Un fascisme roumain. Histoire de la Garde de fer

Par : Traian Sandu

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  • Nombre de pages519
  • FormatePub
  • ISBN978-2-262-04754-2
  • EAN9782262047542
  • Date de parution27/03/2014
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurPerrin

Résumé

Le troisième fascisme dans l'Europe de l'entre-deux-guerres, juste après le nazisme et le fascisme italien. Une réalité méconnue. Le fer de lance de ce fascisme porte le nom d'une organisation de masse dite la légion de l'Archange Michel. Créée en 1927, elle est aussi connue sous la dénomination de sa première façade politique, la Garde de fer. Ce mouvement légionnaire incarne un fascisme apparemment atypique à visage chrétien et rural, là où ses congénères de pays plus industrialisés et urbanisés sont païens et athées, et compte à son registre l'assassinat de deux Premiers ministres, l'embrigadement d'une grande partie du monde estudiantin - dont la fraction la plus brillante des jeunes intellectuels spiritualistes comme Mircea Eliade ou brutalement modernistes comme le jeune Cioran -, la mise en place d'une véritable contre-société au sein de ses " nids " et enfin, en 1937, le plus beau succès électoral d'un parti fasciste après ceux du NSDAP en 1932, avant l'assassinat sur ordre du roi Carol II du Capitan Corneliu Codreanu, le fondateur et l'âme de la Garde de fer.
L'influence de son idéologie sur la politique antisémite du maréchal Antonescu durant la guerre, sur le national-communisme de Ceausescu et sur le populisme contemporain est frappante.
Le troisième fascisme dans l'Europe de l'entre-deux-guerres, juste après le nazisme et le fascisme italien. Une réalité méconnue. Le fer de lance de ce fascisme porte le nom d'une organisation de masse dite la légion de l'Archange Michel. Créée en 1927, elle est aussi connue sous la dénomination de sa première façade politique, la Garde de fer. Ce mouvement légionnaire incarne un fascisme apparemment atypique à visage chrétien et rural, là où ses congénères de pays plus industrialisés et urbanisés sont païens et athées, et compte à son registre l'assassinat de deux Premiers ministres, l'embrigadement d'une grande partie du monde estudiantin - dont la fraction la plus brillante des jeunes intellectuels spiritualistes comme Mircea Eliade ou brutalement modernistes comme le jeune Cioran -, la mise en place d'une véritable contre-société au sein de ses " nids " et enfin, en 1937, le plus beau succès électoral d'un parti fasciste après ceux du NSDAP en 1932, avant l'assassinat sur ordre du roi Carol II du Capitan Corneliu Codreanu, le fondateur et l'âme de la Garde de fer.
L'influence de son idéologie sur la politique antisémite du maréchal Antonescu durant la guerre, sur le national-communisme de Ceausescu et sur le populisme contemporain est frappante.