Le luxe, les Lumières et la Révolution

Par : Audrey Provost

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages272
  • FormatePub
  • ISBN978-2-87673-980-2
  • EAN9782876739802
  • Date de parution20/11/2014
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurEditions Champ Vallon

Résumé

De sa réhabilitation par Voltaire dans son scandaleux poème du Mondain à son utilisation dans les pamphlets prérévolutionaires, le luxe est l'un des sujets les plus brûlants, les plus débattus du siècle des Lumières. D'innombrables auteurs, petits ou grands, se sont interrogés sur cet objet futile et sulfureux qui leur permet de parler de tout : des arts et des sciences, des femmes et de la confusion sociale, du bonheur et des inégalités, du progrès ou du déclin de l'esprit humain.
Alors que la monarchie a cessé d'édicter des lois somptuaires, alors que le discours de l'Église est marginalisé, des écrivains s'érigent en juges, en avocats et en législateurs de la « culture des apparences ». Ce faisant, ils s'adressent à l'opinion publique et proclament haut et fort les nouveaux pouvoirs de l'écriture : l'affrontement autour du luxe met en jeu les compétences et la légitimité des hommes de lettres à fixer des valeurs communes, en concurrence directe avec le pouvoir royal.
Au cour de cette effervescence polémique, nous croisons les figures attachantes de ces petits polygraphes, ces « Rousseau des ruisseaux » qui tentent de prendre place dans la République des lettres ; nous faisons connaissance du « serial publicateur » que fut le chevalier du Coudray ; nous apprenons comment écrire un livre sur le luxe, à la manière d'un Rabelleau ; nous suivons la lutte entre Butel-Dumont et ses contradicteurs pour changer le sens du mot, et inventer des adjectifs et des étymologies transformées en autant de munitions dans cette guerre de libelles et de pamphlets.À la fin des années 1780, les fastes de la monarchie ont cessé d'éblouir et le luxe de Marie-Antoinette, « l'Autrichienne » est devenu, sous la plume acérée des pamphlétaires, une arme politique redoutable, car ce débat foisonnant a aussi contribué au changement de culture politique qui mène à la Révolution.
De sa réhabilitation par Voltaire dans son scandaleux poème du Mondain à son utilisation dans les pamphlets prérévolutionaires, le luxe est l'un des sujets les plus brûlants, les plus débattus du siècle des Lumières. D'innombrables auteurs, petits ou grands, se sont interrogés sur cet objet futile et sulfureux qui leur permet de parler de tout : des arts et des sciences, des femmes et de la confusion sociale, du bonheur et des inégalités, du progrès ou du déclin de l'esprit humain.
Alors que la monarchie a cessé d'édicter des lois somptuaires, alors que le discours de l'Église est marginalisé, des écrivains s'érigent en juges, en avocats et en législateurs de la « culture des apparences ». Ce faisant, ils s'adressent à l'opinion publique et proclament haut et fort les nouveaux pouvoirs de l'écriture : l'affrontement autour du luxe met en jeu les compétences et la légitimité des hommes de lettres à fixer des valeurs communes, en concurrence directe avec le pouvoir royal.
Au cour de cette effervescence polémique, nous croisons les figures attachantes de ces petits polygraphes, ces « Rousseau des ruisseaux » qui tentent de prendre place dans la République des lettres ; nous faisons connaissance du « serial publicateur » que fut le chevalier du Coudray ; nous apprenons comment écrire un livre sur le luxe, à la manière d'un Rabelleau ; nous suivons la lutte entre Butel-Dumont et ses contradicteurs pour changer le sens du mot, et inventer des adjectifs et des étymologies transformées en autant de munitions dans cette guerre de libelles et de pamphlets.À la fin des années 1780, les fastes de la monarchie ont cessé d'éblouir et le luxe de Marie-Antoinette, « l'Autrichienne » est devenu, sous la plume acérée des pamphlétaires, une arme politique redoutable, car ce débat foisonnant a aussi contribué au changement de culture politique qui mène à la Révolution.