La Méchanceté de la vie. Tableaux de Gammelkobing

Par : Gustav Wied
Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
  • Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
  • Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • FormatePub
  • ISBN978-2-84679-166-3
  • EAN9782846791663
  • Date de parution17/10/2017
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurGinkgo
  • TraducteurNils Ahl

Résumé

La petite ville était au bord du fjord. Elle ressemblait à tous les vieux bourgs danois et, comme dans beaucoup de petites villes de campagne au début du XXe siècle en Scandinavie, on y trouvait une grande piété et beaucoup de ragots. Dans cette ville, il y avait la famille Thomsen, avec la mère, Karen, et son fils doux-dingue, « Manuel », dont les frasques faisaient les délices des commères.Gammelkobing et ses petites gens, avec la méchanceté de la vie (incarnée par le douanier), avec la force des légendes locales et de la piété bornée, avec les discours lénifiants du pasteur, les diatribes naïves du professeur et le gâtisme du conseiller...
Et tout ce qui fait les réjouissants tableaux de cette fable féroce, nous tend un miroir entre grotesque et réalisme. Gustav Wied a délibérément choisi le parti de l'humour, et si la gravité n'est jamais absente du propos, il y a toujours l'espoir... L'espoir de transformer le quotidien en farce. EXTRAITC'était samedi, jour de nettoyage et d'encaustique. Les cloches de l'églises sonnaient sept heures, et les rues étaient encore calmes.
Pourtant, de part et d'autre de la ville, on entendait le bruit incessant des bavardages des servantes et leurs rires étouffés. Leurs robes de coton flottaient au vent. Une main se tenait au montant de la fenêtre, et l'autre frottait les vitres avec le chiffon trempé d'eau-de-vie qui les faisait reluire.- Où est passé le petit Thomsen ? cria la grande Engeline, qui astiquait énergiquement les fenêtres du consul Mørch, avec de petits bruits qui rappelaient le gazouillement d'un oiseau.- Il doit être en train de se changer ! murmura la bonne du directeur du téléphone, la grosse Rikke, depuis le second étage.
Elle avait la voix chuintante de quelqu'un qui parle dans un tuyau de drainage. Engeline hurla de rire et se retint au chambranle pour ne pas tomber.- Qu'est-ce qu'elle dit, Rikke ? Qu'est-ce qu'elle nous dit là ? Est-ce qu'elle a dit quelque chose de drôle ? entendit-on de tous côtés.- Elle dit que « Thummelumsen » est en train de se mettre une couche propre sur le cul !À PROPOS DE L'AUTEURGustav Wied (1858-1914) est un écrivain dont l'influence a été et est encore considérable.
Un auteur contemporain comme Dan Turell le considérait comme son père en littérature. Avec cette distance ironique qui le caractérise, il a fait date dans l'histoire scandinave de la satire.
La petite ville était au bord du fjord. Elle ressemblait à tous les vieux bourgs danois et, comme dans beaucoup de petites villes de campagne au début du XXe siècle en Scandinavie, on y trouvait une grande piété et beaucoup de ragots. Dans cette ville, il y avait la famille Thomsen, avec la mère, Karen, et son fils doux-dingue, « Manuel », dont les frasques faisaient les délices des commères.Gammelkobing et ses petites gens, avec la méchanceté de la vie (incarnée par le douanier), avec la force des légendes locales et de la piété bornée, avec les discours lénifiants du pasteur, les diatribes naïves du professeur et le gâtisme du conseiller...
Et tout ce qui fait les réjouissants tableaux de cette fable féroce, nous tend un miroir entre grotesque et réalisme. Gustav Wied a délibérément choisi le parti de l'humour, et si la gravité n'est jamais absente du propos, il y a toujours l'espoir... L'espoir de transformer le quotidien en farce. EXTRAITC'était samedi, jour de nettoyage et d'encaustique. Les cloches de l'églises sonnaient sept heures, et les rues étaient encore calmes.
Pourtant, de part et d'autre de la ville, on entendait le bruit incessant des bavardages des servantes et leurs rires étouffés. Leurs robes de coton flottaient au vent. Une main se tenait au montant de la fenêtre, et l'autre frottait les vitres avec le chiffon trempé d'eau-de-vie qui les faisait reluire.- Où est passé le petit Thomsen ? cria la grande Engeline, qui astiquait énergiquement les fenêtres du consul Mørch, avec de petits bruits qui rappelaient le gazouillement d'un oiseau.- Il doit être en train de se changer ! murmura la bonne du directeur du téléphone, la grosse Rikke, depuis le second étage.
Elle avait la voix chuintante de quelqu'un qui parle dans un tuyau de drainage. Engeline hurla de rire et se retint au chambranle pour ne pas tomber.- Qu'est-ce qu'elle dit, Rikke ? Qu'est-ce qu'elle nous dit là ? Est-ce qu'elle a dit quelque chose de drôle ? entendit-on de tous côtés.- Elle dit que « Thummelumsen » est en train de se mettre une couche propre sur le cul !À PROPOS DE L'AUTEURGustav Wied (1858-1914) est un écrivain dont l'influence a été et est encore considérable.
Un auteur contemporain comme Dan Turell le considérait comme son père en littérature. Avec cette distance ironique qui le caractérise, il a fait date dans l'histoire scandinave de la satire.
Fædrene æde Druer
Gustav Wied
E-book
8,49 €
Slægten
Gustav Wied
E-book
3,49 €