La Vie quotidienne du médecin de province au XIXe siècle
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- Nombre de pages304
- FormatePub
- ISBN2-01-461987-5
- EAN9782014619874
- Date de parution01/01/1977
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille932 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurHachette Littératures (réédition...
Résumé
Au carrefour de l'histoire et de la médecine, ce livre basé sur des archives officielles, des documents administratifs, mais aussi une enquête personnelle approfondie et nombre de papiers privés, retrace l'évolution de la condition médicale dans la France provinciale et rurale du XIXe siècle. Au cours du siècle, des guerres de l'Empire au septennat tragiquement interrompu de Sadi Carnot, la médecine a fait un bond prodigieux.
A une thérapeutique tâtonnante a succédé une véritable science expérimentale et il y a loin du Médecin de Campagne évoqué par Balzac ou de l'officier de santé Charles Bovary, au docteur formé par les disciples de Claude Bernard et de Louis Pasteur. Mais s'ils se posent dans un contexte historique et un décor social différents, les mêmes problèmes demeurent : l'organisation de la profession et les hiérarchies qu'elle implique, la diversité des apprentissages, les difficultés matérielles, les vicissitudes des carrières et des clientèles, les rapports avec les malades, avec les sorciers et rebouteux, les rivalités d'ordre professionnel, la place et le rôle du médecin de province dans la société, son influence politique croissante.
A mesure que son combat contre la maladie s'avère victorieux, le médecin de province voit s'affirmer la considération morale dont il bénéficie. Désormais il est un notable. Mais avant de respirer l'encens officiel dans un fauteuil de conseiller général, le médecin de province chevauche par tous les temps, entre une dysenterie et une variole, du château à la chaumière, du lit de l'enfant moribond à celui du vieillard grabataire.
A une thérapeutique tâtonnante a succédé une véritable science expérimentale et il y a loin du Médecin de Campagne évoqué par Balzac ou de l'officier de santé Charles Bovary, au docteur formé par les disciples de Claude Bernard et de Louis Pasteur. Mais s'ils se posent dans un contexte historique et un décor social différents, les mêmes problèmes demeurent : l'organisation de la profession et les hiérarchies qu'elle implique, la diversité des apprentissages, les difficultés matérielles, les vicissitudes des carrières et des clientèles, les rapports avec les malades, avec les sorciers et rebouteux, les rivalités d'ordre professionnel, la place et le rôle du médecin de province dans la société, son influence politique croissante.
A mesure que son combat contre la maladie s'avère victorieux, le médecin de province voit s'affirmer la considération morale dont il bénéficie. Désormais il est un notable. Mais avant de respirer l'encens officiel dans un fauteuil de conseiller général, le médecin de province chevauche par tous les temps, entre une dysenterie et une variole, du château à la chaumière, du lit de l'enfant moribond à celui du vieillard grabataire.
Au carrefour de l'histoire et de la médecine, ce livre basé sur des archives officielles, des documents administratifs, mais aussi une enquête personnelle approfondie et nombre de papiers privés, retrace l'évolution de la condition médicale dans la France provinciale et rurale du XIXe siècle. Au cours du siècle, des guerres de l'Empire au septennat tragiquement interrompu de Sadi Carnot, la médecine a fait un bond prodigieux.
A une thérapeutique tâtonnante a succédé une véritable science expérimentale et il y a loin du Médecin de Campagne évoqué par Balzac ou de l'officier de santé Charles Bovary, au docteur formé par les disciples de Claude Bernard et de Louis Pasteur. Mais s'ils se posent dans un contexte historique et un décor social différents, les mêmes problèmes demeurent : l'organisation de la profession et les hiérarchies qu'elle implique, la diversité des apprentissages, les difficultés matérielles, les vicissitudes des carrières et des clientèles, les rapports avec les malades, avec les sorciers et rebouteux, les rivalités d'ordre professionnel, la place et le rôle du médecin de province dans la société, son influence politique croissante.
A mesure que son combat contre la maladie s'avère victorieux, le médecin de province voit s'affirmer la considération morale dont il bénéficie. Désormais il est un notable. Mais avant de respirer l'encens officiel dans un fauteuil de conseiller général, le médecin de province chevauche par tous les temps, entre une dysenterie et une variole, du château à la chaumière, du lit de l'enfant moribond à celui du vieillard grabataire.
A une thérapeutique tâtonnante a succédé une véritable science expérimentale et il y a loin du Médecin de Campagne évoqué par Balzac ou de l'officier de santé Charles Bovary, au docteur formé par les disciples de Claude Bernard et de Louis Pasteur. Mais s'ils se posent dans un contexte historique et un décor social différents, les mêmes problèmes demeurent : l'organisation de la profession et les hiérarchies qu'elle implique, la diversité des apprentissages, les difficultés matérielles, les vicissitudes des carrières et des clientèles, les rapports avec les malades, avec les sorciers et rebouteux, les rivalités d'ordre professionnel, la place et le rôle du médecin de province dans la société, son influence politique croissante.
A mesure que son combat contre la maladie s'avère victorieux, le médecin de province voit s'affirmer la considération morale dont il bénéficie. Désormais il est un notable. Mais avant de respirer l'encens officiel dans un fauteuil de conseiller général, le médecin de province chevauche par tous les temps, entre une dysenterie et une variole, du château à la chaumière, du lit de l'enfant moribond à celui du vieillard grabataire.