L'insurrection sahraouie. De la guerre à l'Etat, 1973-2003

Par : Ali-Omar Yara

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  • Nombre de pages182
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-32604-8
  • EAN9782296326040
  • Date de parution01/07/2003
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le cheminement historique des fractions tribales sahraouies a abouti à l'émergence, dès les années 1940, d'une société organique que le Front Polisario a conduite, depuis le 20 mai 1973, vers l'accomplissement de changements sociaux en profondeur. Parallèlement, dans les années 1970, l'Espagne n'a pas mené à terme la décolonisation du Sahara occidental. Par la suite, l'occupation de celui-ci par la dynastie marocaine est venue entraver la marche d'un peuple vers la liberté et l'ont contraint à l'exil et au port d'armes contre la projection des forces royales marocaines.
En 1979, les grandes offensives de l'Armée sahraouie ont conduit le royaume à négocier. Le cessez-le-feu, le 6 septembre 1991, a été l'occasion pour Hassan II d'éloigner les Sahraouis du théâtre de la guerre et de les interpeller sur le chemin du jeu interétatique, là où il les pensait vulnérables. Par la suite, les rois du Maroc, Hassan II et Mohammed VI, ont voulu autodéterminer le Sahara en demandant à la communauté internationale, " le timbre et le drapeau ", suggérant une sorte de " régionalisation " pour annihiler à long terme la cause des sahraouis.
Dans ce contexte, l'auteur s'appuie sur la dichotomie insurrection contre insurrection pour examiner la conjoncture présente de la question sahraouie. Pour ce faire, il tente de saisir les motivations politiques et économiques d'autres acteurs régionaux, et réfute les analyses qui réduisent les revendications des sahraouis à un " litige " algéro-marocain. Pour lui, les anciennes considérations géostratégiques réapparaissent à nouveau, telles la position de la France et la primauté de la Méditerranée sur celle du Sahara occidental.
Après trente ans de conflictuation politico-militaire, les Sahraouis ne peuvent se réapproprier leur terre que par le renforcement du combat déjà engagé, notamment dans les territoires occupés, et par l'acquittement de l'Espagne de sa dette morale en se prononçant pour la reconnaissance de la République sahraouie en dehors de toute considération géostratégique.
Le cheminement historique des fractions tribales sahraouies a abouti à l'émergence, dès les années 1940, d'une société organique que le Front Polisario a conduite, depuis le 20 mai 1973, vers l'accomplissement de changements sociaux en profondeur. Parallèlement, dans les années 1970, l'Espagne n'a pas mené à terme la décolonisation du Sahara occidental. Par la suite, l'occupation de celui-ci par la dynastie marocaine est venue entraver la marche d'un peuple vers la liberté et l'ont contraint à l'exil et au port d'armes contre la projection des forces royales marocaines.
En 1979, les grandes offensives de l'Armée sahraouie ont conduit le royaume à négocier. Le cessez-le-feu, le 6 septembre 1991, a été l'occasion pour Hassan II d'éloigner les Sahraouis du théâtre de la guerre et de les interpeller sur le chemin du jeu interétatique, là où il les pensait vulnérables. Par la suite, les rois du Maroc, Hassan II et Mohammed VI, ont voulu autodéterminer le Sahara en demandant à la communauté internationale, " le timbre et le drapeau ", suggérant une sorte de " régionalisation " pour annihiler à long terme la cause des sahraouis.
Dans ce contexte, l'auteur s'appuie sur la dichotomie insurrection contre insurrection pour examiner la conjoncture présente de la question sahraouie. Pour ce faire, il tente de saisir les motivations politiques et économiques d'autres acteurs régionaux, et réfute les analyses qui réduisent les revendications des sahraouis à un " litige " algéro-marocain. Pour lui, les anciennes considérations géostratégiques réapparaissent à nouveau, telles la position de la France et la primauté de la Méditerranée sur celle du Sahara occidental.
Après trente ans de conflictuation politico-militaire, les Sahraouis ne peuvent se réapproprier leur terre que par le renforcement du combat déjà engagé, notamment dans les territoires occupés, et par l'acquittement de l'Espagne de sa dette morale en se prononçant pour la reconnaissance de la République sahraouie en dehors de toute considération géostratégique.