Le moulin argenté. L'enfant et la peur de la mort
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- Nombre de pages254
- FormatPDF
- ISBN2-296-30507-5
- EAN9782296305076
- Date de parution01/01/2003
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille3 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Les enfants ont souvent peur du noir, peur du loup ou peur d'avoir mal. Mais ont-ils peur de la mort ? Certainement pas, en tous les cas de la même façon que les adultes, avant d'être en âge - vers 7-8 ans - de comprendre que mort signifie fin définitive de la vie pour tous. A ce moment-là, ils en sont au même point que les adultes, dans l'impossibilité d'admettre la néantisation totale de l'être.
La séparation, en revanche, l'enfant en fait l'expérience dès sa naissance. Séparation et perte peuvent faire pressentir l'arrachement que représentent la mort des proches et la sienne propre. De la peur de la séparation, l'enfant se défend, grâce en particulier à la pensée magique. Les enfants gravement malades ont, eux, un savoir beaucoup plus précoce de la maladie et de la mort. Même tout petits, ils abordent celles-ci avec une grande maturité et beaucoup de réalisme.
Observer l'enfant et s'interroger sur son attitude face à l'idée de la mort nous conduit inévitablement à nous interroger sur notre propre relation à la mort. Cette réflexion peut être, pour l'adulte, source d'enrichissement et d'émerveillement. Ce qui surprend surtout dans le comportement de l'enfant face à l'idée de la mort, et même face à sa propre mort, c'est son appétit de vivre. Un petit moulin argenté qui concentre sur lui toute l'attention et la vie d'un enfant, qui pourtant n'en a plus beaucoup à sa disposition, ce peut être pour nous le symbole de la force de vie de l'enfant.
La séparation, en revanche, l'enfant en fait l'expérience dès sa naissance. Séparation et perte peuvent faire pressentir l'arrachement que représentent la mort des proches et la sienne propre. De la peur de la séparation, l'enfant se défend, grâce en particulier à la pensée magique. Les enfants gravement malades ont, eux, un savoir beaucoup plus précoce de la maladie et de la mort. Même tout petits, ils abordent celles-ci avec une grande maturité et beaucoup de réalisme.
Observer l'enfant et s'interroger sur son attitude face à l'idée de la mort nous conduit inévitablement à nous interroger sur notre propre relation à la mort. Cette réflexion peut être, pour l'adulte, source d'enrichissement et d'émerveillement. Ce qui surprend surtout dans le comportement de l'enfant face à l'idée de la mort, et même face à sa propre mort, c'est son appétit de vivre. Un petit moulin argenté qui concentre sur lui toute l'attention et la vie d'un enfant, qui pourtant n'en a plus beaucoup à sa disposition, ce peut être pour nous le symbole de la force de vie de l'enfant.
Les enfants ont souvent peur du noir, peur du loup ou peur d'avoir mal. Mais ont-ils peur de la mort ? Certainement pas, en tous les cas de la même façon que les adultes, avant d'être en âge - vers 7-8 ans - de comprendre que mort signifie fin définitive de la vie pour tous. A ce moment-là, ils en sont au même point que les adultes, dans l'impossibilité d'admettre la néantisation totale de l'être.
La séparation, en revanche, l'enfant en fait l'expérience dès sa naissance. Séparation et perte peuvent faire pressentir l'arrachement que représentent la mort des proches et la sienne propre. De la peur de la séparation, l'enfant se défend, grâce en particulier à la pensée magique. Les enfants gravement malades ont, eux, un savoir beaucoup plus précoce de la maladie et de la mort. Même tout petits, ils abordent celles-ci avec une grande maturité et beaucoup de réalisme.
Observer l'enfant et s'interroger sur son attitude face à l'idée de la mort nous conduit inévitablement à nous interroger sur notre propre relation à la mort. Cette réflexion peut être, pour l'adulte, source d'enrichissement et d'émerveillement. Ce qui surprend surtout dans le comportement de l'enfant face à l'idée de la mort, et même face à sa propre mort, c'est son appétit de vivre. Un petit moulin argenté qui concentre sur lui toute l'attention et la vie d'un enfant, qui pourtant n'en a plus beaucoup à sa disposition, ce peut être pour nous le symbole de la force de vie de l'enfant.
La séparation, en revanche, l'enfant en fait l'expérience dès sa naissance. Séparation et perte peuvent faire pressentir l'arrachement que représentent la mort des proches et la sienne propre. De la peur de la séparation, l'enfant se défend, grâce en particulier à la pensée magique. Les enfants gravement malades ont, eux, un savoir beaucoup plus précoce de la maladie et de la mort. Même tout petits, ils abordent celles-ci avec une grande maturité et beaucoup de réalisme.
Observer l'enfant et s'interroger sur son attitude face à l'idée de la mort nous conduit inévitablement à nous interroger sur notre propre relation à la mort. Cette réflexion peut être, pour l'adulte, source d'enrichissement et d'émerveillement. Ce qui surprend surtout dans le comportement de l'enfant face à l'idée de la mort, et même face à sa propre mort, c'est son appétit de vivre. Un petit moulin argenté qui concentre sur lui toute l'attention et la vie d'un enfant, qui pourtant n'en a plus beaucoup à sa disposition, ce peut être pour nous le symbole de la force de vie de l'enfant.