J-L Borges ou l'étrangeté apprivoisée. Approche psychanalytique des enjeux, sources et ressources de la création
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- Nombre de pages320
- FormatPDF
- ISBN2-296-30015-4
- EAN9782296300156
- Date de parution01/10/2002
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille12 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La création est-elle obligatoirement répétition ou bien peut-elle instaurer de l'inédit psychique ? À une telle question, l'œuvre de J.-L. Borges paraît apporter une réponse sans équivoque. L'auteur se plaît à souligner les figures multiples de la répétition qui, effectivement, marquent ses récits. Grand lecteur et érudit, il lui semble impossible d'échapper aux mots des autres qui hantent sa propre voix.
Comment ne pas être un plagiaire involontaire ? J.-L. Borges lutte contre la mélancolie littéraire en affirmant que toute création est illusoire, qu'elle se borne à être une réorganisation du legs culturel, une répétition plus ou moins efficace et rusée. La thèse, réitérée, que le temps n'existe pas, qu'il est condamné à l'éternel retour, manifeste, elle aussi, l'incrédulité fondamentale de l'auteur envers toute prétention à inventer et à instaurer.
L'auteur met également en avant la répétition interne à son œuvre. Il se dit prisonnier et las d'un répertoire symbolique qu'il se sent contraint de reprendre de récit en récit. Ses dernières productions, vouées à la réécriture des fictions qui l'ont fait connaître, semblent confirmer le triomphe final de la répétition et de l'enfermement. Monique CHARLES propose une vision toute différente et montre comment J.-L.
Borges puise dans le travail créatif des ressources qui lui permettent d'alléger considérablement la souffrance d'être. On peut concevoir le trajet de J.-L. Borges comme la confrontation avec des îles de solitude extrême, dont Astérion le Minotaure incarcéré dans le labyrinthe est le symbole, confrontation qui conduit J.-L. Borges à instaurer ce qui lui manquait. Au départ J.-L. Borges, se sentant fictif et exilé, considère ses pensées et ses œuvres comme des faux et lui-même comme imposteur.
À la fin de son œuvre et de sa vie J.-L. Borges peut à la fois reconnaître son étrangeté interne, qui est devenue moins radicale, et dire la gratitude que les liens retissés avec lui-même et avec le monde lui font ressentir. Pour trouver J.-L. Borges dans le labyrinthe où il se perd, le lecteur doit effectuer un travail qui rejoint celui que l'auteur réalise dans son œuvre : créer un lieu d'écoute pour accueillir la plainte crue du Minotaure, instaurer un lieu d'accueil par lequel l'exil interne se vectorise en terre d'asile et d'hospitalité.
Comment ne pas être un plagiaire involontaire ? J.-L. Borges lutte contre la mélancolie littéraire en affirmant que toute création est illusoire, qu'elle se borne à être une réorganisation du legs culturel, une répétition plus ou moins efficace et rusée. La thèse, réitérée, que le temps n'existe pas, qu'il est condamné à l'éternel retour, manifeste, elle aussi, l'incrédulité fondamentale de l'auteur envers toute prétention à inventer et à instaurer.
L'auteur met également en avant la répétition interne à son œuvre. Il se dit prisonnier et las d'un répertoire symbolique qu'il se sent contraint de reprendre de récit en récit. Ses dernières productions, vouées à la réécriture des fictions qui l'ont fait connaître, semblent confirmer le triomphe final de la répétition et de l'enfermement. Monique CHARLES propose une vision toute différente et montre comment J.-L.
Borges puise dans le travail créatif des ressources qui lui permettent d'alléger considérablement la souffrance d'être. On peut concevoir le trajet de J.-L. Borges comme la confrontation avec des îles de solitude extrême, dont Astérion le Minotaure incarcéré dans le labyrinthe est le symbole, confrontation qui conduit J.-L. Borges à instaurer ce qui lui manquait. Au départ J.-L. Borges, se sentant fictif et exilé, considère ses pensées et ses œuvres comme des faux et lui-même comme imposteur.
À la fin de son œuvre et de sa vie J.-L. Borges peut à la fois reconnaître son étrangeté interne, qui est devenue moins radicale, et dire la gratitude que les liens retissés avec lui-même et avec le monde lui font ressentir. Pour trouver J.-L. Borges dans le labyrinthe où il se perd, le lecteur doit effectuer un travail qui rejoint celui que l'auteur réalise dans son œuvre : créer un lieu d'écoute pour accueillir la plainte crue du Minotaure, instaurer un lieu d'accueil par lequel l'exil interne se vectorise en terre d'asile et d'hospitalité.
La création est-elle obligatoirement répétition ou bien peut-elle instaurer de l'inédit psychique ? À une telle question, l'œuvre de J.-L. Borges paraît apporter une réponse sans équivoque. L'auteur se plaît à souligner les figures multiples de la répétition qui, effectivement, marquent ses récits. Grand lecteur et érudit, il lui semble impossible d'échapper aux mots des autres qui hantent sa propre voix.
Comment ne pas être un plagiaire involontaire ? J.-L. Borges lutte contre la mélancolie littéraire en affirmant que toute création est illusoire, qu'elle se borne à être une réorganisation du legs culturel, une répétition plus ou moins efficace et rusée. La thèse, réitérée, que le temps n'existe pas, qu'il est condamné à l'éternel retour, manifeste, elle aussi, l'incrédulité fondamentale de l'auteur envers toute prétention à inventer et à instaurer.
L'auteur met également en avant la répétition interne à son œuvre. Il se dit prisonnier et las d'un répertoire symbolique qu'il se sent contraint de reprendre de récit en récit. Ses dernières productions, vouées à la réécriture des fictions qui l'ont fait connaître, semblent confirmer le triomphe final de la répétition et de l'enfermement. Monique CHARLES propose une vision toute différente et montre comment J.-L.
Borges puise dans le travail créatif des ressources qui lui permettent d'alléger considérablement la souffrance d'être. On peut concevoir le trajet de J.-L. Borges comme la confrontation avec des îles de solitude extrême, dont Astérion le Minotaure incarcéré dans le labyrinthe est le symbole, confrontation qui conduit J.-L. Borges à instaurer ce qui lui manquait. Au départ J.-L. Borges, se sentant fictif et exilé, considère ses pensées et ses œuvres comme des faux et lui-même comme imposteur.
À la fin de son œuvre et de sa vie J.-L. Borges peut à la fois reconnaître son étrangeté interne, qui est devenue moins radicale, et dire la gratitude que les liens retissés avec lui-même et avec le monde lui font ressentir. Pour trouver J.-L. Borges dans le labyrinthe où il se perd, le lecteur doit effectuer un travail qui rejoint celui que l'auteur réalise dans son œuvre : créer un lieu d'écoute pour accueillir la plainte crue du Minotaure, instaurer un lieu d'accueil par lequel l'exil interne se vectorise en terre d'asile et d'hospitalité.
Comment ne pas être un plagiaire involontaire ? J.-L. Borges lutte contre la mélancolie littéraire en affirmant que toute création est illusoire, qu'elle se borne à être une réorganisation du legs culturel, une répétition plus ou moins efficace et rusée. La thèse, réitérée, que le temps n'existe pas, qu'il est condamné à l'éternel retour, manifeste, elle aussi, l'incrédulité fondamentale de l'auteur envers toute prétention à inventer et à instaurer.
L'auteur met également en avant la répétition interne à son œuvre. Il se dit prisonnier et las d'un répertoire symbolique qu'il se sent contraint de reprendre de récit en récit. Ses dernières productions, vouées à la réécriture des fictions qui l'ont fait connaître, semblent confirmer le triomphe final de la répétition et de l'enfermement. Monique CHARLES propose une vision toute différente et montre comment J.-L.
Borges puise dans le travail créatif des ressources qui lui permettent d'alléger considérablement la souffrance d'être. On peut concevoir le trajet de J.-L. Borges comme la confrontation avec des îles de solitude extrême, dont Astérion le Minotaure incarcéré dans le labyrinthe est le symbole, confrontation qui conduit J.-L. Borges à instaurer ce qui lui manquait. Au départ J.-L. Borges, se sentant fictif et exilé, considère ses pensées et ses œuvres comme des faux et lui-même comme imposteur.
À la fin de son œuvre et de sa vie J.-L. Borges peut à la fois reconnaître son étrangeté interne, qui est devenue moins radicale, et dire la gratitude que les liens retissés avec lui-même et avec le monde lui font ressentir. Pour trouver J.-L. Borges dans le labyrinthe où il se perd, le lecteur doit effectuer un travail qui rejoint celui que l'auteur réalise dans son œuvre : créer un lieu d'écoute pour accueillir la plainte crue du Minotaure, instaurer un lieu d'accueil par lequel l'exil interne se vectorise en terre d'asile et d'hospitalité.