Les Harkis. Mémoires sans issue

Par : Vincent Crapanzano

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  • Nombre de pages296
  • FormatePub
  • ISBN978-2-07-247518-4
  • EAN9782072475184
  • Date de parution29/09/2012
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille604 Ko
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurGallimard
  • TraducteurJohan-Frédérik Hel-Guedj

Résumé

Dans cette chronique de traîtrise et d'abandon, d'ostracisme et d'exil, l'anthropologue américain Vincent Crapanzano se penche sur le sort des harkis et de leurs descendants. Sous le terme 'harki', il englobe le quart de million de supplétifs algériens qui ont combattu aux côtés des Français durant la guerre d'Algérie et qui, après l'indépendance en 1962, furent pour la plupart désarmés et renvoyés dans leurs villages par leurs officiers.
Dénoncés comme traîtres par les Algériens, trahis par les Français, plus de soixante mille d'entre eux furent emprisonnés, sauvagement torturés et exécutés. Ceux qui réussirent à rejoindre la France furent cantonnés dans des camps, certains pendant près de vingt ans. Selon l'auteur, ils y sont devenus une population doublement à part : à la fois ghettoïsée et emmurée dans le silence. Et quand à leurs enfants, ils souffrent d'une double blessure : celle qu'ils ont eux-mêmes endurée et celle produite par le mutisme de leurs pères.
Plus qu'un simple retour sur le sinistre passé des harkis et leur douloureux présent, cette enquête ethnographique retrace les nombreux paradoxes d'une identité forgée par l'indignation, le ressentiment et la soif de justice. Elle nourrit en outre une puissante réflexion sur la façon dont les enfants portent la responsabilité des choix de leurs parents, dont l'identité personnelle est façonnée par les forces impersonnelles de l'histoire et dont la violence elle-même s'insinue dans chaque aspect de la vie humaine.
Dans cette chronique de traîtrise et d'abandon, d'ostracisme et d'exil, l'anthropologue américain Vincent Crapanzano se penche sur le sort des harkis et de leurs descendants. Sous le terme 'harki', il englobe le quart de million de supplétifs algériens qui ont combattu aux côtés des Français durant la guerre d'Algérie et qui, après l'indépendance en 1962, furent pour la plupart désarmés et renvoyés dans leurs villages par leurs officiers.
Dénoncés comme traîtres par les Algériens, trahis par les Français, plus de soixante mille d'entre eux furent emprisonnés, sauvagement torturés et exécutés. Ceux qui réussirent à rejoindre la France furent cantonnés dans des camps, certains pendant près de vingt ans. Selon l'auteur, ils y sont devenus une population doublement à part : à la fois ghettoïsée et emmurée dans le silence. Et quand à leurs enfants, ils souffrent d'une double blessure : celle qu'ils ont eux-mêmes endurée et celle produite par le mutisme de leurs pères.
Plus qu'un simple retour sur le sinistre passé des harkis et leur douloureux présent, cette enquête ethnographique retrace les nombreux paradoxes d'une identité forgée par l'indignation, le ressentiment et la soif de justice. Elle nourrit en outre une puissante réflexion sur la façon dont les enfants portent la responsabilité des choix de leurs parents, dont l'identité personnelle est façonnée par les forces impersonnelles de l'histoire et dont la violence elle-même s'insinue dans chaque aspect de la vie humaine.