Un centimètre, pas plus. Nouvelles autobiographiques

Par : Michel Vanvaerenbergh
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  • FormatePub
  • ISBN978-2-87586-019-4
  • EAN9782875860194
  • Date de parution22/10/2014
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurKer

Résumé

Perte de contrôle au-dessus des Etats-Unis Un décollage de Chicago permet de se rendre compte qu'une série de facteurs a priori anodins peut amener à frôler la catastrophe lorsqu'ils se cumulent. Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de pilote A PROPOS DE L'AUTEUR :  En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d'ingénieur industriel avant d'intégrer l'école d'aviation civile à Bruxelles.
Pendant près de trente ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation de l'administration de l'aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se décline sous forme de 14 nouvelles. EXTRAIT :  Nous sommes au cour de l'été 1986 et depuis deux ans, vous le savez, je suis devenu copilote sur le fleuron de la compagnie, le Boeing 747, le Jumbo.
Je vole avec un commandant que j'apprécie beaucoup, Jacques B. et un mécanicien que j'aime moins. C'est un jeune qui a beaucoup d'ambition, se voit déjà chef mécanicien et surtout, sait tout mieux que tout le monde. Je ne vais pas lui jeter la pierre, j'ai dû lui ressembler il y a quelques années. Jacques a eu un accident, de moto ou de voiture, je ne me souviens plus et, bien que le « médical » l'ait déclaré bon pour le vol, il souffre encore des jambes.
Tout fonctionne, mais il a mal. Pour un avion, le poids maximum autorisé au décollage dépend de beaucoup de paramètres. Certains sont atmosphériques : la température, la pression, le vent. D'autres sont topographiques : la longueur de piste disponible, sa déclivité et les obstacles situés au-delà de la piste, dans un rayon de plusieurs kilomètres. Même si c'est théoriquement possible, dans la pratique, un pilote ne peut pas tenir compte de tous ces paramètres.
Il ne connaît pas, pour chaque piste, tous les obstacles à prendre en compte, d'autant plus que ces obstacles, éventuellement mobiles, comme des grues, varient en hauteur et en position. Et même s'il les connaissait, le temps passé à calculer et les risques d'erreurs seraient énormes. Toute compagnie sérieuse dispose donc d'un département performance qui calcule, pour chaque piste, en fonction des dernières informations aériennes disponibles - les notams - le poids maximum autorisé.
Les résultats de ces calculs sont rassemblés dans un « livre des poids », le weight book, régulièrement remis à jour et qui se trouve à bord de l'avion. Le pilote corrige le poids trouvé dans le weight book en fonction des paramètres atmosphériques : température, vent, pression. C'est dire que la longueur de piste n'est pas, à elle seule, un élément déterminant. Rappelez-vous, à Varsovie, vous avez fait la connaissance du directeur du département performance.
Perte de contrôle au-dessus des Etats-Unis Un décollage de Chicago permet de se rendre compte qu'une série de facteurs a priori anodins peut amener à frôler la catastrophe lorsqu'ils se cumulent. Michel Vanvaerenbergh nous invite à embarquer dans ce recueil de nouvelles autobiographiques, glissant quelques anecdotes personnelles de sa carrière de pilote A PROPOS DE L'AUTEUR :  En 1948, Michel Vanvaerenbergh poursuit des études d'ingénieur industriel avant d'intégrer l'école d'aviation civile à Bruxelles.
Pendant près de trente ans, il pilotera des Boeing pour le compte de la Sabena, la compagnie aérienne nationale belge. Devenu instructeur en vol, il donnera cours de navigation aérienne et maritime dans diverses écoles et rédigera le cours de navigation de l'administration de l'aéronautique. Son livre, Souvenirs sans gloire, se décline sous forme de 14 nouvelles. EXTRAIT :  Nous sommes au cour de l'été 1986 et depuis deux ans, vous le savez, je suis devenu copilote sur le fleuron de la compagnie, le Boeing 747, le Jumbo.
Je vole avec un commandant que j'apprécie beaucoup, Jacques B. et un mécanicien que j'aime moins. C'est un jeune qui a beaucoup d'ambition, se voit déjà chef mécanicien et surtout, sait tout mieux que tout le monde. Je ne vais pas lui jeter la pierre, j'ai dû lui ressembler il y a quelques années. Jacques a eu un accident, de moto ou de voiture, je ne me souviens plus et, bien que le « médical » l'ait déclaré bon pour le vol, il souffre encore des jambes.
Tout fonctionne, mais il a mal. Pour un avion, le poids maximum autorisé au décollage dépend de beaucoup de paramètres. Certains sont atmosphériques : la température, la pression, le vent. D'autres sont topographiques : la longueur de piste disponible, sa déclivité et les obstacles situés au-delà de la piste, dans un rayon de plusieurs kilomètres. Même si c'est théoriquement possible, dans la pratique, un pilote ne peut pas tenir compte de tous ces paramètres.
Il ne connaît pas, pour chaque piste, tous les obstacles à prendre en compte, d'autant plus que ces obstacles, éventuellement mobiles, comme des grues, varient en hauteur et en position. Et même s'il les connaissait, le temps passé à calculer et les risques d'erreurs seraient énormes. Toute compagnie sérieuse dispose donc d'un département performance qui calcule, pour chaque piste, en fonction des dernières informations aériennes disponibles - les notams - le poids maximum autorisé.
Les résultats de ces calculs sont rassemblés dans un « livre des poids », le weight book, régulièrement remis à jour et qui se trouve à bord de l'avion. Le pilote corrige le poids trouvé dans le weight book en fonction des paramètres atmosphériques : température, vent, pression. C'est dire que la longueur de piste n'est pas, à elle seule, un élément déterminant. Rappelez-vous, à Varsovie, vous avez fait la connaissance du directeur du département performance.