L'Indonésie, un demi-siècle de construction nationale

Par : Stéphane Dovert, Collectif, Frédéric Durand, Françoise Cayrac-Blanchard

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  • Nombre de pages352
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-40524-X
  • EAN9782296405240
  • Date de parution01/02/2000
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille15 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Au milieu des années 1990, le nom " Indonésie " évoquait surtout en France, l'exotisme et le tourisme. Pour qui s'intéressait à la géopolitique ou à l'économie, c'était aussi le quatrième Etat de la planète par la population, le plus vaste archipel du monde, la première communauté musulmane avec 180 millions de fidèles, la deuxième forêt tropicale, des ressources pétrolières qui en faisaient un Etat " à ménager ".
En dépit de la répression au Timor-Oriental, de scandales financiers, d'une corruption notoire... les institutions internationales présentaient le pays comme un modèle de gestion économique. Le président Suharto, dont la prise de pouvoir en 1965 s'était accompagnée de la mort d'un million de personnes, était qualifié de " père du développement national ". Le choc put ainsi paraître brutal lorsqu'en 1997 la crise asiatique amena le pays au bord de la faillite.
Elle révéla la fragilité structurelle du développement indonésien et les dérives d'un régime fondé sur un nationalisme centralisateur exacerbé, sur la confusion des intérêts publics et personnels, et sur une armée responsable de scandaleuses exactions. En mai 1998, soumis à la pression des bailleurs de fonds, défié par la révolte des étudiants, le général Suharto dut céder la place à son vice-président et dauphin Jusuf Habibie.
Quelques mois plus tard, l'Organisation Internationale du Travail annonçait que la proportion de la population en dessous du seuil de pauvreté était passée de 11 à 37 % et que ce chiffre risquait de s'élever à 66 % au tournant de l'an 2000. Dans ce contexte troublé, l'élection en octobre 1999 d'Abdurrahman Wahid, un leader musulman traditionaliste, à la fois iconoclaste et consensuel, annonce une phase de renouveau que l'on ne peut espérer comprendre sans se pencher en profondeur sur les réalités et les mentalités qui ont forgé l'Indonésie au cours de son demi-siècle d'indépendance.
Au milieu des années 1990, le nom " Indonésie " évoquait surtout en France, l'exotisme et le tourisme. Pour qui s'intéressait à la géopolitique ou à l'économie, c'était aussi le quatrième Etat de la planète par la population, le plus vaste archipel du monde, la première communauté musulmane avec 180 millions de fidèles, la deuxième forêt tropicale, des ressources pétrolières qui en faisaient un Etat " à ménager ".
En dépit de la répression au Timor-Oriental, de scandales financiers, d'une corruption notoire... les institutions internationales présentaient le pays comme un modèle de gestion économique. Le président Suharto, dont la prise de pouvoir en 1965 s'était accompagnée de la mort d'un million de personnes, était qualifié de " père du développement national ". Le choc put ainsi paraître brutal lorsqu'en 1997 la crise asiatique amena le pays au bord de la faillite.
Elle révéla la fragilité structurelle du développement indonésien et les dérives d'un régime fondé sur un nationalisme centralisateur exacerbé, sur la confusion des intérêts publics et personnels, et sur une armée responsable de scandaleuses exactions. En mai 1998, soumis à la pression des bailleurs de fonds, défié par la révolte des étudiants, le général Suharto dut céder la place à son vice-président et dauphin Jusuf Habibie.
Quelques mois plus tard, l'Organisation Internationale du Travail annonçait que la proportion de la population en dessous du seuil de pauvreté était passée de 11 à 37 % et que ce chiffre risquait de s'élever à 66 % au tournant de l'an 2000. Dans ce contexte troublé, l'élection en octobre 1999 d'Abdurrahman Wahid, un leader musulman traditionaliste, à la fois iconoclaste et consensuel, annonce une phase de renouveau que l'on ne peut espérer comprendre sans se pencher en profondeur sur les réalités et les mentalités qui ont forgé l'Indonésie au cours de son demi-siècle d'indépendance.
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