La Constitution Anglaise, Un Modele Politique Et Institutionnel Dans La France Des Lumieres
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages626
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-8218-5327-0
- EAN9782821853270
- Date de parution10/09/2018
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurPresses universitaires d’Aix-Mar...
Résumé
Au rebours d'une tradition séculaire d'hostilité et de méfiance, la régence de Philippe d'Orléans ouvre une nouvelle période, renforcée par le renversement des alliances diplomatiques traditionnelles. Entre 1715 et 1748, par une surprenante accélération de l'histoire, l'Angleterre change radicalement de statut. De l'île des révolutions, elle devient « l'île philosophique », du calvaire des rois, le sanctuaire de la liberté.
Non sans résistances, l'entreprise intellectuelle d'une génération aura suffi à renverser les traditionnelles représentations de la nation rivale et ennemie. Au long de ces quelques trente années, l'histoire, l'ordre social et les institutions font l'objet d'une relecture qui élève progressivement l'Angleterre au rang de modèle. Point d'orgue de cette période, l'ouvre de Montesquieu vient couronner cette entreprise de reconstruction.
Il est de tradition dans l'histoire des idées politiques de rechercher autour de quelques auteurs des césures, des cassures, qui marquent une ligne de fracture, un « avant » et un « après ». Les pages de Montesquieu sur l'Angleterre en font assurément partie. Elles en sont même l'exemple-type. Une fois ses fondations posées, ses contours dessinés, le modèle anglais gagne en précision entre 1748 et 1789.
Désormais cadre privilégié de la réflexion politique et institutionnelle, il suscite tantôt l'enthousiasme, tantôt le rejet, tout en étant un instrument efficace de la contestation des assises traditionnelles de la monarchie d'Ancien Régime.
Non sans résistances, l'entreprise intellectuelle d'une génération aura suffi à renverser les traditionnelles représentations de la nation rivale et ennemie. Au long de ces quelques trente années, l'histoire, l'ordre social et les institutions font l'objet d'une relecture qui élève progressivement l'Angleterre au rang de modèle. Point d'orgue de cette période, l'ouvre de Montesquieu vient couronner cette entreprise de reconstruction.
Il est de tradition dans l'histoire des idées politiques de rechercher autour de quelques auteurs des césures, des cassures, qui marquent une ligne de fracture, un « avant » et un « après ». Les pages de Montesquieu sur l'Angleterre en font assurément partie. Elles en sont même l'exemple-type. Une fois ses fondations posées, ses contours dessinés, le modèle anglais gagne en précision entre 1748 et 1789.
Désormais cadre privilégié de la réflexion politique et institutionnelle, il suscite tantôt l'enthousiasme, tantôt le rejet, tout en étant un instrument efficace de la contestation des assises traditionnelles de la monarchie d'Ancien Régime.
Au rebours d'une tradition séculaire d'hostilité et de méfiance, la régence de Philippe d'Orléans ouvre une nouvelle période, renforcée par le renversement des alliances diplomatiques traditionnelles. Entre 1715 et 1748, par une surprenante accélération de l'histoire, l'Angleterre change radicalement de statut. De l'île des révolutions, elle devient « l'île philosophique », du calvaire des rois, le sanctuaire de la liberté.
Non sans résistances, l'entreprise intellectuelle d'une génération aura suffi à renverser les traditionnelles représentations de la nation rivale et ennemie. Au long de ces quelques trente années, l'histoire, l'ordre social et les institutions font l'objet d'une relecture qui élève progressivement l'Angleterre au rang de modèle. Point d'orgue de cette période, l'ouvre de Montesquieu vient couronner cette entreprise de reconstruction.
Il est de tradition dans l'histoire des idées politiques de rechercher autour de quelques auteurs des césures, des cassures, qui marquent une ligne de fracture, un « avant » et un « après ». Les pages de Montesquieu sur l'Angleterre en font assurément partie. Elles en sont même l'exemple-type. Une fois ses fondations posées, ses contours dessinés, le modèle anglais gagne en précision entre 1748 et 1789.
Désormais cadre privilégié de la réflexion politique et institutionnelle, il suscite tantôt l'enthousiasme, tantôt le rejet, tout en étant un instrument efficace de la contestation des assises traditionnelles de la monarchie d'Ancien Régime.
Non sans résistances, l'entreprise intellectuelle d'une génération aura suffi à renverser les traditionnelles représentations de la nation rivale et ennemie. Au long de ces quelques trente années, l'histoire, l'ordre social et les institutions font l'objet d'une relecture qui élève progressivement l'Angleterre au rang de modèle. Point d'orgue de cette période, l'ouvre de Montesquieu vient couronner cette entreprise de reconstruction.
Il est de tradition dans l'histoire des idées politiques de rechercher autour de quelques auteurs des césures, des cassures, qui marquent une ligne de fracture, un « avant » et un « après ». Les pages de Montesquieu sur l'Angleterre en font assurément partie. Elles en sont même l'exemple-type. Une fois ses fondations posées, ses contours dessinés, le modèle anglais gagne en précision entre 1748 et 1789.
Désormais cadre privilégié de la réflexion politique et institutionnelle, il suscite tantôt l'enthousiasme, tantôt le rejet, tout en étant un instrument efficace de la contestation des assises traditionnelles de la monarchie d'Ancien Régime.