Lettres de guerre d'un artilleur de 1914 à 1916
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- Nombre de pages344
- FormatPDF
- ISBN2-296-30360-9
- EAN9782296303607
- Date de parution01/01/2002
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille8 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Ces 300 lettres ont été écrites par un homme, engagé volontaire en mai 1914 à 18 ans, qui a participé aux principales batailles : en août et septembre 1914, trois semaines de courses épuisantes de Charleville à Houdremont en Belgique, retraite à hauteur de Sézanne et remontée jusqu'à Reims ; devant Ypres dans la boue et le froid durant l'hiver 14-15 ; deuxième bataille de l'Artois devant et au nord d'Arras pendant l'année 1915, à Verdun en avril et mai 1916 ; enfin, sur la Somme en octobre 1916.
Les combats ont cessé pour lui au nord de Péronne le 9 octobre de cette année-là avec sa mort. Ce témoignage est celui d'un servant de canon de 75 qui relate des faits bruts sans s'apesantir, par touches, se voulant toujours un peu rassurant pour ses père et mère mais chaque détail de son existence en dit long sur les épreuves successives endurées. L'espoir d'en revenir est longtemps vivace mais les deuils s'accumulant, surtout celui de son beau-frère tué en mars 1916 à Verdun, des périodes de fléchissement affleurent dans les dernières semaines de sa vie avec même un sentiment de prémonition de sa fin.
En filigrane, transparaît une attention constante à sa famille avec l'énumération de chacun de ses membres en fin de lettre comme le font oralement de très jeunes enfants, une nostalgie de sa ville de Châtellerault embellie par ses souffrances et l'éloignement. Enfin, 5 lettres de son père et l'absence de lettre de sa mère sont révélatrices du changement dû à l'instruction scolaire en une génération dans ces familles essentiellement paysannes.
Les combats ont cessé pour lui au nord de Péronne le 9 octobre de cette année-là avec sa mort. Ce témoignage est celui d'un servant de canon de 75 qui relate des faits bruts sans s'apesantir, par touches, se voulant toujours un peu rassurant pour ses père et mère mais chaque détail de son existence en dit long sur les épreuves successives endurées. L'espoir d'en revenir est longtemps vivace mais les deuils s'accumulant, surtout celui de son beau-frère tué en mars 1916 à Verdun, des périodes de fléchissement affleurent dans les dernières semaines de sa vie avec même un sentiment de prémonition de sa fin.
En filigrane, transparaît une attention constante à sa famille avec l'énumération de chacun de ses membres en fin de lettre comme le font oralement de très jeunes enfants, une nostalgie de sa ville de Châtellerault embellie par ses souffrances et l'éloignement. Enfin, 5 lettres de son père et l'absence de lettre de sa mère sont révélatrices du changement dû à l'instruction scolaire en une génération dans ces familles essentiellement paysannes.
Ces 300 lettres ont été écrites par un homme, engagé volontaire en mai 1914 à 18 ans, qui a participé aux principales batailles : en août et septembre 1914, trois semaines de courses épuisantes de Charleville à Houdremont en Belgique, retraite à hauteur de Sézanne et remontée jusqu'à Reims ; devant Ypres dans la boue et le froid durant l'hiver 14-15 ; deuxième bataille de l'Artois devant et au nord d'Arras pendant l'année 1915, à Verdun en avril et mai 1916 ; enfin, sur la Somme en octobre 1916.
Les combats ont cessé pour lui au nord de Péronne le 9 octobre de cette année-là avec sa mort. Ce témoignage est celui d'un servant de canon de 75 qui relate des faits bruts sans s'apesantir, par touches, se voulant toujours un peu rassurant pour ses père et mère mais chaque détail de son existence en dit long sur les épreuves successives endurées. L'espoir d'en revenir est longtemps vivace mais les deuils s'accumulant, surtout celui de son beau-frère tué en mars 1916 à Verdun, des périodes de fléchissement affleurent dans les dernières semaines de sa vie avec même un sentiment de prémonition de sa fin.
En filigrane, transparaît une attention constante à sa famille avec l'énumération de chacun de ses membres en fin de lettre comme le font oralement de très jeunes enfants, une nostalgie de sa ville de Châtellerault embellie par ses souffrances et l'éloignement. Enfin, 5 lettres de son père et l'absence de lettre de sa mère sont révélatrices du changement dû à l'instruction scolaire en une génération dans ces familles essentiellement paysannes.
Les combats ont cessé pour lui au nord de Péronne le 9 octobre de cette année-là avec sa mort. Ce témoignage est celui d'un servant de canon de 75 qui relate des faits bruts sans s'apesantir, par touches, se voulant toujours un peu rassurant pour ses père et mère mais chaque détail de son existence en dit long sur les épreuves successives endurées. L'espoir d'en revenir est longtemps vivace mais les deuils s'accumulant, surtout celui de son beau-frère tué en mars 1916 à Verdun, des périodes de fléchissement affleurent dans les dernières semaines de sa vie avec même un sentiment de prémonition de sa fin.
En filigrane, transparaît une attention constante à sa famille avec l'énumération de chacun de ses membres en fin de lettre comme le font oralement de très jeunes enfants, une nostalgie de sa ville de Châtellerault embellie par ses souffrances et l'éloignement. Enfin, 5 lettres de son père et l'absence de lettre de sa mère sont révélatrices du changement dû à l'instruction scolaire en une génération dans ces familles essentiellement paysannes.