L'Avant-garde au cinéma

Par : François Albera

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  • Nombre de pages192
  • FormatePub
  • ISBN2-200-26005-9
  • EAN9782200260057
  • Date de parution01/06/2005
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille336 Ko
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurArmand Colin

Résumé

De 1995 à 2005, Lars von Trier et ses amis ont fait scandale par l'intransigeance de leurs manifestes, des déclarations provocantes à l'endroit de l'industrie du cinéma et des films censés appliquer leur programme. Ils proclamaient par là leur appartenance à une nouvelle « avant-garde », le Dogme. Ce mouvement, écartelé entre parodie et radicalité, a aujourd'hui vécu, mais il n'en a pas moins affiché les traits distinctifs d'une position au sein du champ cinématographique et de la société, dont les premières manifestations remontent au début des années 1920 : violence rhétorique, renversement des valeurs, politique de groupe, d'emblée pensée comme internationale, dépassement de l'art dans la vie.
Ce livre entend reprendre la question de « l'avant-garde au cinéma » en s'interrogeant sur ses conditions de possibilité à la fin du XIXe siècle où la catégorie émerge dans les arts, en même temps que le cinématographe - qui ne peut y participer étant donné la nature du spectacle qu'il propose et ses modalités de production. Comment dès lors les avant-gardes artistiques ont-elles appréhendé le cinéma qui leur était extérieur, et comment celui-ci a-t-il vu se développer des positions d'avant-garde en son sein ? Dès les années 1920, on a voulu réduire l'avant-garde à un style, une école, un genre, avant de la cantonner dans le territoire à part d'une bohème ou, au contraire, on a souhaité voir « l'avant-garde nouvelle » s'inscrire dans le renouvellement du cinéma institutionnel (Astruc, 1946, Bazin, 1952).
Ainsi, l'avant-garde n'a-t-elle de cesse de « finir » et de « revenir » dans les antagonismes qui sont loin de n'être qu'esthétiques. François ALBERA, professeur d'histoire et d'esthétique du cinéma à l'Université de Lausanne, a travaillé sur le cinéma soviétique des années 1920-1930, le cinéma français des années 1920 et le cinéma indépendant contemporain.
De 1995 à 2005, Lars von Trier et ses amis ont fait scandale par l'intransigeance de leurs manifestes, des déclarations provocantes à l'endroit de l'industrie du cinéma et des films censés appliquer leur programme. Ils proclamaient par là leur appartenance à une nouvelle « avant-garde », le Dogme. Ce mouvement, écartelé entre parodie et radicalité, a aujourd'hui vécu, mais il n'en a pas moins affiché les traits distinctifs d'une position au sein du champ cinématographique et de la société, dont les premières manifestations remontent au début des années 1920 : violence rhétorique, renversement des valeurs, politique de groupe, d'emblée pensée comme internationale, dépassement de l'art dans la vie.
Ce livre entend reprendre la question de « l'avant-garde au cinéma » en s'interrogeant sur ses conditions de possibilité à la fin du XIXe siècle où la catégorie émerge dans les arts, en même temps que le cinématographe - qui ne peut y participer étant donné la nature du spectacle qu'il propose et ses modalités de production. Comment dès lors les avant-gardes artistiques ont-elles appréhendé le cinéma qui leur était extérieur, et comment celui-ci a-t-il vu se développer des positions d'avant-garde en son sein ? Dès les années 1920, on a voulu réduire l'avant-garde à un style, une école, un genre, avant de la cantonner dans le territoire à part d'une bohème ou, au contraire, on a souhaité voir « l'avant-garde nouvelle » s'inscrire dans le renouvellement du cinéma institutionnel (Astruc, 1946, Bazin, 1952).
Ainsi, l'avant-garde n'a-t-elle de cesse de « finir » et de « revenir » dans les antagonismes qui sont loin de n'être qu'esthétiques. François ALBERA, professeur d'histoire et d'esthétique du cinéma à l'Université de Lausanne, a travaillé sur le cinéma soviétique des années 1920-1930, le cinéma français des années 1920 et le cinéma indépendant contemporain.
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