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  • Nombre de pages276
  • FormatePub
  • ISBN978-2-87929-732-3
  • EAN9782879297323
  • Date de parution01/07/2011
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille256 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEditions de l'Olivier

Résumé

" La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail... J'ai loué une chambre meublée. Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent : j'avais trop à faire là-bas.
J'ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n'ai plus quitté mes lunettes. Je n'ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m'arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c'est-à-dire celui où je décrocherais un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. J'ai gardé ma chambre meublée.
J'y suis retournée cet hiver écrire ce livre. " Florence Aubenas
" La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail... J'ai loué une chambre meublée. Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent : j'avais trop à faire là-bas.
J'ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n'ai plus quitté mes lunettes. Je n'ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m'arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c'est-à-dire celui où je décrocherais un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. J'ai gardé ma chambre meublée.
J'y suis retournée cet hiver écrire ce livre. " Florence Aubenas

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
.Furet du Nord Cambrai
4/5
LE QUAI DE OUISTREHAM
Pas facile de dire à quel point ce livre est important ! Du très bon journalisme d'enquête, en immersion "dans la vraie vie". Florence Aubenas rend terriblement palpable ce que les sujets télévisés ne font parfois qu'effleurer et qui restent noyés dans le flot d'informations de notre monde sur-médiatisé. Ceux que l'on réduit au terme de "précaires" gagnent une place en pleine lumière et, par leur quotidien, qu'elle a partagé, nous questionnent sur la transformation de la société et du monde du travail. Quand le chomeur, prié de se contenter des "heures" que l'on veut bien lui trouver, n'a plus la possibilité de choisir un travail qui soit dignement payé et qui convienne à sa formation, on peut se demander si l'on considère encore l'être humain ou si on le réduit à une statistique que l'on change de catégorie. Saine lecture, qui remue la conscience ou qui ravive la flamme de l'indignation.
Pas facile de dire à quel point ce livre est important ! Du très bon journalisme d'enquête, en immersion "dans la vraie vie". Florence Aubenas rend terriblement palpable ce que les sujets télévisés ne font parfois qu'effleurer et qui restent noyés dans le flot d'informations de notre monde sur-médiatisé. Ceux que l'on réduit au terme de "précaires" gagnent une place en pleine lumière et, par leur quotidien, qu'elle a partagé, nous questionnent sur la transformation de la société et du monde du travail. Quand le chomeur, prié de se contenter des "heures" que l'on veut bien lui trouver, n'a plus la possibilité de choisir un travail qui soit dignement payé et qui convienne à sa formation, on peut se demander si l'on considère encore l'être humain ou si on le réduit à une statistique que l'on change de catégorie. Saine lecture, qui remue la conscience ou qui ravive la flamme de l'indignation.
La crise vue d'en bas
Plus qu'un document ou un essai, ce livre est un véritable récit où l'on s'attache à chacun de ses protagonistes. La femme de ménage est peut-être comme la femme de chambre au XIXème, une personne qu'il faut considérer et regarder pour comprendre notre présent, notre société et ce mot "crise" tellement compliqué à cerner. Un vrai sujet de société et un beau récit... A lire absolument si ce n'est déjà fait ou à faire passer maintenant qu'il est en poche. La crise vue d'en bas n'est pas tout à fait la même chose que la crise vue d'en haut.
Plus qu'un document ou un essai, ce livre est un véritable récit où l'on s'attache à chacun de ses protagonistes. La femme de ménage est peut-être comme la femme de chambre au XIXème, une personne qu'il faut considérer et regarder pour comprendre notre présent, notre société et ce mot "crise" tellement compliqué à cerner. Un vrai sujet de société et un beau récit... A lire absolument si ce n'est déjà fait ou à faire passer maintenant qu'il est en poche. La crise vue d'en bas n'est pas tout à fait la même chose que la crise vue d'en haut.
  • Polémique
  • Indispensable
  • Inattendu
  • Passionnant
  • Instructif
  • XXIe siècle
  • France
  • femme
  • caen
  • femme de menage
  • pole emploi
  • crise
  • investigation
  • journalisme
  • travail
  • chomage
  • precaire
  • Bouleversant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.2/5
sur 31 notes dont 4 avis lecteurs
Un vrai documentaire
Florence Aubenas, grande reporter, nous raconte son immersion dans le monde de la recherche d'emploi. Sa mission : s'inscrire à Pole emploi jusqu'à décrocher un CDI. Le livre nous raconte son parcours. Les premiers rendez-vous « Pole Emploi », les stages, les formations, les entretiens d'embauche. Ce qui est frappant, ce sont les rencontres avec les compagnons de galère : les vieux de la vieille, les syndicalistes, les déçus, les blasés, les motivés.... Une phrase d'un des personnages reflète bien la réalité du monde du travail : « on ne dit plus « je cherche du travail » mais « je cherche des heures » Florence Aubenas signe un témoignage qui se lit comme un dossier de magazine. Je ne peux pas dire que je me suis attachée aux personnages car ce ne sont pas des personnages mais j'ai ressenti un certain détachement pendant ma lecture. Cette lecture est intéressante mais il manque un petit quelque chose pour ce soit vraiment prenant.
Florence Aubenas, grande reporter, nous raconte son immersion dans le monde de la recherche d'emploi. Sa mission : s'inscrire à Pole emploi jusqu'à décrocher un CDI. Le livre nous raconte son parcours. Les premiers rendez-vous « Pole Emploi », les stages, les formations, les entretiens d'embauche. Ce qui est frappant, ce sont les rencontres avec les compagnons de galère : les vieux de la vieille, les syndicalistes, les déçus, les blasés, les motivés.... Une phrase d'un des personnages reflète bien la réalité du monde du travail : « on ne dit plus « je cherche du travail » mais « je cherche des heures » Florence Aubenas signe un témoignage qui se lit comme un dossier de magazine. Je ne peux pas dire que je me suis attachée aux personnages car ce ne sont pas des personnages mais j'ai ressenti un certain détachement pendant ma lecture. Cette lecture est intéressante mais il manque un petit quelque chose pour ce soit vraiment prenant.
Déçue de cette immersion
Ayant entendu une interview de Florence Aubenas au sujet de son livre, j'ai pensé "doit être pas mal à lire". Au fil des pages, mon enthousiasme n'est pas venu au rendez-vous. Sa façon de raconter la galère de nombreux travailleurs et travailleuses ne m'a pas séduite, peut-être parce que j'ai entendu de vive voix des témoignages de femmes de ménage euh pardon de techniciennes de surface, et que des amis m'ont raconté les tribulations de Pôle Emploi. Quand je compare le travail réalisé par Fabrizio Gatti (Bilal sur la route des clandestins), l'impression d'un grand écart et pourtant, ils, l'une et l'autre, décrivent des mondes de misère.
Ayant entendu une interview de Florence Aubenas au sujet de son livre, j'ai pensé "doit être pas mal à lire". Au fil des pages, mon enthousiasme n'est pas venu au rendez-vous. Sa façon de raconter la galère de nombreux travailleurs et travailleuses ne m'a pas séduite, peut-être parce que j'ai entendu de vive voix des témoignages de femmes de ménage euh pardon de techniciennes de surface, et que des amis m'ont raconté les tribulations de Pôle Emploi. Quand je compare le travail réalisé par Fabrizio Gatti (Bilal sur la route des clandestins), l'impression d'un grand écart et pourtant, ils, l'une et l'autre, décrivent des mondes de misère.
Un peu trop "voyeur"
J'ai été décue par ce livre car je m'attendais à un vrai travail d'investigation et j'y ai trouvé, à tort ou à raison, un peu trop de condescendance et de voyeurisme... Cela ne me paraît pas une approche constructive de ce monde particulier du travail. On peut faire un parallèle avec le livre 'les naufragés" de patrick Declerck qui montre une immersion dans un autre milieu, celui des sdf sans voyeurisme et avec beaucoup de respect et d'intelligence.
J'ai été décue par ce livre car je m'attendais à un vrai travail d'investigation et j'y ai trouvé, à tort ou à raison, un peu trop de condescendance et de voyeurisme... Cela ne me paraît pas une approche constructive de ce monde particulier du travail. On peut faire un parallèle avec le livre 'les naufragés" de patrick Declerck qui montre une immersion dans un autre milieu, celui des sdf sans voyeurisme et avec beaucoup de respect et d'intelligence.
  • Irritant
Florence Aubenas
Journaliste à « Libération » (de 1996 à 2006) puis au « Nouvel Observateur », Florence Aubenas, née le 6 février 1961 à Bruxelles, est connue pour sa forte implication dans les enquêtes qui lui sont confiées. Elle sera d’ailleurs retenue en otage en Irak entre janvier et juin 2005. Qui mieux qu’elle pouvait logiquement se pencher sur les problèmes liés à la privation de liberté ? Elle est donc élue à la tête de l’Observatoire International des Prisons depuis juillet 2009. Ses ouvrages sont le reflet de ses enquêtes atypiques : on peut citer « La fabrication de l’information » (1999, réédité en 2007), « Résister, c’est créer » (2008), mais aussi « Le quai de Ouistreham » et « La méprise » en 2010. Elle intervient régulièrement dans des colloques et apprécie de rencontrer les jeunes lecteurs.
L'inconnu de la poste
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