Historien de la Révolution française. - Agrégé d'histoire (1897). - Docteur ès lettres (1904). - Professeur aux universités de Besançon, Dijon et Paris. - Membre fondateur (en 1908), puis Président de la société des études robespierristes
La réaction thermidorienne
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- Nombre de pages410
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-35872-138-7
- EAN9782358721387
- Date de parution23/09/2010
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
- ÉditeurLa fabrique éditions
- PréfacierYannick Bosc
- PréfacierFlorence Gauthier
Résumé
Quinze mois s'écoulent entre la chute de Robespierre et l'avènement du Directoire, quinze mois dont on parle rarement : ils sont l'objet de ce livre. L'incandescence révolutionnaire s'éteint, la réaction triomphe partout. « La grande période de la République est désormais finie. Les rivalités de personnes prennent le pas sur les idées ; le Salut Public s'efface ou disparaît derrière les rancunes et les passions.
Le politicien remplace le politique. L'intérêt privé et collectif des députés s'oppose scandaleusement à l'intérêt national. » La lutte est féroce entre les thermidoriens de droite et de gauche, les Girondins de retour, les royalistes qui relèvent la tête. Le peuple est réprimé : après l'écrasement des émeutes de prairial au faubourg Antoine, il n'y aura plus d'insurrection dans le pays avant trente ans. De cette période violente et sombre, Mathiez dresse un tableau qui, souvent, résonne avec notre actualité, tant il est vrai que les gouvernements de fripons se ressemblent ou plutôt se répètent.
Dans leur présentation, Florence Gauthier et Yannick Bosc replacent Albert Mathiez dans son époque et, plus encore, dans la trajectoire de l'historiographie révolutionnaire. Adhérent au Parti communiste un temps mais refusant la dictature d'un parti unique dès les années 1920, puis critique perspicace du stalinisme naissant, occulté à la fois par les communistes encasernés et les réactionnaires, il nous apparaît aujourd'hui comme le plus grand historien moderne de la Révolution.
Albert Mathiez (1874 -1932), historien, professeur à l'Université de Dijon puis à la Sorbonne et à l'École des hautes études, est le fondateur de la Société des Études robespierristes et des Annales Historiques de la Révolution française. Ami de Charles Péguy, dreyfusard et militant de la ligue des droits de l'homme, il adhère au Parti Communiste en 1920 et en démissionne en 1922. En 1930, il soutient les intellectuels russes exécutés et critique le régime stalinien. Yannick Bosc est maître de conférences en histoire moderne à l'Université de Rouen. Florence Gauthier est maître de conférences HDR en histoire moderne à l'Université Paris Diderot-Paris 7.
Le politicien remplace le politique. L'intérêt privé et collectif des députés s'oppose scandaleusement à l'intérêt national. » La lutte est féroce entre les thermidoriens de droite et de gauche, les Girondins de retour, les royalistes qui relèvent la tête. Le peuple est réprimé : après l'écrasement des émeutes de prairial au faubourg Antoine, il n'y aura plus d'insurrection dans le pays avant trente ans. De cette période violente et sombre, Mathiez dresse un tableau qui, souvent, résonne avec notre actualité, tant il est vrai que les gouvernements de fripons se ressemblent ou plutôt se répètent.
Dans leur présentation, Florence Gauthier et Yannick Bosc replacent Albert Mathiez dans son époque et, plus encore, dans la trajectoire de l'historiographie révolutionnaire. Adhérent au Parti communiste un temps mais refusant la dictature d'un parti unique dès les années 1920, puis critique perspicace du stalinisme naissant, occulté à la fois par les communistes encasernés et les réactionnaires, il nous apparaît aujourd'hui comme le plus grand historien moderne de la Révolution.
Albert Mathiez (1874 -1932), historien, professeur à l'Université de Dijon puis à la Sorbonne et à l'École des hautes études, est le fondateur de la Société des Études robespierristes et des Annales Historiques de la Révolution française. Ami de Charles Péguy, dreyfusard et militant de la ligue des droits de l'homme, il adhère au Parti Communiste en 1920 et en démissionne en 1922. En 1930, il soutient les intellectuels russes exécutés et critique le régime stalinien. Yannick Bosc est maître de conférences en histoire moderne à l'Université de Rouen. Florence Gauthier est maître de conférences HDR en histoire moderne à l'Université Paris Diderot-Paris 7.
Quinze mois s'écoulent entre la chute de Robespierre et l'avènement du Directoire, quinze mois dont on parle rarement : ils sont l'objet de ce livre. L'incandescence révolutionnaire s'éteint, la réaction triomphe partout. « La grande période de la République est désormais finie. Les rivalités de personnes prennent le pas sur les idées ; le Salut Public s'efface ou disparaît derrière les rancunes et les passions.
Le politicien remplace le politique. L'intérêt privé et collectif des députés s'oppose scandaleusement à l'intérêt national. » La lutte est féroce entre les thermidoriens de droite et de gauche, les Girondins de retour, les royalistes qui relèvent la tête. Le peuple est réprimé : après l'écrasement des émeutes de prairial au faubourg Antoine, il n'y aura plus d'insurrection dans le pays avant trente ans. De cette période violente et sombre, Mathiez dresse un tableau qui, souvent, résonne avec notre actualité, tant il est vrai que les gouvernements de fripons se ressemblent ou plutôt se répètent.
Dans leur présentation, Florence Gauthier et Yannick Bosc replacent Albert Mathiez dans son époque et, plus encore, dans la trajectoire de l'historiographie révolutionnaire. Adhérent au Parti communiste un temps mais refusant la dictature d'un parti unique dès les années 1920, puis critique perspicace du stalinisme naissant, occulté à la fois par les communistes encasernés et les réactionnaires, il nous apparaît aujourd'hui comme le plus grand historien moderne de la Révolution.
Albert Mathiez (1874 -1932), historien, professeur à l'Université de Dijon puis à la Sorbonne et à l'École des hautes études, est le fondateur de la Société des Études robespierristes et des Annales Historiques de la Révolution française. Ami de Charles Péguy, dreyfusard et militant de la ligue des droits de l'homme, il adhère au Parti Communiste en 1920 et en démissionne en 1922. En 1930, il soutient les intellectuels russes exécutés et critique le régime stalinien. Yannick Bosc est maître de conférences en histoire moderne à l'Université de Rouen. Florence Gauthier est maître de conférences HDR en histoire moderne à l'Université Paris Diderot-Paris 7.
Le politicien remplace le politique. L'intérêt privé et collectif des députés s'oppose scandaleusement à l'intérêt national. » La lutte est féroce entre les thermidoriens de droite et de gauche, les Girondins de retour, les royalistes qui relèvent la tête. Le peuple est réprimé : après l'écrasement des émeutes de prairial au faubourg Antoine, il n'y aura plus d'insurrection dans le pays avant trente ans. De cette période violente et sombre, Mathiez dresse un tableau qui, souvent, résonne avec notre actualité, tant il est vrai que les gouvernements de fripons se ressemblent ou plutôt se répètent.
Dans leur présentation, Florence Gauthier et Yannick Bosc replacent Albert Mathiez dans son époque et, plus encore, dans la trajectoire de l'historiographie révolutionnaire. Adhérent au Parti communiste un temps mais refusant la dictature d'un parti unique dès les années 1920, puis critique perspicace du stalinisme naissant, occulté à la fois par les communistes encasernés et les réactionnaires, il nous apparaît aujourd'hui comme le plus grand historien moderne de la Révolution.
Albert Mathiez (1874 -1932), historien, professeur à l'Université de Dijon puis à la Sorbonne et à l'École des hautes études, est le fondateur de la Société des Études robespierristes et des Annales Historiques de la Révolution française. Ami de Charles Péguy, dreyfusard et militant de la ligue des droits de l'homme, il adhère au Parti Communiste en 1920 et en démissionne en 1922. En 1930, il soutient les intellectuels russes exécutés et critique le régime stalinien. Yannick Bosc est maître de conférences en histoire moderne à l'Université de Rouen. Florence Gauthier est maître de conférences HDR en histoire moderne à l'Université Paris Diderot-Paris 7.