Le 20 décembre 1848 et sa célébration à la Réunion : du déni à la réhabilitation (1848-1980)

Par : Prosper Eve

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  • Nombre de pages220
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-15070-5
  • EAN9782296150706
  • Date de parution01/01/2001
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

L' abolition de l'esclavage, le 20 décembre 1848 à La Réunion, a été vraiment souhaitée par les esclaves et non par les maîtres. La plupart de ces derniers défendaient le statu quo et concevaient l'émancipation des esclaves comme une catastrophe sociale aux conséquences économiques incommensurables. Dans ce contexte, la célébration de cet anniversaire voulu par le Gouvernement Provisoire de la République en 1848 ne pouvait être un événement consensuel.
Les gagnants de ce jour, les affranchis, ne pouvaient l'oublier. Ils ont perpétué le souvenir dans leur cour. Le 20 décembre acquiert ainsi son label de " fête cafre ". A l'heure où certains soutiennent que les descendants d'Africains doivent être les organisateurs de cette fête, que les autres composantes socioethniques de la population réunionnaise doivent se distinguer par leur passivité et que.
le 20 décembre ne peut être une fête de la liberté " incolore, inodore et sans saveur ", Prosper Eve tente d'enrichir le débat en campant ici le décor de cette fête. Après avoir montré que cet événement n' a pas été désiré par les colons, il suit le long cheminement de la commémoration de cette date, de 1849 à l'arrivée de la gauche au pouvoir en France en 1981.
L' abolition de l'esclavage, le 20 décembre 1848 à La Réunion, a été vraiment souhaitée par les esclaves et non par les maîtres. La plupart de ces derniers défendaient le statu quo et concevaient l'émancipation des esclaves comme une catastrophe sociale aux conséquences économiques incommensurables. Dans ce contexte, la célébration de cet anniversaire voulu par le Gouvernement Provisoire de la République en 1848 ne pouvait être un événement consensuel.
Les gagnants de ce jour, les affranchis, ne pouvaient l'oublier. Ils ont perpétué le souvenir dans leur cour. Le 20 décembre acquiert ainsi son label de " fête cafre ". A l'heure où certains soutiennent que les descendants d'Africains doivent être les organisateurs de cette fête, que les autres composantes socioethniques de la population réunionnaise doivent se distinguer par leur passivité et que.
le 20 décembre ne peut être une fête de la liberté " incolore, inodore et sans saveur ", Prosper Eve tente d'enrichir le débat en campant ici le décor de cette fête. Après avoir montré que cet événement n' a pas été désiré par les colons, il suit le long cheminement de la commémoration de cette date, de 1849 à l'arrivée de la gauche au pouvoir en France en 1981.
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