Le vivant chez Leibniz
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- Nombre de pages592
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-16440-6
- EAN9782296164406
- Date de parution01/04/2007
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille28 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Il n'y a pas de " théorie leibnizienne du vivant " mais on peut, à l'aide de certains outils conceptuels et sur la base de certaines orientations du discours leibnizien, porter un regard sur le vivant qui le saisisse comme la continuité d'un effort vers la puissance active optimale d'une " unité par soi " (unum per se) en devenir, singularité en marche et en situation de risque permanent, avec une multiplicité de niveaux d'expressions différents, de degrés de perfection dans cet effort.
La question est celle-ci : le principe actif (proton dektikon activitatis) exprime-t-il l'essence du vivant comme puissance intrinsèque de se transformer en s'optimisant ou bien n'y a-t-il là qu'une contrainte pour un vivant qui, par essence, ne tendrait qu'à se conserver en l'état ? En dépassant un matérialisme mécaniste qui fait bon ménage avec la vision onto-théologique, on peut, sur les traces d'un Leibniz que la tradition n'a pas retenu, considérer la vie comme système évolutif de forces actives animé par une dynamique d'optimisation ; si ces forces sont par nature celles d'une puissance de percevoir et de désirer, c'est-à-dire de comprendre ou donner du sens en informant, alors on peut désigner par le mot " vie " l'unité d'un Désir où être et comprendre sont indissociables, dans une dynamique essentielle où mieux on comprend, plus on est.
La question est celle-ci : le principe actif (proton dektikon activitatis) exprime-t-il l'essence du vivant comme puissance intrinsèque de se transformer en s'optimisant ou bien n'y a-t-il là qu'une contrainte pour un vivant qui, par essence, ne tendrait qu'à se conserver en l'état ? En dépassant un matérialisme mécaniste qui fait bon ménage avec la vision onto-théologique, on peut, sur les traces d'un Leibniz que la tradition n'a pas retenu, considérer la vie comme système évolutif de forces actives animé par une dynamique d'optimisation ; si ces forces sont par nature celles d'une puissance de percevoir et de désirer, c'est-à-dire de comprendre ou donner du sens en informant, alors on peut désigner par le mot " vie " l'unité d'un Désir où être et comprendre sont indissociables, dans une dynamique essentielle où mieux on comprend, plus on est.
Il n'y a pas de " théorie leibnizienne du vivant " mais on peut, à l'aide de certains outils conceptuels et sur la base de certaines orientations du discours leibnizien, porter un regard sur le vivant qui le saisisse comme la continuité d'un effort vers la puissance active optimale d'une " unité par soi " (unum per se) en devenir, singularité en marche et en situation de risque permanent, avec une multiplicité de niveaux d'expressions différents, de degrés de perfection dans cet effort.
La question est celle-ci : le principe actif (proton dektikon activitatis) exprime-t-il l'essence du vivant comme puissance intrinsèque de se transformer en s'optimisant ou bien n'y a-t-il là qu'une contrainte pour un vivant qui, par essence, ne tendrait qu'à se conserver en l'état ? En dépassant un matérialisme mécaniste qui fait bon ménage avec la vision onto-théologique, on peut, sur les traces d'un Leibniz que la tradition n'a pas retenu, considérer la vie comme système évolutif de forces actives animé par une dynamique d'optimisation ; si ces forces sont par nature celles d'une puissance de percevoir et de désirer, c'est-à-dire de comprendre ou donner du sens en informant, alors on peut désigner par le mot " vie " l'unité d'un Désir où être et comprendre sont indissociables, dans une dynamique essentielle où mieux on comprend, plus on est.
La question est celle-ci : le principe actif (proton dektikon activitatis) exprime-t-il l'essence du vivant comme puissance intrinsèque de se transformer en s'optimisant ou bien n'y a-t-il là qu'une contrainte pour un vivant qui, par essence, ne tendrait qu'à se conserver en l'état ? En dépassant un matérialisme mécaniste qui fait bon ménage avec la vision onto-théologique, on peut, sur les traces d'un Leibniz que la tradition n'a pas retenu, considérer la vie comme système évolutif de forces actives animé par une dynamique d'optimisation ; si ces forces sont par nature celles d'une puissance de percevoir et de désirer, c'est-à-dire de comprendre ou donner du sens en informant, alors on peut désigner par le mot " vie " l'unité d'un Désir où être et comprendre sont indissociables, dans une dynamique essentielle où mieux on comprend, plus on est.