L'altérité

Par : Dominique Groux, Louis Porcher

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  • Nombre de pages210
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-33393-1
  • EAN9782296333932
  • Date de parution01/09/2003
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille6 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Autrui est justement porteur de la dimension universaliste, qui est aujourd'hui au fondement de la valeur des " droits de l'homme ", parce qu'il s'agit de celui-ci où que ce soit et quand que ce soit. D'où, par exemple, le droit ou devoir d'ingérence qui tolère l'intervention d'un pays dans un autre pour des motifs moraux ; d'où aussi les fameuses repentances qui portent une communauté, longtemps après, à reconnaître et expier des crimes qu'elle a commis.
L'incarnation la plus contemporaine et la plus juste du concept représenté par autrui est identifiée par le mot " alter ". Tout homme est un ego et tout ego, pour exister, a besoin d'un alter, qui est lui-même un ego et dont le premier est l'alter. Au total, il s'agit donc d'un alter ego. Il est déjà difficile de faire sur soi l'effort qui conduit à penser que l'autre, spécialement l'étranger hélas, est un alter qui me vaut exactement.
Mais plus difficile encore est l'exercice nécessaire par lequel je comprends, après un effort de chaque instant, que je suis un alter pour l'autre. Le rapport à l'altérité, ou à autrui, constitue évidemment l'un des enjeux essentiels de la vie d'aujourd'hui parce que la circulation des personnes se densifie chaque jour et que des gens inconnus se rencontrent chaque jour. Mais aussi parce que les migrations sont nombreuses et massives et que, désormais, on est amené à côtoyer des étrangers n'importe où et dans n'importe quelle activité.
Pour qu'une nation vive sans conflits trop graves, la reconnaissance de l'altérité est nécessaire à tous. Bien entendu, cela ne signifie nullement qu'une nation ne connaît pas de conflits avec ses étrangers parce qu'ils sont étrangers. Mais ces oppositions sont réprimées par les lois, un peu partout, et contenues dans des limites, certes difficiles, mais finalement acceptables, bien qu'il faille faire preuve d'une constante vigilance pour juguler la xénophobie sous toutes ses formes qui est sans cesse renaissante.
Le combat pour autrui, étranger ou non, n'est jamais terminé.
Autrui est justement porteur de la dimension universaliste, qui est aujourd'hui au fondement de la valeur des " droits de l'homme ", parce qu'il s'agit de celui-ci où que ce soit et quand que ce soit. D'où, par exemple, le droit ou devoir d'ingérence qui tolère l'intervention d'un pays dans un autre pour des motifs moraux ; d'où aussi les fameuses repentances qui portent une communauté, longtemps après, à reconnaître et expier des crimes qu'elle a commis.
L'incarnation la plus contemporaine et la plus juste du concept représenté par autrui est identifiée par le mot " alter ". Tout homme est un ego et tout ego, pour exister, a besoin d'un alter, qui est lui-même un ego et dont le premier est l'alter. Au total, il s'agit donc d'un alter ego. Il est déjà difficile de faire sur soi l'effort qui conduit à penser que l'autre, spécialement l'étranger hélas, est un alter qui me vaut exactement.
Mais plus difficile encore est l'exercice nécessaire par lequel je comprends, après un effort de chaque instant, que je suis un alter pour l'autre. Le rapport à l'altérité, ou à autrui, constitue évidemment l'un des enjeux essentiels de la vie d'aujourd'hui parce que la circulation des personnes se densifie chaque jour et que des gens inconnus se rencontrent chaque jour. Mais aussi parce que les migrations sont nombreuses et massives et que, désormais, on est amené à côtoyer des étrangers n'importe où et dans n'importe quelle activité.
Pour qu'une nation vive sans conflits trop graves, la reconnaissance de l'altérité est nécessaire à tous. Bien entendu, cela ne signifie nullement qu'une nation ne connaît pas de conflits avec ses étrangers parce qu'ils sont étrangers. Mais ces oppositions sont réprimées par les lois, un peu partout, et contenues dans des limites, certes difficiles, mais finalement acceptables, bien qu'il faille faire preuve d'une constante vigilance pour juguler la xénophobie sous toutes ses formes qui est sans cesse renaissante.
Le combat pour autrui, étranger ou non, n'est jamais terminé.