L'Ordre des échanges. Philosophie de l'économie et économie du discours au xviiie siècle en France
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- Nombre de pages320
- FormatePub
- ISBN2-13-066205-6
- EAN9782130662051
- Date de parution01/01/1986
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille420 Ko
- ÉditeurPresses universitaires de France...
Résumé
L'objet du présent ouvrage est la circulation et l'échange entre les déterminations des savoirs au XVIIIe siècle. Les grammairiens écrivent des mécaniques des langues et pensent une économie des signes, les physiocrates produisent un modèle physique d'équilibre des sociétés politiques, tout en interprétant le phénomène de la valeur comme une traduction, les philosophes substituent à l'analyse des facultés du sujet une critique de la fonction des discours.
On ne recherche donc pas ici de détermination en dernière instance : ni la physique, ni l'économie, ni la grammaire, ni la théologie ne jouent ce rôle. Ainsi, se dessine une histoire sans finalité : par altération, déformation, traduction des hypothèses, elle travaille de façon sourde le dispositif monumental et rhétorique du progrès. L'analyse des médiations du savoir, sensibles, techniques, institutionnelles, est le fil conducteur d'une épistémologie du singulier.
Cette enquête vaut comme une invitation à repenser la distribution des rôles dans la philosophie des Lumières en France : on y déchiffrera moins une problématique du sujet, qu'une théorie du temps et de l'histoire, chronique des relations de pouvoir entre les savoirs.
On ne recherche donc pas ici de détermination en dernière instance : ni la physique, ni l'économie, ni la grammaire, ni la théologie ne jouent ce rôle. Ainsi, se dessine une histoire sans finalité : par altération, déformation, traduction des hypothèses, elle travaille de façon sourde le dispositif monumental et rhétorique du progrès. L'analyse des médiations du savoir, sensibles, techniques, institutionnelles, est le fil conducteur d'une épistémologie du singulier.
Cette enquête vaut comme une invitation à repenser la distribution des rôles dans la philosophie des Lumières en France : on y déchiffrera moins une problématique du sujet, qu'une théorie du temps et de l'histoire, chronique des relations de pouvoir entre les savoirs.
L'objet du présent ouvrage est la circulation et l'échange entre les déterminations des savoirs au XVIIIe siècle. Les grammairiens écrivent des mécaniques des langues et pensent une économie des signes, les physiocrates produisent un modèle physique d'équilibre des sociétés politiques, tout en interprétant le phénomène de la valeur comme une traduction, les philosophes substituent à l'analyse des facultés du sujet une critique de la fonction des discours.
On ne recherche donc pas ici de détermination en dernière instance : ni la physique, ni l'économie, ni la grammaire, ni la théologie ne jouent ce rôle. Ainsi, se dessine une histoire sans finalité : par altération, déformation, traduction des hypothèses, elle travaille de façon sourde le dispositif monumental et rhétorique du progrès. L'analyse des médiations du savoir, sensibles, techniques, institutionnelles, est le fil conducteur d'une épistémologie du singulier.
Cette enquête vaut comme une invitation à repenser la distribution des rôles dans la philosophie des Lumières en France : on y déchiffrera moins une problématique du sujet, qu'une théorie du temps et de l'histoire, chronique des relations de pouvoir entre les savoirs.
On ne recherche donc pas ici de détermination en dernière instance : ni la physique, ni l'économie, ni la grammaire, ni la théologie ne jouent ce rôle. Ainsi, se dessine une histoire sans finalité : par altération, déformation, traduction des hypothèses, elle travaille de façon sourde le dispositif monumental et rhétorique du progrès. L'analyse des médiations du savoir, sensibles, techniques, institutionnelles, est le fil conducteur d'une épistémologie du singulier.
Cette enquête vaut comme une invitation à repenser la distribution des rôles dans la philosophie des Lumières en France : on y déchiffrera moins une problématique du sujet, qu'une théorie du temps et de l'histoire, chronique des relations de pouvoir entre les savoirs.