Penser la nation. Mémoire et imaginaire en révolutions
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- Nombre de pages418
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-47404-8
- EAN9782296474048
- Date de parution01/11/2011
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Ce n'est pas le seul édifice social que la Révolution de 1789 a
jeté à bas : la volonté refondatrice s'affiche jusque dans le
calendrier, où la proclamation de l'An I installe la gestion de
l'héritage mémoriel au coeur des enjeux symboliques
qu'affronte alors la nation en construction, imposant d'emblée
d'inventer de nouveaux rapports qui permettent d'ouvrir des
perspectives d'avenir. Quand le sujet se mue en citoyen et que
l'abolition des droits féodaux sape les bases sur lesquelles
reposaient depuis des siècles l'édifice social et l'identité
individuelle, définitivement refondée par l'égalité des droits,
alors, avec l'effondrement des repères et l'aboutissement de la
longue mise en cause des valeurs reçues, dans la tension
extrême entre l'individu et la collectivité, penser la nation
passe par une recomposition sans précédent de l'ensemble des
référents, qui puise dans l'histoire les chaînes mémorielles
capables de fournir des modèles propres à structurer une
nouvelle identité collective - pour ne pas parler d'identité
nationale , résolument fondatrice et valorisante, sans laquelle
aucune reconstruction n'est pensable.
Ce n'est pas le seul édifice social que la Révolution de 1789 a
jeté à bas : la volonté refondatrice s'affiche jusque dans le
calendrier, où la proclamation de l'An I installe la gestion de
l'héritage mémoriel au coeur des enjeux symboliques
qu'affronte alors la nation en construction, imposant d'emblée
d'inventer de nouveaux rapports qui permettent d'ouvrir des
perspectives d'avenir. Quand le sujet se mue en citoyen et que
l'abolition des droits féodaux sape les bases sur lesquelles
reposaient depuis des siècles l'édifice social et l'identité
individuelle, définitivement refondée par l'égalité des droits,
alors, avec l'effondrement des repères et l'aboutissement de la
longue mise en cause des valeurs reçues, dans la tension
extrême entre l'individu et la collectivité, penser la nation
passe par une recomposition sans précédent de l'ensemble des
référents, qui puise dans l'histoire les chaînes mémorielles
capables de fournir des modèles propres à structurer une
nouvelle identité collective - pour ne pas parler d'identité
nationale , résolument fondatrice et valorisante, sans laquelle
aucune reconstruction n'est pensable.