Le silence de l'agneau. La morale catholique favorise - t - elle la violence sexuelle ?
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages176
- FormatePub
- ISBN978-2-02-157470-8
- EAN9782021574708
- Date de parution11/10/2024
- Protection num.Adobe & CARE
- Taille911 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurSeuil
Résumé
Trois ans après la remise du rapport de la Ciase, le 5 octobre 2021, l'impact de la morale sexuelle sur la crise des abus dans l'Église n'est discuté que dans les facultés de théologie. À partir de ces travaux et de l'expérience des victimes, ce livre nécessaire présente au plus grand nombre les aveuglements d'une morale qui, tout en étant obsédée par la sexualité, est incapable d'en penser la violence.
L'obsession de la séduction féminine, le dénigrement du consentement sexuel, le viol jugé moins grave que l'homosexualité ou la masturbation : ces représentations hantent encore la pastorale catholique, et plus largement, le regard de notre culture européenne sur la violence sexuelle. Elles sont en partie les héritages déformés de l'histoire religieuse. Mais surtout, elles sont les effets d'une amnésie que l'Église a imposée au XX? siècle, l'oubli volontaire de deux mille ans de pensée chrétienne sur ce sujet.
Pourquoi le « Séducteur », dans la Bible, désigne-t-il un dévoreur d'enfant ? De quand date l'idée de consentement sexuel ? Quel est le rapport entre la notion de viol et celle de martyre ? Répondre à ces questions, ce n'est pas seulement étudier le passé : c'est permettre aujourd'hui, dans l'Église et dans l'ensemble de la société, la protection des plus faibles et le renversement des idoles meurtrières.
Matthieu Poupart se consacre depuis trois ans à la crise des violences sexuelles dans l'Église, au service des institutions religieuses et au sein du collectif de fidèles Agir pour notre Église.
L'obsession de la séduction féminine, le dénigrement du consentement sexuel, le viol jugé moins grave que l'homosexualité ou la masturbation : ces représentations hantent encore la pastorale catholique, et plus largement, le regard de notre culture européenne sur la violence sexuelle. Elles sont en partie les héritages déformés de l'histoire religieuse. Mais surtout, elles sont les effets d'une amnésie que l'Église a imposée au XX? siècle, l'oubli volontaire de deux mille ans de pensée chrétienne sur ce sujet.
Pourquoi le « Séducteur », dans la Bible, désigne-t-il un dévoreur d'enfant ? De quand date l'idée de consentement sexuel ? Quel est le rapport entre la notion de viol et celle de martyre ? Répondre à ces questions, ce n'est pas seulement étudier le passé : c'est permettre aujourd'hui, dans l'Église et dans l'ensemble de la société, la protection des plus faibles et le renversement des idoles meurtrières.
Matthieu Poupart se consacre depuis trois ans à la crise des violences sexuelles dans l'Église, au service des institutions religieuses et au sein du collectif de fidèles Agir pour notre Église.
Trois ans après la remise du rapport de la Ciase, le 5 octobre 2021, l'impact de la morale sexuelle sur la crise des abus dans l'Église n'est discuté que dans les facultés de théologie. À partir de ces travaux et de l'expérience des victimes, ce livre nécessaire présente au plus grand nombre les aveuglements d'une morale qui, tout en étant obsédée par la sexualité, est incapable d'en penser la violence.
L'obsession de la séduction féminine, le dénigrement du consentement sexuel, le viol jugé moins grave que l'homosexualité ou la masturbation : ces représentations hantent encore la pastorale catholique, et plus largement, le regard de notre culture européenne sur la violence sexuelle. Elles sont en partie les héritages déformés de l'histoire religieuse. Mais surtout, elles sont les effets d'une amnésie que l'Église a imposée au XX? siècle, l'oubli volontaire de deux mille ans de pensée chrétienne sur ce sujet.
Pourquoi le « Séducteur », dans la Bible, désigne-t-il un dévoreur d'enfant ? De quand date l'idée de consentement sexuel ? Quel est le rapport entre la notion de viol et celle de martyre ? Répondre à ces questions, ce n'est pas seulement étudier le passé : c'est permettre aujourd'hui, dans l'Église et dans l'ensemble de la société, la protection des plus faibles et le renversement des idoles meurtrières.
Matthieu Poupart se consacre depuis trois ans à la crise des violences sexuelles dans l'Église, au service des institutions religieuses et au sein du collectif de fidèles Agir pour notre Église.
L'obsession de la séduction féminine, le dénigrement du consentement sexuel, le viol jugé moins grave que l'homosexualité ou la masturbation : ces représentations hantent encore la pastorale catholique, et plus largement, le regard de notre culture européenne sur la violence sexuelle. Elles sont en partie les héritages déformés de l'histoire religieuse. Mais surtout, elles sont les effets d'une amnésie que l'Église a imposée au XX? siècle, l'oubli volontaire de deux mille ans de pensée chrétienne sur ce sujet.
Pourquoi le « Séducteur », dans la Bible, désigne-t-il un dévoreur d'enfant ? De quand date l'idée de consentement sexuel ? Quel est le rapport entre la notion de viol et celle de martyre ? Répondre à ces questions, ce n'est pas seulement étudier le passé : c'est permettre aujourd'hui, dans l'Église et dans l'ensemble de la société, la protection des plus faibles et le renversement des idoles meurtrières.
Matthieu Poupart se consacre depuis trois ans à la crise des violences sexuelles dans l'Église, au service des institutions religieuses et au sein du collectif de fidèles Agir pour notre Église.