Une belle-mère

Par : Hector Malot
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-38442-447-4
  • EAN9782384424474
  • Date de parution11/02/2025
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurLa Gibecière à Mots

Résumé

Hector Malot (1830-1907) "La mode exige qu'on parte en voyage le jour où l'on se marie. Ceux qui les premiers ont adopté cet usage avaient probablement pour but d'échapper aux plaisanteries gauloises de quelques parents peu discrets ; mais, la bégueulerie du siècle aidant, ce qui était tout d'abord l'exception est devenu la règle : aujourd'hui il n'y a que les gens du commun qui osent être heureux chez eux.
En mariant leurs enfants, madame Daliphare et madame Nélis s'étaient donc rencontrées sur ce point que Juliette et Adolphe devaient partir en voyage. Il n'y avait point eu discussion à ce sujet, tant la chose paraissait naturelle aux deux mères ; les plaisanteries des amis ou des parents n'étaient pas à craindre, mais les convenances étaient à respecter. De leur côté, Adolphe et Juliette n'avaient mis aucune opposition à cet arrangement.
Adolphe, parce qu'il était impatient d'avoir tout à lui celle qu'il aimait et que le voyage devait lui assurer un long tête-à-tête. Juliette, parce qu'elle ne résistait à rien depuis qu'elle avait consenti à se marier. Elle considérait, en effet, qu'en donnant son consentement elle s'était engagée d'avance à accepter tout ce qu'on exigeait d'elle, et, bien que ce voyage ne fût pas pour lui plaire par toutes sortes de raisons, elle n'avait pas voulu le repousser.
Il convenait à sa mère, à sa belle-mère, à son mari : il devait lui convenir aussi. Les explications qu'elle aurait pu apporter à l'appui de son refus étaient si vagues et même si bizarres, qu'elle n'eût pas voulu les formuler devant tout le monde : on l'aurait accusée d'originalité, on ne l'aurait sans doute pas comprise. Elle avait donc accueilli sans aucune résistance l'idée d'un voyage en Suisse.
Après tout, pourquoi pas ? elle ne connaissait point la Suisse. Autant voyager que rester à Paris ; autant aller en Suisse qu'ailleurs." Suite de "Le mariage de Juliette". Si Madame Daliphare a accepté que son fils Adolphe épouse Juliette, il n'est pas question, pour elle, d'abandonner la mainmise qu'elle exerce sur lui. Elle a même l'intention de l'étendre sur le couple...
Hector Malot (1830-1907) "La mode exige qu'on parte en voyage le jour où l'on se marie. Ceux qui les premiers ont adopté cet usage avaient probablement pour but d'échapper aux plaisanteries gauloises de quelques parents peu discrets ; mais, la bégueulerie du siècle aidant, ce qui était tout d'abord l'exception est devenu la règle : aujourd'hui il n'y a que les gens du commun qui osent être heureux chez eux.
En mariant leurs enfants, madame Daliphare et madame Nélis s'étaient donc rencontrées sur ce point que Juliette et Adolphe devaient partir en voyage. Il n'y avait point eu discussion à ce sujet, tant la chose paraissait naturelle aux deux mères ; les plaisanteries des amis ou des parents n'étaient pas à craindre, mais les convenances étaient à respecter. De leur côté, Adolphe et Juliette n'avaient mis aucune opposition à cet arrangement.
Adolphe, parce qu'il était impatient d'avoir tout à lui celle qu'il aimait et que le voyage devait lui assurer un long tête-à-tête. Juliette, parce qu'elle ne résistait à rien depuis qu'elle avait consenti à se marier. Elle considérait, en effet, qu'en donnant son consentement elle s'était engagée d'avance à accepter tout ce qu'on exigeait d'elle, et, bien que ce voyage ne fût pas pour lui plaire par toutes sortes de raisons, elle n'avait pas voulu le repousser.
Il convenait à sa mère, à sa belle-mère, à son mari : il devait lui convenir aussi. Les explications qu'elle aurait pu apporter à l'appui de son refus étaient si vagues et même si bizarres, qu'elle n'eût pas voulu les formuler devant tout le monde : on l'aurait accusée d'originalité, on ne l'aurait sans doute pas comprise. Elle avait donc accueilli sans aucune résistance l'idée d'un voyage en Suisse.
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