La comédie de la notation

Par : Gérard Ampeau
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  • Nombre de pages300
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-37687-166-8
  • EAN9782376871668
  • Date de parution05/11/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurÉditions EMS

Résumé

Du lieu même où se joue la comédie de la notation, comme utilisateur de notes financières en tant que gestionnaire, j'ai vécu des situations, côtoyé des acteurs, recueilli leurs témoignages. Cette position de témoin privilégié m'a montré combien cette comédie est incompréhensible pour les citoyens et leurs représentants. Cela m'a fait obligation de le raconter. En 2012, j'en écrivais les premiers chapitres.
Six années ont passé, et, malgré les rapports parlementaires et les nouvelles régulations, rien ou presque rien n'a changé. C'est toujours le même duopole qui règne en maître absolu sur les notations des États, des collectivités locales, des banques et des entreprises. À force de lobbysme, S&P et Moody's, ont évité des règlementations trop sévères. Elles ont toujours préféré transiger, plutôt que s'exposer à la honte d'un procès public.
Leurs méthodes de notation restent des secrets bien gardés, dont les régulateurs ont interdiction d'approcher. BCE, Fed et investisseurs, plus que jamais, utilisent leurs ratings. Leurs tarifs sont élevés pour des travaux de qualité inégale, si l'on en croit la SEC ou la Cour des comptes européenne. Aussi, on ne s'étonnera pas de la rentabilité enviée des activités de notation financière, supérieure à celle de l'industrie du luxe !
Du lieu même où se joue la comédie de la notation, comme utilisateur de notes financières en tant que gestionnaire, j'ai vécu des situations, côtoyé des acteurs, recueilli leurs témoignages. Cette position de témoin privilégié m'a montré combien cette comédie est incompréhensible pour les citoyens et leurs représentants. Cela m'a fait obligation de le raconter. En 2012, j'en écrivais les premiers chapitres.
Six années ont passé, et, malgré les rapports parlementaires et les nouvelles régulations, rien ou presque rien n'a changé. C'est toujours le même duopole qui règne en maître absolu sur les notations des États, des collectivités locales, des banques et des entreprises. À force de lobbysme, S&P et Moody's, ont évité des règlementations trop sévères. Elles ont toujours préféré transiger, plutôt que s'exposer à la honte d'un procès public.
Leurs méthodes de notation restent des secrets bien gardés, dont les régulateurs ont interdiction d'approcher. BCE, Fed et investisseurs, plus que jamais, utilisent leurs ratings. Leurs tarifs sont élevés pour des travaux de qualité inégale, si l'on en croit la SEC ou la Cour des comptes européenne. Aussi, on ne s'étonnera pas de la rentabilité enviée des activités de notation financière, supérieure à celle de l'industrie du luxe !