Les Brigands. Criminalité et protestation politique (1750-1850)
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- Nombre de pages256
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-7535-6920-1
- EAN9782753569201
- Date de parution16/07/2019
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires de Rennes
Résumé
Brigands dissimulés dans les forêts, guettant les voyageurs qui s'attardent à la tombée du jour ; hommes hirsutes, le visage barbouillé de noir et armes au poing, mais aussi chouans en Vendée, Bretagne ou dans les montagnes du Massif central, autant de silhouettes inquiétantes qui ont marqué les contemporains de Robespierre. La Révolution française n'a pas engendré le brigandage, qui existe depuis la haute Antiquité, mais elle a été marquée par une poussée fiévreuse de cette forme de délinquance depuis la Grande Peur de l'été 1789.
À partir de 1793, le refus de la conscription militaire a jeté une partie de la jeunesse dans les bras de ces rebelles. Les difficultés économiques et sociales ou encore les affrontements politiques ont aussi contribué à l'aggravation du phénomène. Le brigandage est devenu un mal absolu sous le Directoire puis sous le Consulat, en un temps où la restauration de l'ordre devenait une priorité politique.
Mais qui étaient ces « brigands » ? Des délinquants de droit commun s'attaquant aux voyageurs et aux propriétés, violents jusqu'à la barbarie envers leurs victimes ? De pauvres gens, jetés sur les routes par la misère ? Des opposants politiques qui rejetaient brutalement les idées de la Révolution et les ruptures sociales qui en découlaient ? Ce livre fournit des pistes pour mieux appréhender les différentes formes de criminalité et de violence que recouvre le phénomène du brigandage.
Entre Mandrin, brigand populaire du milieu du XVIIIe siècle, contrebandier défiant l'État, et les bandes de royalistes assassinant les patriotes dans les bocages de l'Ouest ou les montagnes du Midi, peut-on trouver des solutions de continuités ? Cet ouvrage tente de montrer le hiatus entre le mot et la réalité complexe du brigandage dans un contexte révolutionnaire large, celui de la France des années 1750-1850, période troublée et tendue d'où peuvent s'observer les tensions politiques et sociales qui ont engendré l'époque contemporaine.
À partir de 1793, le refus de la conscription militaire a jeté une partie de la jeunesse dans les bras de ces rebelles. Les difficultés économiques et sociales ou encore les affrontements politiques ont aussi contribué à l'aggravation du phénomène. Le brigandage est devenu un mal absolu sous le Directoire puis sous le Consulat, en un temps où la restauration de l'ordre devenait une priorité politique.
Mais qui étaient ces « brigands » ? Des délinquants de droit commun s'attaquant aux voyageurs et aux propriétés, violents jusqu'à la barbarie envers leurs victimes ? De pauvres gens, jetés sur les routes par la misère ? Des opposants politiques qui rejetaient brutalement les idées de la Révolution et les ruptures sociales qui en découlaient ? Ce livre fournit des pistes pour mieux appréhender les différentes formes de criminalité et de violence que recouvre le phénomène du brigandage.
Entre Mandrin, brigand populaire du milieu du XVIIIe siècle, contrebandier défiant l'État, et les bandes de royalistes assassinant les patriotes dans les bocages de l'Ouest ou les montagnes du Midi, peut-on trouver des solutions de continuités ? Cet ouvrage tente de montrer le hiatus entre le mot et la réalité complexe du brigandage dans un contexte révolutionnaire large, celui de la France des années 1750-1850, période troublée et tendue d'où peuvent s'observer les tensions politiques et sociales qui ont engendré l'époque contemporaine.
Brigands dissimulés dans les forêts, guettant les voyageurs qui s'attardent à la tombée du jour ; hommes hirsutes, le visage barbouillé de noir et armes au poing, mais aussi chouans en Vendée, Bretagne ou dans les montagnes du Massif central, autant de silhouettes inquiétantes qui ont marqué les contemporains de Robespierre. La Révolution française n'a pas engendré le brigandage, qui existe depuis la haute Antiquité, mais elle a été marquée par une poussée fiévreuse de cette forme de délinquance depuis la Grande Peur de l'été 1789.
À partir de 1793, le refus de la conscription militaire a jeté une partie de la jeunesse dans les bras de ces rebelles. Les difficultés économiques et sociales ou encore les affrontements politiques ont aussi contribué à l'aggravation du phénomène. Le brigandage est devenu un mal absolu sous le Directoire puis sous le Consulat, en un temps où la restauration de l'ordre devenait une priorité politique.
Mais qui étaient ces « brigands » ? Des délinquants de droit commun s'attaquant aux voyageurs et aux propriétés, violents jusqu'à la barbarie envers leurs victimes ? De pauvres gens, jetés sur les routes par la misère ? Des opposants politiques qui rejetaient brutalement les idées de la Révolution et les ruptures sociales qui en découlaient ? Ce livre fournit des pistes pour mieux appréhender les différentes formes de criminalité et de violence que recouvre le phénomène du brigandage.
Entre Mandrin, brigand populaire du milieu du XVIIIe siècle, contrebandier défiant l'État, et les bandes de royalistes assassinant les patriotes dans les bocages de l'Ouest ou les montagnes du Midi, peut-on trouver des solutions de continuités ? Cet ouvrage tente de montrer le hiatus entre le mot et la réalité complexe du brigandage dans un contexte révolutionnaire large, celui de la France des années 1750-1850, période troublée et tendue d'où peuvent s'observer les tensions politiques et sociales qui ont engendré l'époque contemporaine.
À partir de 1793, le refus de la conscription militaire a jeté une partie de la jeunesse dans les bras de ces rebelles. Les difficultés économiques et sociales ou encore les affrontements politiques ont aussi contribué à l'aggravation du phénomène. Le brigandage est devenu un mal absolu sous le Directoire puis sous le Consulat, en un temps où la restauration de l'ordre devenait une priorité politique.
Mais qui étaient ces « brigands » ? Des délinquants de droit commun s'attaquant aux voyageurs et aux propriétés, violents jusqu'à la barbarie envers leurs victimes ? De pauvres gens, jetés sur les routes par la misère ? Des opposants politiques qui rejetaient brutalement les idées de la Révolution et les ruptures sociales qui en découlaient ? Ce livre fournit des pistes pour mieux appréhender les différentes formes de criminalité et de violence que recouvre le phénomène du brigandage.
Entre Mandrin, brigand populaire du milieu du XVIIIe siècle, contrebandier défiant l'État, et les bandes de royalistes assassinant les patriotes dans les bocages de l'Ouest ou les montagnes du Midi, peut-on trouver des solutions de continuités ? Cet ouvrage tente de montrer le hiatus entre le mot et la réalité complexe du brigandage dans un contexte révolutionnaire large, celui de la France des années 1750-1850, période troublée et tendue d'où peuvent s'observer les tensions politiques et sociales qui ont engendré l'époque contemporaine.