Le vampire de Ropraz

Par : Jacques Chessex
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  • Nombre de pages112
  • FormatePub
  • ISBN978-2-246-70409-6
  • EAN9782246704096
  • Date de parution07/02/2007
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille157 Ko
  • ÉditeurGrasset

Résumé

« Dans ces campagnes perdues une jeune fille est une étoile qui aimante les folies. Inceste et rumination, dans l'ombre célibataire, de la part charnelle à jamais convoitée et interdite. Sans répit déchiffrer la menace venue du fond de soi et du dehors, de la forêt, du toit qui craque, du vent qui pleure ; de l'au-delà, d'en haut, de dessous, d'en bas : la menace venue d'ailleurs. » En 1903 à Ropraz, dans le Haut Jorat vaudois, la fille du juge de paix, la virginale Rosa, meurt à vingt ans d'une méningite.
Dans l'hiver qui souffle, un promeneur trouve le couvercle du cercueil soulevé, le cadavre violé, la main gauche coupée net, le sexe mastiqué, le coeur disparu. Profanation. Horreur. Stupéfaction villageoise, crainte du diable, soupçons de vampirisme, ail et crucifix accrochés aux maisons pourtant protestantes? En avril de la même année, deux autres profanations atroces sont exécutées de manière semblable : à Carrouge, des gamins jouent à la balle avec la tête scalpée de Nadine ; à Ferlens, c'est la blanche Justine qu'on profane.
Monte la rumeur, comme une houle : il faut un coupable pour des crimes qui rappellent à chacun la « crasse primitive », les vices cachés, les étreintes contre-nature. Favez, un garçon de ferme un peu idiot aux yeux rougis, à l'épaule saillante, aux longues canines, qu'on a surpris à l'étable abusant des génisses, sera le coupable idéal. Il sera jugé et condamné, puis on perd sa trace après 1915. Sur un fait-divers réel, et si proche de l'auteur dont le jardin jouxte le cimetière de Ropraz, Jacques Chessex romance : qui mieux que lui sait dire les crimes impunis, les fantasmes des notables, la mauvaise conscience d'une époque ?
« Dans ces campagnes perdues une jeune fille est une étoile qui aimante les folies. Inceste et rumination, dans l'ombre célibataire, de la part charnelle à jamais convoitée et interdite. Sans répit déchiffrer la menace venue du fond de soi et du dehors, de la forêt, du toit qui craque, du vent qui pleure ; de l'au-delà, d'en haut, de dessous, d'en bas : la menace venue d'ailleurs. » En 1903 à Ropraz, dans le Haut Jorat vaudois, la fille du juge de paix, la virginale Rosa, meurt à vingt ans d'une méningite.
Dans l'hiver qui souffle, un promeneur trouve le couvercle du cercueil soulevé, le cadavre violé, la main gauche coupée net, le sexe mastiqué, le coeur disparu. Profanation. Horreur. Stupéfaction villageoise, crainte du diable, soupçons de vampirisme, ail et crucifix accrochés aux maisons pourtant protestantes? En avril de la même année, deux autres profanations atroces sont exécutées de manière semblable : à Carrouge, des gamins jouent à la balle avec la tête scalpée de Nadine ; à Ferlens, c'est la blanche Justine qu'on profane.
Monte la rumeur, comme une houle : il faut un coupable pour des crimes qui rappellent à chacun la « crasse primitive », les vices cachés, les étreintes contre-nature. Favez, un garçon de ferme un peu idiot aux yeux rougis, à l'épaule saillante, aux longues canines, qu'on a surpris à l'étable abusant des génisses, sera le coupable idéal. Il sera jugé et condamné, puis on perd sa trace après 1915. Sur un fait-divers réel, et si proche de l'auteur dont le jardin jouxte le cimetière de Ropraz, Jacques Chessex romance : qui mieux que lui sait dire les crimes impunis, les fantasmes des notables, la mauvaise conscience d'une époque ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 8 notes dont 2 avis lecteurs
Habile, malin et joliment littéraire !
En partant d'un fait divers survenu dans son village fin 19ème/ début 20ème, Chessex nous livre un récit de genre. Il mêle avec brio les codes de la littérature fantastique et les recettes de toute bonne série tv à suspens.
En partant d'un fait divers survenu dans son village fin 19ème/ début 20ème, Chessex nous livre un récit de genre. Il mêle avec brio les codes de la littérature fantastique et les recettes de toute bonne série tv à suspens.
3/5
Jacques Chessex nous raconte dans un style délicieux alliant humour noir et pure épouvante un faits divers qui secoua l’opinion publique suisse au début du XXème siècle durant des mois. Le livre est extrêmement court (classé “Courts romans et autres nouvelles” chez France Loisirs), et on reste inévitablement sur sa faim dès sa fermeture (environ une heure après son ouverture). Les faits évoqués sont juste abominables, sanglants et d’une cruauté infinie. Un cadavre, puis deux autres sont profanés, mutilés, charcutés, démembrés. Le contexte culturel et social est des plus primaires. Les vieilles superstitions refont surfaces, les croyances refoulées rejaillissent. Le “vampire” supposé a tout du coupable idéal, il représente le vice, la violence et les travers inavouables de la misère. Ses déviances, sa brutalité et son enfance abusée en font un bouc émissaire parfait pour calmer une population à la fois fascinée et haineuse. Seulement qu’en est-il vraiment ? On s’immerge très rapidement dans une ambiance glauque et obscure, on est vite horrifié par les faits évoqués si crûment. L’auteur part de faits réels et abouti à une fin plutôt surprenante, à nous de démêler le réel de la fiction.
Jacques Chessex nous raconte dans un style délicieux alliant humour noir et pure épouvante un faits divers qui secoua l’opinion publique suisse au début du XXème siècle durant des mois. Le livre est extrêmement court (classé “Courts romans et autres nouvelles” chez France Loisirs), et on reste inévitablement sur sa faim dès sa fermeture (environ une heure après son ouverture). Les faits évoqués sont juste abominables, sanglants et d’une cruauté infinie. Un cadavre, puis deux autres sont profanés, mutilés, charcutés, démembrés. Le contexte culturel et social est des plus primaires. Les vieilles superstitions refont surfaces, les croyances refoulées rejaillissent. Le “vampire” supposé a tout du coupable idéal, il représente le vice, la violence et les travers inavouables de la misère. Ses déviances, sa brutalité et son enfance abusée en font un bouc émissaire parfait pour calmer une population à la fois fascinée et haineuse. Seulement qu’en est-il vraiment ? On s’immerge très rapidement dans une ambiance glauque et obscure, on est vite horrifié par les faits évoqués si crûment. L’auteur part de faits réels et abouti à une fin plutôt surprenante, à nous de démêler le réel de la fiction.
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