La politique extérieure des Etats-Unis au XXe siècle : le poids des déterminants intérieurs

Par : Pierre Melandri, Serge Ricard

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  • Nombre de pages368
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-19258-4
  • EAN9782296192584
  • Date de parution01/03/2008
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille13 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dans une société toujours plus médiatisée, mais où la politique étrangère n'a pas toujours suscité de la part du public ou des médias l'intérêt qu'elle aurait mérité, les écoles de la pensée, thinks tanks, lobbies et autres groupes d'intérêt ont souvent été à même d'exercer l'influence que pouvaient leur assurer, dans les deux premiers cas, leur prestige et leur autorité, ou, dans les deux derniers cas, leur vote, leur appui financier mais aussi les alliances qu'ils ont très vite appris à nouer.
A tel point, constate un des auteurs de ce volume, que l'on peut concevoir les Etats-Unis comme une " démocratie des intérêts spéciaux ", exposée au danger de voir émerger une " tyrannie de la minorité ". Il est vrai que, pour les américains, la notion d'intérêt national reste très différente de celle qu'en ont les français : loin de constituer une sorte de réalité transcendante supérieure à la somme des intérêts privés, elle s'identifie tout au contraire à la résultante fatalement provisoire et fragile de ces derniers.
Dès lors, il n'est aps facile de comprendre les tenants et les aboutissants de l'élaboration de la politique étrangère américaine si l'on ignore les différends entre isolationnistes, internationalistes libéraux, néo-conservateurs et adeptes de la Real Politik, si l'on ne tient pas compte de l'activisme des grands lobbies économiques ou si l'on fait abstraction du poids des groupes représentatifs sont de certaines organisations humanitaires ou idéologiques, soit des principales communautés ethniques.
Dans une société toujours plus médiatisée, mais où la politique étrangère n'a pas toujours suscité de la part du public ou des médias l'intérêt qu'elle aurait mérité, les écoles de la pensée, thinks tanks, lobbies et autres groupes d'intérêt ont souvent été à même d'exercer l'influence que pouvaient leur assurer, dans les deux premiers cas, leur prestige et leur autorité, ou, dans les deux derniers cas, leur vote, leur appui financier mais aussi les alliances qu'ils ont très vite appris à nouer.
A tel point, constate un des auteurs de ce volume, que l'on peut concevoir les Etats-Unis comme une " démocratie des intérêts spéciaux ", exposée au danger de voir émerger une " tyrannie de la minorité ". Il est vrai que, pour les américains, la notion d'intérêt national reste très différente de celle qu'en ont les français : loin de constituer une sorte de réalité transcendante supérieure à la somme des intérêts privés, elle s'identifie tout au contraire à la résultante fatalement provisoire et fragile de ces derniers.
Dès lors, il n'est aps facile de comprendre les tenants et les aboutissants de l'élaboration de la politique étrangère américaine si l'on ignore les différends entre isolationnistes, internationalistes libéraux, néo-conservateurs et adeptes de la Real Politik, si l'on ne tient pas compte de l'activisme des grands lobbies économiques ou si l'on fait abstraction du poids des groupes représentatifs sont de certaines organisations humanitaires ou idéologiques, soit des principales communautés ethniques.