L'IDENTITE POLITIQUE DE LYON. Entre violences collectives et mémoires des élites (1786-1905)

Par : Bruno Benoît

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  • Nombre de pages240
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-38036-0
  • EAN9782296380363
  • Date de parution01/01/1999
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

De la Révolution française à 1905, date de l'arrivée d'Herriot à la mairie de Lyon, les élites lyonnaises, soutenues dans leur œuvre par la majorité de la population, ont doté Lyon d'une identité politique fondée sur le modérantisme, le fédéralisme et l'anti-parisianisme. Pour ce faire, elles se sont appuyées sur un événement fondateur de mémoire, le martyrologe de 1793 (" Lyon n'est plus "). A partir de 1830, le retour régulier des trois Parques des peurs lyonnaises - la guerre civile, la répression et la ruine économique -, lors des violences collectives qui secouent Lyon au cours du XIXe siècle, conforte les élites dans leur volonté de bâtir, autour d'un pouvoir municipal fort, une identité politique consensuelle.
De ce fait, sont écartés de la construction identitaire les extrêmes en politique, que ce soient les Blancs, descendants des royalistes, ou les Rouges, héritiers de Chalier, rendus responsables, particulièrement les seconds, des malheurs de Lyon. En 1905, le jeune Herriot, prenant rapidement en compte cette identité politique locale, s'en fait le dépositaire, ce qui explique son long " règne ".
De la Révolution française à 1905, date de l'arrivée d'Herriot à la mairie de Lyon, les élites lyonnaises, soutenues dans leur œuvre par la majorité de la population, ont doté Lyon d'une identité politique fondée sur le modérantisme, le fédéralisme et l'anti-parisianisme. Pour ce faire, elles se sont appuyées sur un événement fondateur de mémoire, le martyrologe de 1793 (" Lyon n'est plus "). A partir de 1830, le retour régulier des trois Parques des peurs lyonnaises - la guerre civile, la répression et la ruine économique -, lors des violences collectives qui secouent Lyon au cours du XIXe siècle, conforte les élites dans leur volonté de bâtir, autour d'un pouvoir municipal fort, une identité politique consensuelle.
De ce fait, sont écartés de la construction identitaire les extrêmes en politique, que ce soient les Blancs, descendants des royalistes, ou les Rouges, héritiers de Chalier, rendus responsables, particulièrement les seconds, des malheurs de Lyon. En 1905, le jeune Herriot, prenant rapidement en compte cette identité politique locale, s'en fait le dépositaire, ce qui explique son long " règne ".