Les Paradis artificiels

Par : Charles Baudelaire
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-36753-009-3
  • EAN9782367530093
  • Date de parution11/08/2012
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub sans ...
  • ÉditeurKinoscript

Résumé

Les Paradis artificiels, c'est le livre d'un malentendu. En l'espace de 150 ans, il est devenu la bible de tout poète tenté par la drogue et de tout drogué tenté par la poésie. Comme si le simple fait de consommer conférait du génie poétique, foudroyait son homme, saisi dans l'instantanéité de l'hallucination. Baudelaire, un peu malgré lui, a été entraîné dans une légende dont il semblerait l'un des héros. En réalité, si l'on veut bien prendre la peine de lire Les Paradis artificiels, on découvre un essai qui aurait dû propager une mythologie diamétralement opposée à celle que l'on sait : les drogues ne permettent pas d'accéder à une réalité poétique supérieure.
Ni adjuvants, ni catalyseurs, elles sont une belle mode, au même titre que la photographie. D'ailleurs, son ami Théophile Gautier, s'engouffre dans les deux avec aveuglement : membre de la première Société de photographie, il est de toutes les fêtes à l'Hôtel Pimodan, où les expériences de consommation de haschich sont menées sur le modèle de Quincey. Baudelaire, lui, résiste aux tendances tout en refusant d'y adhérer intellectuellement.
Certes, il est photographié par Nadar. Certes, lui aussi participe aux expérimentations haschichéennes. Mais, le célèbre photographe fait les frais, à plusieurs reprises, des attaques du poète. Et, les « paradis artificiels » sont réduits à néant en quelques essais. C'est à cause de Baudelaire, au demeurant, que les drogues se verront affublées de cette périphrase ironique, que le bobo lit au premier degré, en s'arrêtant au premier mot.
Comme s'il s'agissait d'un synonyme de « paradis terrestre »... Seul le vin paraît trouver grâce à ses yeux. Il faut lire l'ouvrage en pensant à toute cette tradition rabelaisienne, qui fait du vin le sang de l'écrivain et de l'alcool une vertu carnavalesque. Bref, ce que vomit par-dessus tout Baudelaire au cours de ces fiestas d'intellos, ce ne sont pas les substances ingérées, mais son époque.
Elle qui se veut moderne, civilisée et progressiste. La vérité jubilatoire : Baudelaire n'a jamais étécool. La présente édition est la reproduction de l'édition de 1869 chez Michel Lévy Frères. Bien que la première édition date de 1860.
Les Paradis artificiels, c'est le livre d'un malentendu. En l'espace de 150 ans, il est devenu la bible de tout poète tenté par la drogue et de tout drogué tenté par la poésie. Comme si le simple fait de consommer conférait du génie poétique, foudroyait son homme, saisi dans l'instantanéité de l'hallucination. Baudelaire, un peu malgré lui, a été entraîné dans une légende dont il semblerait l'un des héros. En réalité, si l'on veut bien prendre la peine de lire Les Paradis artificiels, on découvre un essai qui aurait dû propager une mythologie diamétralement opposée à celle que l'on sait : les drogues ne permettent pas d'accéder à une réalité poétique supérieure.
Ni adjuvants, ni catalyseurs, elles sont une belle mode, au même titre que la photographie. D'ailleurs, son ami Théophile Gautier, s'engouffre dans les deux avec aveuglement : membre de la première Société de photographie, il est de toutes les fêtes à l'Hôtel Pimodan, où les expériences de consommation de haschich sont menées sur le modèle de Quincey. Baudelaire, lui, résiste aux tendances tout en refusant d'y adhérer intellectuellement.
Certes, il est photographié par Nadar. Certes, lui aussi participe aux expérimentations haschichéennes. Mais, le célèbre photographe fait les frais, à plusieurs reprises, des attaques du poète. Et, les « paradis artificiels » sont réduits à néant en quelques essais. C'est à cause de Baudelaire, au demeurant, que les drogues se verront affublées de cette périphrase ironique, que le bobo lit au premier degré, en s'arrêtant au premier mot.
Comme s'il s'agissait d'un synonyme de « paradis terrestre »... Seul le vin paraît trouver grâce à ses yeux. Il faut lire l'ouvrage en pensant à toute cette tradition rabelaisienne, qui fait du vin le sang de l'écrivain et de l'alcool une vertu carnavalesque. Bref, ce que vomit par-dessus tout Baudelaire au cours de ces fiestas d'intellos, ce ne sont pas les substances ingérées, mais son époque.
Elle qui se veut moderne, civilisée et progressiste. La vérité jubilatoire : Baudelaire n'a jamais étécool. La présente édition est la reproduction de l'édition de 1869 chez Michel Lévy Frères. Bien que la première édition date de 1860.
Charles Baudelaire
Né à Paris en 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 dans les bras de sa mère, Charles Baudelaire est décrit par ses contemporains comme le dandy par excellence. Poète de génie pour certains, scandaleux et odieux pour d'autres, la vie de ce grand auteur est caractérisée par le désespoir. Marqué par l'absence de son père biologique et la colère envers sa mère de s'être remariée, il mène une vie de débauche. Après sa condamnation suite à la publication du recueil Les Fleurs du Mal, poèmes jugés outrageants à la morale publique et aux bonnes moeurs, il doit payer une forte amende et sombre dans la misère. Atteint de syphilis, paralysé et aphasique, son dernier ouvrage Le Spleen de Paris (Petits poèmes en prose) est publié à titre posthume. Victor Hugo, parmi d'autres, dit de lui qu'il donne à la poésie un frisson nouveau. Plongez dans son univers déchiré oscillant entre réel et surréel. Étudiés à l'école et considérés aujourd'hui comme des classiques de notre littérature, ses écrits sont à découvrir absolument. Si vous êtes amateur de grands écrivains français, nous vous conseillons la lecture de Madame Bovary de Gustave Flaubert, de Bel-Ami de Guy de Maupassant ou encore Le colonel Chabert d' Honoré de Balzac . Pour vous aider dans vos choix, fiez-vous aux avis de notre communauté de passionnés.
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