils pas sollicités de scruter dans ce qu'ils connaissent du passé ce qu'ils pourraient y voir du futur ? Or d'où vient que nous nous interrogions avec autant de perplexité sur l'humanité à venir, su ce n'est que nous doutions de nous y reconnaître ? D'où vient ce sentiment d'un hiatus entre ce qui nous précédait et ce qui déjà nous suit ? Cet essai s'interroge sur la crise de la conscience contemporaine.
Est-elle aussi illusoire que toujours, ou mieux fondée que jamais ? Dans un univers de toutes parts médiatisé par les sciences, administré, programmé, planifié et rationalisé par les techniques, la répudiation de la raison, la destitution de la vérité, la frénésie de l'immédiation ne dessinent-elles pas une nouvelle figure de l'homme ? Livré à toutes les médiations et n'aspirant qu'à l'immédiat, ne suivant aucune règle mais conditionné par toutes, calculant toutes choses et s'abandonnant aux plus incontrôlées, ; n'en est-il pas disloqué ?
" hier encore, à l'occasion d'un tout banal changement de calendrier, historiens, sociologues, politologues, futurologues ne furent-ils pas sollicités de scruter dans ce qu'ils connaissent du passé ce qu'ils pourraient y voir du futur ? Or d'où vient que nous nous interrogions avec autant de perplexité sur l'humanité à venir, su ce n'est que nous doutions de nous y reconnaître ? D'où vient ce sentiment d'un hiatus entre ce qui nous précédait et ce qui déjà nous suit ? Cet essai s'interroge sur la crise de la conscience contemporaine.
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" Si rien ne change avant un demi-siècle, écrivait Flaubert, l'Europe languira dans de grandes ténèbres ". un semblable pressentiment en persuadait Baudelaire : " Le monde va finir ". Comme si le sentiment de quelque décadence était aussi constant qu'inévitable, Péguy le notait encore : " Tout ce que nous avons défendu recule de jour en jour devant une barbarie, devant une inculture croissante, devant l'envahissement de la corruption politique et sociale.
" hier encore, à l'occasion d'un tout banal changement de calendrier, historiens, sociologues, politologues, futurologues ne furent-ils pas sollicités de scruter dans ce qu'ils connaissent du passé ce qu'ils pourraient y voir du futur ? Or d'où vient que nous nous interrogions avec autant de perplexité sur l'humanité à venir, su ce n'est que nous doutions de nous y reconnaître ? D'où vient ce sentiment d'un hiatus entre ce qui nous précédait et ce qui déjà nous suit ? Cet essai s'interroge sur la crise de la conscience contemporaine.
Est-elle aussi illusoire que toujours, ou mieux fondée que jamais ? Dans un univers de toutes parts médiatisé par les sciences, administré, programmé, planifié et rationalisé par les techniques, la répudiation de la raison, la destitution de la vérité, la frénésie de l'immédiation ne dessinent-elles pas une nouvelle figure de l'homme ? Livré à toutes les médiations et n'aspirant qu'à l'immédiat, ne suivant aucune règle mais conditionné par toutes, calculant toutes choses et s'abandonnant aux plus incontrôlées, ; n'en est-il pas disloqué ?
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Est-elle aussi illusoire que toujours, ou mieux fondée que jamais ? Dans un univers de toutes parts médiatisé par les sciences, administré, programmé, planifié et rationalisé par les techniques, la répudiation de la raison, la destitution de la vérité, la frénésie de l'immédiation ne dessinent-elles pas une nouvelle figure de l'homme ? Livré à toutes les médiations et n'aspirant qu'à l'immédiat, ne suivant aucune règle mais conditionné par toutes, calculant toutes choses et s'abandonnant aux plus incontrôlées, ; n'en est-il pas disloqué ?