Histoire des peuples d'Europe centrale

Par : Georges Castellan

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  • Nombre de pages530
  • PrésentationRelié
  • Poids0.8 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-213-59301-9
  • EAN9782213593012
  • Date de parution01/12/1994
  • ÉditeurFayard

Résumé

Les peuples de l'Europe centrale ont partagé tous les grands moments de l'aventure européenne - féodalité, Réforme et Renaissance, Lumières, révolution libérale et capitalisme. Cet ouvrage voudrait fournir les points de repère de leur histoire millénaire. Une histoire riche en bouleversements politiques - des Habsbourg aux Ottomans, l'Europe centrale fut souvent dominée par des dynasties étrangères - et marquée par deux siècles de luttes religieuses.
Une histoire que l'on ne peut envisager dans une optique nationale et qu'il faut replacer dans un contexte plus large : les Polonais ne sont devenus une nation qu'après avoir vu disparaître leur État en 1795, tandis que les Tchèques n'ont pris conscience de leur spécificité qu'en rejetant une culture allemande qui les avait dominés pendant dix siècles. Ce n'est en effet qu'au lendemain de la Première Guerre mondiale que furent créés de nouveaux États dits " nationaux ".
Mais les vainqueurs ne purent faire coïncider les États et les nations : la Tchécoslovaquie était multinationale, la Pologne comptait 33 % d'allogènes, et la Hongrie vaincue avait deux millions de Magyars à l'extérieur de ses frontières. Les démocraties formelles qui avaient été instaurées à Budapest, à Varsovie, à Vienne débouchèrent rapidement sur des dictatures. Seule la Tchécoslovaquie se révéla fidèle aux démocraties occidentales, qui l'abandonnèrent aux appétits du IIIe Reich.
Le rêve fou de Hitler de construire un " espace vital " pour le peuple allemand entraîna tous les peuples d'Europe centrale dans la Seconde Guerre mondiale. Le sort des armes offrit les peuples " libérés " à la volonté de Staline qui allait faire de l'Europe centrale un glacis de l'URSS. Le réveil des revendications nationales, conjugué au marasme économique des démocraties populaires, conduisit en 1989 aux " révolutions de velours ", sonnant le glas des pouvoirs marxistes.
Les peuples de l'Europe centrale ont partagé tous les grands moments de l'aventure européenne - féodalité, Réforme et Renaissance, Lumières, révolution libérale et capitalisme. Cet ouvrage voudrait fournir les points de repère de leur histoire millénaire. Une histoire riche en bouleversements politiques - des Habsbourg aux Ottomans, l'Europe centrale fut souvent dominée par des dynasties étrangères - et marquée par deux siècles de luttes religieuses.
Une histoire que l'on ne peut envisager dans une optique nationale et qu'il faut replacer dans un contexte plus large : les Polonais ne sont devenus une nation qu'après avoir vu disparaître leur État en 1795, tandis que les Tchèques n'ont pris conscience de leur spécificité qu'en rejetant une culture allemande qui les avait dominés pendant dix siècles. Ce n'est en effet qu'au lendemain de la Première Guerre mondiale que furent créés de nouveaux États dits " nationaux ".
Mais les vainqueurs ne purent faire coïncider les États et les nations : la Tchécoslovaquie était multinationale, la Pologne comptait 33 % d'allogènes, et la Hongrie vaincue avait deux millions de Magyars à l'extérieur de ses frontières. Les démocraties formelles qui avaient été instaurées à Budapest, à Varsovie, à Vienne débouchèrent rapidement sur des dictatures. Seule la Tchécoslovaquie se révéla fidèle aux démocraties occidentales, qui l'abandonnèrent aux appétits du IIIe Reich.
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