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  • FormatMP3
  • ISBN978-2-35641-964-4
  • EAN9782356419644
  • Date de parution18/03/2015
  • Protection num.pas de protection
  • Infos supplémentairesaudio
  • ÉditeurAudiolib

Résumé

Joseph est ouvrier agricole, dans une ferme du Cantal. Mais ce nouveau romande Marie-Hélène Lafon n'est en rien un « roman paysan » nostalgique, nourri de« couleur locale » : la ferme où il vit n'ignore ni les ordinateurs ni les congélateurs. Et le dimanche, au bistrot du village, quand il a un peu trop bu, les phrases deJoseph miment celles des animateurs populaires de la télévision. La virtuosité deJoseph est ailleurs : justement dans la position qu'a son héros d'intermédiaire entre deux mondes, deux rythmes - celui, immuable, de la « terre » dont il a la charge, des jours, des saisons, et celui d'une modernité qui bouscule les modes de vie.
Mais peut-on impunément « rester, en regardeur, au bord » d'une faille qui s'élargit ?Il fallait tout le très grand talent de Marie-Christine Barrault pour rendre les ambiguïtés de ce roman subtil, qui se refuse à la fois aux nostalgies passéistes et aux engouements de la modernité brutale.
Joseph est ouvrier agricole, dans une ferme du Cantal. Mais ce nouveau romande Marie-Hélène Lafon n'est en rien un « roman paysan » nostalgique, nourri de« couleur locale » : la ferme où il vit n'ignore ni les ordinateurs ni les congélateurs. Et le dimanche, au bistrot du village, quand il a un peu trop bu, les phrases deJoseph miment celles des animateurs populaires de la télévision. La virtuosité deJoseph est ailleurs : justement dans la position qu'a son héros d'intermédiaire entre deux mondes, deux rythmes - celui, immuable, de la « terre » dont il a la charge, des jours, des saisons, et celui d'une modernité qui bouscule les modes de vie.
Mais peut-on impunément « rester, en regardeur, au bord » d'une faille qui s'élargit ?Il fallait tout le très grand talent de Marie-Christine Barrault pour rendre les ambiguïtés de ce roman subtil, qui se refuse à la fois aux nostalgies passéistes et aux engouements de la modernité brutale.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
.Furet du Nord Béthune
4/5
JOSEPH
Pas besoin "d'effets de manche" et autres subterfuges de romanciers lorsqu'on a le talent de Marie-Hélène Lafon. Avec peu de mots (mais ils sont toujours justes) elle fait vivre Joseph, un doux, un gentil, un "brave" comme on dit. Ouvrier agricole hébergé chez ses "patrons", il a appris à ne pas déranger, à être seul avec ses pensées. Des pensées qu'il faut savoir domestiquer et oublier pour ne pas replonger dans "la bibine", un penchant dominant chez lui, par atavisme peut-être ou plus sûrement un moyen d'échapper à sa triste vie...
Pas besoin "d'effets de manche" et autres subterfuges de romanciers lorsqu'on a le talent de Marie-Hélène Lafon. Avec peu de mots (mais ils sont toujours justes) elle fait vivre Joseph, un doux, un gentil, un "brave" comme on dit. Ouvrier agricole hébergé chez ses "patrons", il a appris à ne pas déranger, à être seul avec ses pensées. Des pensées qu'il faut savoir domestiquer et oublier pour ne pas replonger dans "la bibine", un penchant dominant chez lui, par atavisme peut-être ou plus sûrement un moyen d'échapper à sa triste vie...

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 4 notes dont 3 avis lecteurs
un travailleur sans éclat mais à la vie intérieure intense
Joseph ouvrier agricole dans une ferme du Cantal se tient à sa place mais il n'est pas malheureux, au fil des saisons et des travaux il accepte ce que la vie lui a donné en part avec ses petites douceurs et ses amertumes, ses chagrins aussi comme quand son amante Sylvie l'a laissé tomber. Dans son esprit et dans son regard il pèse les gens, ce qui l'entoure mais jamais sans juger. Dans le temps il a été alcoolique, il s'en est sorti, il se contente de peu. A la retraite il ira en maison. Grâce à l'écriture de Marie-Hélène Lafon je me sens proche de toi Joseph.
Joseph ouvrier agricole dans une ferme du Cantal se tient à sa place mais il n'est pas malheureux, au fil des saisons et des travaux il accepte ce que la vie lui a donné en part avec ses petites douceurs et ses amertumes, ses chagrins aussi comme quand son amante Sylvie l'a laissé tomber. Dans son esprit et dans son regard il pèse les gens, ce qui l'entoure mais jamais sans juger. Dans le temps il a été alcoolique, il s'en est sorti, il se contente de peu. A la retraite il ira en maison. Grâce à l'écriture de Marie-Hélène Lafon je me sens proche de toi Joseph.
  • voir
  • sacrifice
  • travailler
Joseph
Un récit poignant sur la vie d’un journalier, un métier comme il n’en existe plus. La narration est axée sur le personnage, ses souvenirs, sa vie. Ses petites joies et ses grandes peines. La vie qui s’en va, doucement. Un homme proche des animaux et qui sait se faire apprécier là où il travaille. Un homme qui m’a touché par sa simplicité et son besoin de s’effacer, tout le temps. Son problème avec l’alcool ne m’a pas touché plus que cela, plutôt le fait que cela ai mis entre parenthèses des années de sa vie. Un homme qui aurait pu être un de mes arrière grand père. L’image que je retiendrai : Celle de la mère partie en Normandie pour aider sa belle fille avec les jumelles, laissant Joseph. https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/16/joseph
Un récit poignant sur la vie d’un journalier, un métier comme il n’en existe plus. La narration est axée sur le personnage, ses souvenirs, sa vie. Ses petites joies et ses grandes peines. La vie qui s’en va, doucement. Un homme proche des animaux et qui sait se faire apprécier là où il travaille. Un homme qui m’a touché par sa simplicité et son besoin de s’effacer, tout le temps. Son problème avec l’alcool ne m’a pas touché plus que cela, plutôt le fait que cela ai mis entre parenthèses des années de sa vie. Un homme qui aurait pu être un de mes arrière grand père. L’image que je retiendrai : Celle de la mère partie en Normandie pour aider sa belle fille avec les jumelles, laissant Joseph. https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/16/joseph
  • agriculture
Joseph ne laisse pas de traces et ne fait pas de bruit
Le Joseph est un gars simple. Attention, ce n’est pas le simplet du village, non, loin de là, il parle un français châtié. Cet homme est la correction même. Joseph est ouvrier agricole. Son frère jumeau, Michel, comme l’a dit le père, a tout pris. Michel travaillait bien à l’école alors que Joseph ne savait que compter. Joseph a eu une vie difficile et son jumeau Michel s’est rallié aux autres pour l’abaisser. D’ailleurs Michel, parti loin de chez eux a même emmené la mère suite au décès du père. Il ne reste rien à Joseph. Il est seul. Joseph, un ouvrier agricole comme j’en ai connu. Un gars qui vit avec ses patrons tout en restant à sa place. Un gars d’un autre monde, d’une autre époque. N’ayant pas de chez lui, dès la retraite, il ira dans une maison de retraite à Riom rejoindre la cohorte des comme lui. D’ailleurs le patron, en riant, lui disait qu’il gagnerait plus qu’eux, les patrons, à la retraite. Le fils va prendre la succession du père et veut travailler seul, pas besoin d’ouvriers, trop cher, pas rentable. Le machinisme, c’est l’avenir. Joseph est un taiseux. Il regarde, il observe, il enregistre, mais ne dit rien, sauf à nous les lecteurs. Il est à son aise à la ferme. Pas besoin de lui donner des ordres, il sait ce qu’il doit faire et le fait bien. Comme une plante fragile, il s’étiole hors les murs. Il soliloque beaucoup en travaillant, cela lui permet de ne pas laisser certaines pensées revenir et puis, il aime à se souvenir. D’ailleurs la patronne, Joseph l’aime bien. Il ne dit rien mais l’observe et sait lorsqu’elle est contrariée. Grâce à elle, il a remonté le fil de sa vie, ne boit plus, se tient propre. Il aime les préparer les arrosoirs avec lesquels elle arrosera ses fleurs. Oui, c’est une bonne patronne pour lui. Joseph, un livre où le ton est juste. Je ne peux m’empêcher de penser à Raymond Depardon. Marie-Hélène Lafon parle d’un monde paysan qui disparait. Maintenant, ce sont des agriculteurs et ils doivent augmenter, augmenter, terre et cheptel pour espérer s’en sortir. Ce nouveau monde nous « offre » la ferme des 1000 vaches, ou l’industrialisation de la ferme. « Joseph ne laisse pas de traces et ne fait pas de bruit ». Cette phrase définit très bien ce taiseux greffé dans la vie des autres.
Le Joseph est un gars simple. Attention, ce n’est pas le simplet du village, non, loin de là, il parle un français châtié. Cet homme est la correction même. Joseph est ouvrier agricole. Son frère jumeau, Michel, comme l’a dit le père, a tout pris. Michel travaillait bien à l’école alors que Joseph ne savait que compter. Joseph a eu une vie difficile et son jumeau Michel s’est rallié aux autres pour l’abaisser. D’ailleurs Michel, parti loin de chez eux a même emmené la mère suite au décès du père. Il ne reste rien à Joseph. Il est seul. Joseph, un ouvrier agricole comme j’en ai connu. Un gars qui vit avec ses patrons tout en restant à sa place. Un gars d’un autre monde, d’une autre époque. N’ayant pas de chez lui, dès la retraite, il ira dans une maison de retraite à Riom rejoindre la cohorte des comme lui. D’ailleurs le patron, en riant, lui disait qu’il gagnerait plus qu’eux, les patrons, à la retraite. Le fils va prendre la succession du père et veut travailler seul, pas besoin d’ouvriers, trop cher, pas rentable. Le machinisme, c’est l’avenir. Joseph est un taiseux. Il regarde, il observe, il enregistre, mais ne dit rien, sauf à nous les lecteurs. Il est à son aise à la ferme. Pas besoin de lui donner des ordres, il sait ce qu’il doit faire et le fait bien. Comme une plante fragile, il s’étiole hors les murs. Il soliloque beaucoup en travaillant, cela lui permet de ne pas laisser certaines pensées revenir et puis, il aime à se souvenir. D’ailleurs la patronne, Joseph l’aime bien. Il ne dit rien mais l’observe et sait lorsqu’elle est contrariée. Grâce à elle, il a remonté le fil de sa vie, ne boit plus, se tient propre. Il aime les préparer les arrosoirs avec lesquels elle arrosera ses fleurs. Oui, c’est une bonne patronne pour lui. Joseph, un livre où le ton est juste. Je ne peux m’empêcher de penser à Raymond Depardon. Marie-Hélène Lafon parle d’un monde paysan qui disparait. Maintenant, ce sont des agriculteurs et ils doivent augmenter, augmenter, terre et cheptel pour espérer s’en sortir. Ce nouveau monde nous « offre » la ferme des 1000 vaches, ou l’industrialisation de la ferme. « Joseph ne laisse pas de traces et ne fait pas de bruit ». Cette phrase définit très bien ce taiseux greffé dans la vie des autres.
Les sources
4.3/5
Marie-Hélène Lafon
Poche
7,40 €
Histoire du fils
4.5/5
3.7/5
Marie-Hélène Lafon
Poche
8,30 €
Vie de Gilles
Marie-Hélène Lafon, Denis Laget
Grand Format
14,00 €
Paysannes
Alexis Vettoretti, Marie-Hélène Lafon
Grand Format
35,00 €
Nos vies
4.5/5
4/5
Marie-Hélène Lafon
Poche
7,40 €
Joseph
4/5
4.5/5
Marie-Hélène Lafon
Poche
8,00 €
L'Annonce
4/5
Marie-Hélène Lafon
Grand Format
18,50 €