Ma guerre d'Algérie et la torture. J'étais lieutenant dans les DOP

Par : Jean-Pierre Cômes

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  • Nombre de pages256
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-29410-3
  • EAN9782296294103
  • Date de parution01/01/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille9 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Né en 1933, l'auteur appartient à la promotion de Saint-Cyr " Ceux de Dien Bien Phu ", entrée à Coëtquidan en octobre 1953. Il avait choisi la carrière des armes par idéal, comme on entre en religion. Il a participé aux combats d'Algérie durant quatre années, au sein de deux régiments parachutistes, mais aussi, pendant plus d'une année, dans un D.O.P., celui de Sétif, l'un de ces organismes ayant pour mission d'obtenir des renseignements quels que soient les moyens utilisés.
Là, il a approché la torture avant de la refuser à ses risques et périls, pour en rester marqué pour la vie. Depuis, en toutes circonstances, il a conservé son libre arbitre, au lieu de toujours se soumettre, " la discipline (ne) faisant (plus, pour lui,) la force principale des armées ". Déçu par ses chefs dans sa jeunesse, il a rejeté peu à peu toute autorité, celle des dirigeants politiques aussi bien que des " chefs " militaires, ceux qu'il appelle " le nuage ".
"... Mais ce passé ne veut pas me quitter. Je ne suis pas Caïn, je ne mérite pas d'avoir un œil qui me poursuive jusque dans ma retraite comme lui dans la tombe. Je vous le demande, mon Dieu, éloignez de mes yeux les images du sexe ensanglanté d'une vieille femme, du regard honteux d'un homme torturé, de la bave verdâtre s'écoulant de la bouche d'un agonisant, de l'épuisement d'un homme dépouillé de ses vêtements, l'un après l'autre, par un chien le poursuivant, mais aussi celle d'une poupée désarticulée, dernier jouet d'une fillette égorgée après avoir été violée.
Enlevez de ma mémoire, mon Dieu, les visages de Blisson, de Chaubet, de l'homme qui regrettait de ne pas avoir été S.S., et de celui qui voulait s'en payer un à la baïonnette. Alors, peut-être, j'arriverai à trouver le repos, abandonné par mes fantômes du passé. Alors, peut-être, j'aurai la volonté nécessaire pour pardonner. "
Né en 1933, l'auteur appartient à la promotion de Saint-Cyr " Ceux de Dien Bien Phu ", entrée à Coëtquidan en octobre 1953. Il avait choisi la carrière des armes par idéal, comme on entre en religion. Il a participé aux combats d'Algérie durant quatre années, au sein de deux régiments parachutistes, mais aussi, pendant plus d'une année, dans un D.O.P., celui de Sétif, l'un de ces organismes ayant pour mission d'obtenir des renseignements quels que soient les moyens utilisés.
Là, il a approché la torture avant de la refuser à ses risques et périls, pour en rester marqué pour la vie. Depuis, en toutes circonstances, il a conservé son libre arbitre, au lieu de toujours se soumettre, " la discipline (ne) faisant (plus, pour lui,) la force principale des armées ". Déçu par ses chefs dans sa jeunesse, il a rejeté peu à peu toute autorité, celle des dirigeants politiques aussi bien que des " chefs " militaires, ceux qu'il appelle " le nuage ".
"... Mais ce passé ne veut pas me quitter. Je ne suis pas Caïn, je ne mérite pas d'avoir un œil qui me poursuive jusque dans ma retraite comme lui dans la tombe. Je vous le demande, mon Dieu, éloignez de mes yeux les images du sexe ensanglanté d'une vieille femme, du regard honteux d'un homme torturé, de la bave verdâtre s'écoulant de la bouche d'un agonisant, de l'épuisement d'un homme dépouillé de ses vêtements, l'un après l'autre, par un chien le poursuivant, mais aussi celle d'une poupée désarticulée, dernier jouet d'une fillette égorgée après avoir été violée.
Enlevez de ma mémoire, mon Dieu, les visages de Blisson, de Chaubet, de l'homme qui regrettait de ne pas avoir été S.S., et de celui qui voulait s'en payer un à la baïonnette. Alors, peut-être, j'arriverai à trouver le repos, abandonné par mes fantômes du passé. Alors, peut-être, j'aurai la volonté nécessaire pour pardonner. "