Protection sociale : le savant et la politique
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- Nombre de pages326
- FormatePub
- ISBN978-2-7071-9940-9
- EAN9782707199409
- Date de parution01/02/2018
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille2 Mo
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
En France, le sociologue est volontiers considéré comme un expert des problèmes sociaux, mais un regard critique porté sur les actions concrètes de protection sociale le qualifie aussitôt de " sociologue d'État ". Signe parmi d'autres de l'ambiguïté qui s'est installée dans le rapport entre expertise scientifique et décision politique, entre État social en action et science en devenir, et dont cet ouvrage collectif entend explorer la grande variété de manifestations.
Les sociologues sont souvent vus comme des spécialistes des " problèmes sociaux " et les critiques qu'ils portent sur les institutions qui mettent en ouvre la protection sociale les exposent à être considérés comme des " sociologues d'État ".
L'expression est significative d'une manière française de poser la question de l'utilité des sciences sociales - contester ou servir - et porte l'empreinte de la double entreprise durkheimienne de fondation de la sociologie et de promotion d'une certaine conception de l'État social. Mais cette tradition et cette vision hexagonales sont loin d'être les seules qui colorent les relations ambivalentes entre chercheurs et décideurs politiques.
Les débats autour de la neutralité axiologique, toujours renaissants, en témoignent. Quelles intelligences - effets de connaissance, d'intelligibilité ou de vérité - attendre de la confrontation de la science, définie par la cohérence, et de la politique, vouée au flou ? Cet ouvrage se veut une contribution à l'instruction de cette question. Après une introduction aux grands thèmes des rapports entre la recherche en sciences sociales et la politique dans leurs dynamiques contemporaines, onze études de cas offrent trois registres de réflexivité sur les configurations d'expertise. Comment les envisager, avec le recul temporel, comme des succès ponctuels pour les sciences sociales ? Quel recul critique appellent-elles quand elles s'adossent à un référentiel du savoir efficient ? Comment, dans le cours même de son enquête, le chercheur doit-il faire avec des attentes de visions expertes ? Autant d'angles pour saisir, dans le croisement de leurs ancrages, les incertitudes d'un État social en action et celles d'une science se faisant.
L'expression est significative d'une manière française de poser la question de l'utilité des sciences sociales - contester ou servir - et porte l'empreinte de la double entreprise durkheimienne de fondation de la sociologie et de promotion d'une certaine conception de l'État social. Mais cette tradition et cette vision hexagonales sont loin d'être les seules qui colorent les relations ambivalentes entre chercheurs et décideurs politiques.
Les débats autour de la neutralité axiologique, toujours renaissants, en témoignent. Quelles intelligences - effets de connaissance, d'intelligibilité ou de vérité - attendre de la confrontation de la science, définie par la cohérence, et de la politique, vouée au flou ? Cet ouvrage se veut une contribution à l'instruction de cette question. Après une introduction aux grands thèmes des rapports entre la recherche en sciences sociales et la politique dans leurs dynamiques contemporaines, onze études de cas offrent trois registres de réflexivité sur les configurations d'expertise. Comment les envisager, avec le recul temporel, comme des succès ponctuels pour les sciences sociales ? Quel recul critique appellent-elles quand elles s'adossent à un référentiel du savoir efficient ? Comment, dans le cours même de son enquête, le chercheur doit-il faire avec des attentes de visions expertes ? Autant d'angles pour saisir, dans le croisement de leurs ancrages, les incertitudes d'un État social en action et celles d'une science se faisant.
En France, le sociologue est volontiers considéré comme un expert des problèmes sociaux, mais un regard critique porté sur les actions concrètes de protection sociale le qualifie aussitôt de " sociologue d'État ". Signe parmi d'autres de l'ambiguïté qui s'est installée dans le rapport entre expertise scientifique et décision politique, entre État social en action et science en devenir, et dont cet ouvrage collectif entend explorer la grande variété de manifestations.
Les sociologues sont souvent vus comme des spécialistes des " problèmes sociaux " et les critiques qu'ils portent sur les institutions qui mettent en ouvre la protection sociale les exposent à être considérés comme des " sociologues d'État ".
L'expression est significative d'une manière française de poser la question de l'utilité des sciences sociales - contester ou servir - et porte l'empreinte de la double entreprise durkheimienne de fondation de la sociologie et de promotion d'une certaine conception de l'État social. Mais cette tradition et cette vision hexagonales sont loin d'être les seules qui colorent les relations ambivalentes entre chercheurs et décideurs politiques.
Les débats autour de la neutralité axiologique, toujours renaissants, en témoignent. Quelles intelligences - effets de connaissance, d'intelligibilité ou de vérité - attendre de la confrontation de la science, définie par la cohérence, et de la politique, vouée au flou ? Cet ouvrage se veut une contribution à l'instruction de cette question. Après une introduction aux grands thèmes des rapports entre la recherche en sciences sociales et la politique dans leurs dynamiques contemporaines, onze études de cas offrent trois registres de réflexivité sur les configurations d'expertise. Comment les envisager, avec le recul temporel, comme des succès ponctuels pour les sciences sociales ? Quel recul critique appellent-elles quand elles s'adossent à un référentiel du savoir efficient ? Comment, dans le cours même de son enquête, le chercheur doit-il faire avec des attentes de visions expertes ? Autant d'angles pour saisir, dans le croisement de leurs ancrages, les incertitudes d'un État social en action et celles d'une science se faisant.
L'expression est significative d'une manière française de poser la question de l'utilité des sciences sociales - contester ou servir - et porte l'empreinte de la double entreprise durkheimienne de fondation de la sociologie et de promotion d'une certaine conception de l'État social. Mais cette tradition et cette vision hexagonales sont loin d'être les seules qui colorent les relations ambivalentes entre chercheurs et décideurs politiques.
Les débats autour de la neutralité axiologique, toujours renaissants, en témoignent. Quelles intelligences - effets de connaissance, d'intelligibilité ou de vérité - attendre de la confrontation de la science, définie par la cohérence, et de la politique, vouée au flou ? Cet ouvrage se veut une contribution à l'instruction de cette question. Après une introduction aux grands thèmes des rapports entre la recherche en sciences sociales et la politique dans leurs dynamiques contemporaines, onze études de cas offrent trois registres de réflexivité sur les configurations d'expertise. Comment les envisager, avec le recul temporel, comme des succès ponctuels pour les sciences sociales ? Quel recul critique appellent-elles quand elles s'adossent à un référentiel du savoir efficient ? Comment, dans le cours même de son enquête, le chercheur doit-il faire avec des attentes de visions expertes ? Autant d'angles pour saisir, dans le croisement de leurs ancrages, les incertitudes d'un État social en action et celles d'une science se faisant.