Le Chant des regrets éternels

Par : Anyi Wang
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  • Nombre de pages783
  • FormatePub
  • ISBN978-2-8097-0806-6
  • EAN9782809708066
  • Date de parution04/04/2012
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurPhilippe Picquier
  • TraducteurYvonne André
  • TraducteurStéphane Lévêque

Résumé

Il est des livres qui, par la richesse des liens qu'ils savent créer et la beauté ciselée de leur écriture, prennent dès la première lecture la dimension d'un classique. Tel est le cas du chef-d'ouvre de Wang Anyi, Le Chant des regrets éternels, écrit dans une langue si dense et allusive que le défi de sa traduction n'avait jamais été tenté jusqu'à ce jour dans une langue occidentale. Ce roman est tout entier traversé par la palpitation d'une ville, la mythique Shanghai, déployée dans le dédale de ses ruelles, le bruissement de ses rumeurs, les nuées de ses pigeons auxquels nul secret n'échappe, et les chambres de ses demoiselles, où l'attente « use la patience de vivre ».
Et perdus quelque part dans le corps de la cité, une femme et son destin, intimement lié au destin de la ville : Wang Ts'iao, au prénom évocateur, « Pure Jade ». Reine de beauté dans le flamboiement d'un Shanghai qui connaît avant 1949 ses dernières années de liberté, partageant une passion cachée avec un notable politique, elle doit se réfugier ensuite dans une des « fissures du monde », alors que la nuit de la Révolution culturelle s'est abattue sur la cité autrefois lumineuse.
Lorsque Shanghai renaît, à l'aube des années 1980, est-il encore temps pour Wang Qiyao de rattraper les jours enfuis ?
Il est des livres qui, par la richesse des liens qu'ils savent créer et la beauté ciselée de leur écriture, prennent dès la première lecture la dimension d'un classique. Tel est le cas du chef-d'ouvre de Wang Anyi, Le Chant des regrets éternels, écrit dans une langue si dense et allusive que le défi de sa traduction n'avait jamais été tenté jusqu'à ce jour dans une langue occidentale. Ce roman est tout entier traversé par la palpitation d'une ville, la mythique Shanghai, déployée dans le dédale de ses ruelles, le bruissement de ses rumeurs, les nuées de ses pigeons auxquels nul secret n'échappe, et les chambres de ses demoiselles, où l'attente « use la patience de vivre ».
Et perdus quelque part dans le corps de la cité, une femme et son destin, intimement lié au destin de la ville : Wang Ts'iao, au prénom évocateur, « Pure Jade ». Reine de beauté dans le flamboiement d'un Shanghai qui connaît avant 1949 ses dernières années de liberté, partageant une passion cachée avec un notable politique, elle doit se réfugier ensuite dans une des « fissures du monde », alors que la nuit de la Révolution culturelle s'est abattue sur la cité autrefois lumineuse.
Lorsque Shanghai renaît, à l'aube des années 1980, est-il encore temps pour Wang Qiyao de rattraper les jours enfuis ?

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
4/5
Le roman de Shangai
Portrait d'une ville : Shangai, mais avant tout portrait d'une femme qui en devient presque le symbole. En relatant sa vie de 1945 jusqu'après la révolution culturelle, elle nous montre sa force incroyable et le drame qui la caractérise : toujours vouloir ce qu'elle ne peut obtenir. Ce roman dénote une ambiance fascinante et pleine de poésie, il est aussi d'une finesse psychologique remarquable. Les personnages sont attachants et comme laissés au bord du déroulement de l'Histoire.
Portrait d'une ville : Shangai, mais avant tout portrait d'une femme qui en devient presque le symbole. En relatant sa vie de 1945 jusqu'après la révolution culturelle, elle nous montre sa force incroyable et le drame qui la caractérise : toujours vouloir ce qu'elle ne peut obtenir. Ce roman dénote une ambiance fascinante et pleine de poésie, il est aussi d'une finesse psychologique remarquable. Les personnages sont attachants et comme laissés au bord du déroulement de l'Histoire.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Shangaï
En 1946, Ts'iyao a 16 ans, la beauté et l'insouciance de la jeunesse. Elle fréquente les studios de cinéma, pose pour un photographe et devient "Troisième Miss" de Shangaï. La guerre n'est pas loin mais la jeune fille et la ville s'en moquent. Découvrir la vie, en profiter, c'est tout ce qui importe. Modernes, joyeuses, libres et terriblement vivantes, telles sont Ts'iyao et shangaï. Entretenue par un haut dignitaire, Ts'iyao est obligée de s'exiler à la campagne quand les évènements politiques s'emballent. Elle goûte aux joies d'une vie plus simple mais, très vite, sa ville lui manque cruellement. Elle y retourne et s'installe dans l'une de ces petites ruelles qui font le charme de la ville. Encore jeune, Ts'iyao n'a cependant plus d'espoir de se marier. Des rumeurs courent sur son passé de courtisane...Elle devient donc infirmière, se fait des amis dans son quartier et tombe même amoureuse. Shangaï a changé avec le communisme mais fondamentalement la ville est restée la même. Seules les priorités se sont déplacées de la recherche du dernier accessoire à la mode à la recherche de nourriture mais la joie de vivre est toujours là. L'ère Mao a bouleversé le quotidien mais les mentalités sont intactes et , les temps ont beau être durs, Ts'iyao reste sereine. Entre parties de mah-jong et goûters improvisés, elle porte un enfant qu'elle choisit de garder malgré l'impasse de sa situation amoureuse. Dans les années 80, Shangaï semble revivre après des années de plomb. A nouveau, les jeunes filles -dont Wei-Wei, la fille de Ts'iyao- arpentent le Bund, l'artère principale de la ville, pour faire les boutiques et s'afficher dans les dernières tenues à la mode. Ts'iyao n'est pas en reste. De sa jeunesse, elle a gardé le charme, l'élégance et le goût des belles choses. Ses amis font partie de la jeunesse qui fait la ville. Ts'iyao sort le soir et retrouve l'insouciance de ses 20 ans. En 1986, Ts'iyao a vieilli. Sous les fards, les traits sont marqués par l'âge. Shangaï brille de mille feux mais si on y regarde de plus près, les façades se lézardent, elles aussi marquées par le temps qui passe... 1946/1986: 40 ans de la vie d'une femme, 40 ans de la vie d'une ville. Un roman magnifique tout en finesse et élégance qui conte le destin d'une femme et à travers elle d'une ville. A l'insouciance succèdent les désillusions mais on ne ressent aucune amertume, plutôt une magnifique aptitude à s'adapter à tout, à accepter son sort et à tirer le meilleur de chaque situation. Le style est poétique, le ton n'est jamais larmoyant et les choses sombres sont abordées par petites touches pudiques. Ce livre est un hymne à la vie, et même la survie, à la beauté des choses et à l'espoir doux-amer d'un avenir meilleur.
En 1946, Ts'iyao a 16 ans, la beauté et l'insouciance de la jeunesse. Elle fréquente les studios de cinéma, pose pour un photographe et devient "Troisième Miss" de Shangaï. La guerre n'est pas loin mais la jeune fille et la ville s'en moquent. Découvrir la vie, en profiter, c'est tout ce qui importe. Modernes, joyeuses, libres et terriblement vivantes, telles sont Ts'iyao et shangaï. Entretenue par un haut dignitaire, Ts'iyao est obligée de s'exiler à la campagne quand les évènements politiques s'emballent. Elle goûte aux joies d'une vie plus simple mais, très vite, sa ville lui manque cruellement. Elle y retourne et s'installe dans l'une de ces petites ruelles qui font le charme de la ville. Encore jeune, Ts'iyao n'a cependant plus d'espoir de se marier. Des rumeurs courent sur son passé de courtisane...Elle devient donc infirmière, se fait des amis dans son quartier et tombe même amoureuse. Shangaï a changé avec le communisme mais fondamentalement la ville est restée la même. Seules les priorités se sont déplacées de la recherche du dernier accessoire à la mode à la recherche de nourriture mais la joie de vivre est toujours là. L'ère Mao a bouleversé le quotidien mais les mentalités sont intactes et , les temps ont beau être durs, Ts'iyao reste sereine. Entre parties de mah-jong et goûters improvisés, elle porte un enfant qu'elle choisit de garder malgré l'impasse de sa situation amoureuse. Dans les années 80, Shangaï semble revivre après des années de plomb. A nouveau, les jeunes filles -dont Wei-Wei, la fille de Ts'iyao- arpentent le Bund, l'artère principale de la ville, pour faire les boutiques et s'afficher dans les dernières tenues à la mode. Ts'iyao n'est pas en reste. De sa jeunesse, elle a gardé le charme, l'élégance et le goût des belles choses. Ses amis font partie de la jeunesse qui fait la ville. Ts'iyao sort le soir et retrouve l'insouciance de ses 20 ans. En 1986, Ts'iyao a vieilli. Sous les fards, les traits sont marqués par l'âge. Shangaï brille de mille feux mais si on y regarde de plus près, les façades se lézardent, elles aussi marquées par le temps qui passe... 1946/1986: 40 ans de la vie d'une femme, 40 ans de la vie d'une ville. Un roman magnifique tout en finesse et élégance qui conte le destin d'une femme et à travers elle d'une ville. A l'insouciance succèdent les désillusions mais on ne ressent aucune amertume, plutôt une magnifique aptitude à s'adapter à tout, à accepter son sort et à tirer le meilleur de chaque situation. Le style est poétique, le ton n'est jamais larmoyant et les choses sombres sont abordées par petites touches pudiques. Ce livre est un hymne à la vie, et même la survie, à la beauté des choses et à l'espoir doux-amer d'un avenir meilleur.
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