Qu'est-ce qu'une crise ?

Par : R Sinding

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  • Nombre de pages224
  • FormatePub
  • ISBN2-13-067756-8
  • EAN9782130677567
  • Date de parution01/01/1981
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille266 Ko
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

La notion originellement médicale de crise est devenue le corrélatif de la notion de modernité, en ce sens que le monde moderne est en crise, qu'il est moderne par la crise des fondements métaphysiques qui le faisaient ancien et, qu'enfin, cette crise de la métaphysique appelle des philosophes modernes, praticiens du jugement entendu comme diagnostic. S'il est métaphysique, au sens que les positivistes donnent à ce mot, de parler de crise en général (qu'est-ce qu'une crise ?), c'est parce que toute crise est crise de la métaphysique, y compris dans ces domaines dits positifs que sont, par exemple, les sciences, les systèmes économiques, la santé, les régimes sociaux et politiques, etc.
Le méta-physique étant étymologiquement au-delà de la nature, il n'y a de crise que du sur-naturel. La maladie que le philosophe moderne diagnostique dans la crise, est de civilisation et non de nature. Le projet clinique de se pencher sur le chevet de la civilisation définit la modernité. Quand ce projet devient celui d'une civilisation : la nôtre, il faut alors qualifier celle-ci de moderne et la caractériser par l'importance de la place qu'occupe et du rôle que joue la crise.
La notion originellement médicale de crise est devenue le corrélatif de la notion de modernité, en ce sens que le monde moderne est en crise, qu'il est moderne par la crise des fondements métaphysiques qui le faisaient ancien et, qu'enfin, cette crise de la métaphysique appelle des philosophes modernes, praticiens du jugement entendu comme diagnostic. S'il est métaphysique, au sens que les positivistes donnent à ce mot, de parler de crise en général (qu'est-ce qu'une crise ?), c'est parce que toute crise est crise de la métaphysique, y compris dans ces domaines dits positifs que sont, par exemple, les sciences, les systèmes économiques, la santé, les régimes sociaux et politiques, etc.
Le méta-physique étant étymologiquement au-delà de la nature, il n'y a de crise que du sur-naturel. La maladie que le philosophe moderne diagnostique dans la crise, est de civilisation et non de nature. Le projet clinique de se pencher sur le chevet de la civilisation définit la modernité. Quand ce projet devient celui d'une civilisation : la nôtre, il faut alors qualifier celle-ci de moderne et la caractériser par l'importance de la place qu'occupe et du rôle que joue la crise.
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